Rencontre... peu chanceuse xD [ Lysander Eteliante ^^ ]

Hedwige rôdait dans les environs, comme bien souvent ces temps ci.
Elle errait telle une âme en peine, ce qui n'était pas tout à fait faux. Elle avait souvent tendance à se laisser sombrer dans la mélancolie.
Et ce n'était pas très bon pour elle.

Elle broyait du noir, repensant à l'accident de la nuit dernière, lors de la pleine lune, aux désastres qu'elle avait dû causer..

Incontrôlable, elle s'était metamorphosé en vampire cruelle et destructrice..

Elle leva un bref regard vers la lune... qui était cachée par d'épais nuage.

A ce qu'il paraissait, les nuages seraient présent toute la soirée. Elle l'esperait du fond du coeur, car ce soir, c'était la pleine lune.

Invité

Dans un autre monde, un univers différent...Sans doute plus édulcoré que la demoiselle, Lysander, l'unique humain à chasser ses congénères sans pourtant être un vampire, s'attelait à une toute autre tâche.
Voilà, son forfait commis, il s'assit sur la tombe. A ses pieds, malmenée et dépourvue d'une grande partie de ses pétales, une gerbe de roses ajoutait aux lieux une touche d'étrangeté. Le jeune homme respecta le silence bienvenu l'espace de quelques instants, avant de renverser sa tête en arrière, ses cheveux lui chatouillant le haut de son dos. Dans sa position, il pouvait lire les lettres situées tout au-dessus de la pierre tombale. Adhen. Son nom, et rien d'autre. A croire qu'il était mal-aimé. La raison était que le matin même où ces mots étaient écrits, Lysan poignardait le médicomage qui balbutiait encore des excuses vagues à l’heure où son sang jaillissait en bouillons furieux entre les mains vierges de tout défaut du Mangemort, ces grandes hypocrites, grandes ouvertes. Ses yeux s'étaient voilés, assombris, ce qui n'était guère étonnant par le temps qu'il faisait. le jeune Mangemort venait encore de s'en rendre compte...Il faisait nuit. Ses cheveux balayèrent fugacement son visage, et du poing, il tapa contre la pierre; cela faisait longtemps qu'il n'avait plus fait ça. S’énerver. Pour rien, et d'autant plus contre son propre frère.
Dans un soupir presque muet, le jeune homme se redressa sur ses coudes. Pour un peu, c'était indécent. les pans de sa chemises, écartés, laissaient révéler des cicatrices, pour la plupart fines lignes blanche, le reste entrecoupait le tout de petites plaies rouges, ce qui ne prouvait d'aucune façon sa bravoure aux yeux du monde...Mais qu'importe, cela n'avait aucune sorte d'importance, après tout...

Ses sens étaient aiguisés plus encore qu'à n'importe quel autre moment dans la journée.

Elle repéra aisément le bruit d'un poing frappant le marbre, sans doute une pierre tombale. Quelqu'un profanait une tombe sans vraiment s'ne soucier, laissant la colère déferler en lui.

Elle glissa telle une ombre jusqu'à la source du bruit, révelant à la pâle lueur que laisait entrevoir un bout de lune, un jeune homme.. un humain.

Ce dernier avait les pans de chemise légèrement écartés, révelant de nombreuses blessures passées.

Elle ne put s-emêcher de se demander ce qui avait causé tant de cicatrices. Mais elle ne s'attarda par sur ses sequelles.

Elle releva son regard vers le visage du mangemort. Il avait les cheveux bruns, les mains souillées par le sang sans pour autant que cela se voit physiquement..

Il oeuvrait pour le Mal, visiblement. Sa conscience était "hantée" par les fantômes sujets de ses crimes sans pour autant qu'il ne les distingue.

Hedwige, ou Evangeline, peut être mêe l'ensemlb,e pouvai(en)t le discerner sans avoir à le voir réellement.

Elle resta silencieuse, le laissant à sa haine vengeresse, provisoirement.

Elle demeura en retrait - de toute manière, que pourrait-elle faire ? S'approcher ? Et pour quoi faire..

Invité

Lysan laissa ses mains rabattre docilement sa chemise sur le haut de son torse, geste autant pudique qu'inutile. Il faisait si froid, en ce moment, qu'il en parvenait presque à oublier ce pourquoi il était là. Il frissonna, imperceptiblement, serra les dents et ferma les yeux en souriant d'un air amusé. Allons bon, les Mangemorts seraient-ils les monstres les plus douillets au monde?...
Néanmoins, il percevait nettement que l'air, tout autour, s'était raréfié, peut-être pour laisser un peu de place à un ou une nouvelle...Nouveau venu...
Le jeune homme écarta suffisamment les jambes afin d'entrapercevoir, imperturbables d'immobilité, les roses. D'un mouvement souple, il se baissa, et les ramassa, puis tandis qu'il les déposait doucement sur la pierre froide, s'aidait d'une main pour se mettre debout. La tête lui tournait légèrement. Autrefois, il y portait une grande attention, l'air de rien, signe qu'il avait soit trop bu, soit qu'il s'était chopé la plus subtile des nombreuses choses qui pourrissent la vie à tout âge: la grippe.
Mais pas aujourd'hui, pas tout de suite...Et certainement pas ce soir. En effet, et bien qu'il soit quasiment impossible de s'y fier en toute âme et conscience, Lysan avait bu. Ce qui ne différait pas vraiment de son comportement habituel, à dire vrai...
Lorsqu'il rentrait du repère, transplanant jusqu'à son appartement, il lui arrivait de ne dîner en tout et pour tout qu'un d'un seul verre d'absinthe.
Alcool et la fois poison qui le tuait à petit feu, dont il sentait encore l'amère saveur, sa langue se collant à son palais, alors qu'il murmurait d'une voix à peine rauque:

" À qui ai-je l'honneur? "

Lui tournant le dos, il eut un doux sourire pour lui-même, enserrant de ses doigts graciles, une baguette magique de bois fin.

Le jeune homme ne paraissait ni très frais, ni très reluisant.
Il ne semblait pas vraiment savoir mettre ses idées en place, et chaque geste qu'il esquissait pouvait lui donner une légère grimace de douleur, suivit par un sourire amusé.

Hedwige eut une brève pensée pour son enfance. Chose qui pourtant était encore rare. Elle faisait tout pour refouler le passé.
Lorsqu'elle était petite, la perspective de construire une vie avec des étrangers ne lui avait pas semblé bien important. A vrai dire, elle ignorait même qu'ils n'avaient jamais été de sa famille, mais des inconnus.

Mais suite au meurtre, et à leur assassinat.. elle eut une breve poursuite avec Kevin.
Aprés avoir appit, par la suite, ses véritables origines.

Ses mutilations furent... regulières. L'idée que quelque chose de ses parents puissent couler dans ses veines la révoltait, et lui donne encore la nausée à ce jour, mais elle se contrôlait.

Ce contrôle lui donnait l'impression de se laisser pourrir...

Beaucoup de personnes tentaient de percer sa carapace. On fouillait dans ses affaires. Elle n'en avait pas les preuves, mais certains signes ne trompaient pas.

Quand elle retournait dans la Tour Interdite, certaines affaires avaient été bougées. Et elle savait très bien que, même magiques, ses affaires ne marchaient pas toute seules.

Et lorsqu'elle avait surprit quelqu'un. Un élève. Ce dernier qui, connaissant son caractère, regardait toujours tout le monde dans les yeux pour leur parler - ce qui était sa plus grande fierté - avait baissé les yeux et bredouillé qu'il était là pour mettre de l'ordre, juste nettoyer le terrain, que les elfes n'osaient pas venir à cet endroit.... bref des excuses fausses et confuses.

Elle ne voulait pas qu'on perce sa carapace, encore une fois.
Elle était lourde, mais aussi vitale. Elle gardait à l'interieur toutes ses pensées les plus secrètes, plein de choses qui faisaient qu'elle résistait à tout ce qu'elle pouvait.

Des fois, l'infirmière de Poudlard venait aussi mettre son nez dans ses affaires. A force elle pesnait que tout le monde était au courant.

Elle avait envie d'aider les gens, elle savait ce qu'elle pouvait faire.

L'infirmière voulait la faire parler. Elle tapait là où ça faisait mal, mais Hedwige tenait bon. Sa patience et son air detaché étaient mis à rude épreuve.

La dirlo et ses complices la disséquaient, observaient tout ses faits et gestes. Cette sensation de surveillance l'etouffait. Elle sortait hors de Poudlard dés qu'elle le pouvait.
Ils en venaient à la surveiller la nuit. Elle faisaient des cauchemars, même la nuit n'était pas tranquille.

La nuit ne l'avait jamais été.
Elle se levait tôt le matin, si la fatigue ne l'écrasait pas littéralement sur le lit. Elle n'arrivait pas à dormir.

L'infirmière lui proscrivait des médicaments.. Hedwige ne voulait pas devenir un zombie. Elle n'en prenait pas. Elle s'ne débarassait dés que l'occasion s'en présentait. A ce qu'il paraissait, ce n'était que des plantes naturelles.. elle n'y croyait pas.

L'infirmière ne prenait pas garde à ses coupures, évitant les qyuestions gênantes. ça fait un temps qu'elle ne les avait pas fait.

Tout cela pour conclure qu'Hedwige était surveilée, et elle se renfermait davantage sur elle même pour empêcher toute intrusion malgré tout. Un meilleur moyen.

Elle revint sur le mangemort. Ce dernier ramassa quelques roses avant de les déposer sur la pierre froide, d'un geste maternel, quoique un peu vacillant.

Il se remit debout, avec difficultés. Il ne se retourna pas vers elle, come s'il n'avait pas noté sa présence. Mais sa voix, rauque et suave à la fois, résonna dans la nuit.

Hedwige fixa le dos de son interlocteur, puis répondit machinalement :

- Cassandra. Cassandra Sandow.

Elle n'avait pas d'identité, ni de personnalité définie, non...
Son âme était dechirée en deux. Elle ne savait plus qui elle était exactement. Elle se perdait dans ses mensonges.

Invité

A l'époque où le Maître, dictateur, et prétendu possesseur de toutes les âmes tourmentées qui constituaient le monde des sorciers, s'élevaient, à la seule lumière de l'horreur, et d'une nuit qui engloutissait quiconque se veut devenir protecteur hypocrite et mal léché à l'instar de Potter, Lysander Eteliante, lui, se retrouvait seul. Orphelin d'une mère qui l'avait ignoré jusqu'à la raison de son existence elle-même, destiné à servir des gens qu'il haïssait, comme un pauvre larbin. Ainsi qu'orphelin d'un frère, qu'on avait délaissé parce qu'il était atteint d'une maladie de Moldu.

Il ne ressentait, cependant, nulle pitié envers ce passé. Il le déchirait, s'en jouait et continuait à survivre malgré tout.
Le jeune Mangemort trouvait son réconfort dans les bras d'inconnus, ensuite, dans leur mort. Il demeurait impitoyable, tranchait la gorge de jeune femmes dont il ne voyait pas le visage, empoisonnait des enfants en leur racontant des histoires pour s'endormir.

Si c'était dans cela qu'il trouvait son bonheur, alors il continuerait, inlassablement...
Toujours enjolivé par ces faux semblants de sourire, esquisse d'un idéal inabordable, le jeune homme tourna les talons, fit quelques pas, sans toutefois connaître le visage de son interlocutrice. Son crâne, malmené par des battements sourds, l'implorait de s'effondrer.

Sa seule hantise, à ce jour, était de s'éteindre d'une mort paisible. Ce qui expliquait vaguement pourquoi il avait voulu se jeter dans la gueule du loup en attaquant Bellatrix Lestrange, le soir de la mort de Sirius Black. Mais cela n'expliquait en rien pourquoi il se couvrait si peu, en ce moment. Sans doute une de ses lubies...Ou distraction passagère. La dernière fois, il se remémorait avoir dormi tout habillé... sa cape devait sans nul doute avoir l'air oubliée, à présent jetée négligemment en travers de son lit défait.

Ses yeux retracèrent lentement les traits de la jeune femme. Sa bouche forma silencieusement des mots, s'entrouvrit, mais il ne s'entendit pas les prononcer. Finalement, c'est avec un certain détachement, et une désinvolture sans pareille que le jeune Eteliante ouvrit ses bras, le vent glacial agitant le col de sa chemise, et dit dans un long soupir:

" Désolé, mais la boutique est fermée... "

Son sourire de lèche-botte menaçait de le submerger, à l'heure ou de nouvelles familles pleuraient ses proies d'un soir, Lysan s'endeuillait de la mort de sa faculté à s'agenouiller au pied d'un maître inexistant à ses yeux. Sa main glissa le long de son corps, au bout duquel ses doigts menaçaient de lâcher sa baguette magique, laquelle l'intéressait peu en cet instant.

Hedwige, au contraire, ne s'amusait pas de son passé, et aurait sincèrement préferé oublier..

De l'incendie jusqu'à ces années à vivre sous une forme qui n'était pas tout à fait la sienne, la lutte qu'elle vivait à chaque instant..

Evangeline était quelqu'un sans cesse sur le qui-vive, dont le moindre mouvmeent représente une menace. Son autre côté, Hedwige, était quelqu'un de psoée, calme, qui prfère parlementer sans rien résoudre à la violence.

Elle maudit pour la millionème fois le sort qui a dechiré son âme en deux qui a fait d'elle une dmei-vampire, pire, une victime.

Evangelin sentait en l'homme un niveau de cruauté élevé. Hedwige n'en n'avait que faire, elle ne jugeait personne par la première impression. Elle apprennait toujours à connaître.

Aucun sentiment de crainte n'embrouilla son esprit, pas encore.

Le mangemort avait un air sinistre, la mélancolie chez lui était une arme. Il avait su retourner ça en une froideur glaciale qui le pousserait à tuer.

Tout comme Evangeline. Elle pensa que c'était surtout son bad côté qui devrait prendre le dessus sur la conversation. Hedwige, elle, ne ressemblait en rien en ce mangemort.

Il referma sa chemise, comme prit par un élan pudique, puis entre ouvrit ses bras, come pour l'acceuillir, avant de souffler avec une pointe de lassitude, que la boutique était fermée.

Une boutique ? Décidemment, seule Evangeline pouvait comprendre.

Seulement les nuages cachaient le ciel, ce qui était tant mieux. Cela ne tournera aps au carnage et au massacre. Mais pour combien de temps cela allait duré ?

- La mienne ne va pas tarder à ouvrir.. marmonna-t-elle en glissant ses mains dans ses phces, regardant le sol d'un air vide.

Invité

C'est là que l'intérêt du jeune homme s'anima. Un rire dédaigneux s'échappa de ses lèvres. Closes, elles peignaient à elles seules les prémices d'un plaisir infini, le sien. Des années à s'en sustenter, des années à se barbouiller les lèvres de sang en croyant que c'était le moindre des maux qu'on lui devait...Si peu de temps à sourire.
Pour un peu, le jeune Mangemort se serait plu à s'entendre évoquer le nom de "la Faucheuse", mais celui-ci était du genre à récolter ce qu'il sème. A cueillir une fleur plutôt que de la piétiner. Il avait aimé la beauté de chaque femme, chaque homme qu'il rencontrait. Mais plus encore, il avait aimé les tuer. Son seul péché était de s'affabuler sur ses propres intentions.

Bien sûr que si, quand le Maître l'ordonnait, il appréciait d'obéir...contrairement à ce qu'il pensait.
Les courts mois qui avaient succédés à son élévation au milieu des hommes en tant qu'Auror lui avaient appris combien on pouvait se tromper sur une personne. Le jour où il s'était essayé à en faire l'expérience sur Adhen, ce dernier s'était jeté sur lui, poignard au poing. Depuis, il évitait de se soucier de ce genre de choses. Les principes sont les principes...mais quelque chose lui murmurait à cet instant que cette jeune femme n'avait pas l'air aussi innocente qu'il le croyait.

Un réflexe, certainement pas...Un geste de pure inconscience plutôt, réveilla ses jambes, et le vent aidant, le corps de Lysander se sentit naturellement attiré vers la source de ces encombrantes idées.

Il y avait indéniablement quelque chose de malsain en lui. De séduisant, attirant, aussi...Pourtant, quoiqu'il fasse, le malaise prônait sur toutes les caractéristiques différentes le composant. A la manière d'un mélange dangereux...Ils se bousculaient, attendaient le bon moment pour le submerger et faire de lui le Mangemort que l'on devine au détour d'un regard voilé.

Le jeune Eteliante marchait, écrasant les branches sous ses chaussures, ses vêtements rapidement enfilés dévoilaient malgré eux la carrure d'un garçon malade qui reprenait peu à peu du poil de la bête... c'est que la plupart des gens qu'on l'envoyait finir en vitesse avaient le même âge, quand ils n'étaient pas plus vieux...Et étant donné qu'ils ne se doutaient de rien, venant de sa part, la peur les faisait courir très vite...

Cela l'aidait grandement à effectuer son besoin quotidien de sport.
Finalement, Lysan vint à se pencher doucement sur la jeune femme. Il ne le regardait pas directement, plongeant à son tour ses mains dans ses poches tandis que ses yeux, unique éclat dans toutes cette noirceur, coulaient sur son joli minois d'ivoire.

" Ouvririez-vous la bouche, pour moi? "

Le plus difficile à admettre...c'est que ces années d'études d'Auror...Lui avaient servis à quelque chose.

Cette phrase eut au moins don d'animer de nouveau le mangemort.
Il avait visiblement un passé sombre, mais plus terni encore par la quantité de meurtres qu'il a fait...
Heureusement, ou malheureusement peut-être, il ne se préoccupait pas de fermer son esprit.

La vampire pouvait capter ses pensées. Ses souvenirs. Ce dernier avait pourtant lui même des instincts vampiresque sans en être un.
Il absorbe la vie des autres et aime peindre ses lèvres du sang de ses victimes.

Peut-être le résultat d'une enfance tourmentée qui avait fait de lui ce qu'il était. Ou une éducation tyrannique de la part de ses parents... s'ils étaient encore en vie.

Seul le jeune homme en question pouvait mieux savoir que quiconque sur sa vie.
Cet homme pouvait apprécier une fleur, son odeur, sa beauté, mais plus encore, il semblait surtout animé par l'envie de la briser, la détruire...

Chacun trouve sa passion dans ce qu'il est. Evangeline vivait, aimait la destructon, et surtout, aimait faire souffrir tout ces piètres mortels... pour une bien vieille histoire de vengeance qui a tourné bien loin...

Il est étrange de devoir dire "Hedwige" pour une part, et "Evangeline" pour une autre, parce qu'aprés tout, les deux âmes n'étaient-elles pas reliées ?

D'ailleurs, auparavant, Hedwige avait une seule et même âme.. mais on le lui avait dechirée, cette âme, sectionnée en deux...
La plus bénefique en souffrait, la plus maléfique s'en vengeait, aussi bien pour cet affront que pour une histoire plus lointaine encore vécue.

L'homme paraissait bien mystérieux, sombre, ténebreux, et un seul coup d'oeil vers sa manche avait suffit à confirmer sa pensée.
Un partisan de son maudit père.

Parfois, elle comprenait comment Voldemort parvenait à se faire des alliés. Dingue comme ils peuvent lui ressembler.

Au début, elle avait osé penser que si les mangemorts étaient ainsi, c'était par la souffrance et la haine,e t qu'on pouvait les guérir.

Mais elle s'était vite rendue compte que la triste réalité était autre.
On ne pouvait, pas toujours, les guérir.

Désormais, elle même répandait le chaos sur son passage, en étant plus tout à fait elle même, lorsque la lune est pleine, ce qui donne un vrai carnage.

Et elle avait aussi decidée d'affronter l'autre camp. Bien que des entorses lui soient permises.. aprés tout, elle était un peu les deux à la fois, le bien, durant le jour.. le mal, le soir.. et puiss es origines la poussait à être une serpentarde, son caractère à être gryffondor.

Il ne faut pas croire que certaines caractéristiques d'elle même n'appartiennent aucunement à serpentard. Elle pouvait se montrer froide et distante.

Son alarme interne lui avertit que si le mangemort s'approchait, ce n'était sûrement pas pour un but innocent.
Mais elle ne bougea pas, contrairement aux précedentes victimes du jeune homme.

Pas d'un millimètre. Elle regardait le Mal, dans les yeux. Comme pour Severus.

Cet homme finit par se pencher vers elle avec une douceur surprenante pour quelqu'un de sa sorte.
Mais apés tout, les mangemorts n'étaient pas que des brutes épaisses.
Certains, plus sournois et rusés, se faufilaient de partout. Comme un serpent.

La demande du jeune homme lui fit arcquer avec légereté les sourcils.
On peut dire aussi qu'il était imprévisible.

Méfiante, elle dmanda prudemment :

- Pourquoi ?

L'inconvenient, avec le verbe parler, c'est que pour prononcer quelques mots, la bouche, automatiquemet, s'ouvrait.

» escapade nocturne { PV: Lysander]