¤ Le Bal de Noël ¤

Hedwige dessera lentement ses doigts de l'emprise de la capsule alors que Fleur la lui déroba avec rapidité, comme si elle craignait que celle ci ne la fourre soudain dans sa bouche et croque dedans pour mourir dans les secondes/minutes qui suivent.

Elle resta silencieuse, alors que la jeune femme tentait de lui faire remonter la pente, devenue affreusement glissante pour elle... elle avait perdue l'espoir de trovuer sur cette route oblique un simple branchage où elle pouvait s'accrocher quelques instants.
Et même si elle y croyait encore, cela ne feraque retarder la chute.... son existence avait debutée morne et elle finira certainement comme tel....

Hedwige baissa légèremnt la tête. Elle, pas mauvaise ? Elle avait finit par croire que si. Combien d'agressions ont eut lieu à Poudlard depuis son arrivée ? Combien de blessé, et pire, combien de mort ? Combien de souffrance, autant aux autres qu'elle... Evangeline se nourissait, comme une sangsue, de toute ces souffrances et l'attiser en hane déferlante ravageant tout sur son passage.

Hedwige aussi pouvait parfois s'emporter dans sa douleur, et désirer la mort, ou celle des autres.. le désir de tout casser... de se venger de la vie... de se venger de certains hommes en le faisant sur d'autre... de repousser toute race masculine par les tourments de son passé...
Mais cette vague de souffrance, elle parvenait à l'enfermer au fond d'elle, à la maîtriser... et elle se rongeait de souffrance à l'interieur d'elle-même, en silence.

Depuis qu'Evangeline avait tué Calyspo, tout le monde lui tournait le dos et la rejettait.. attisant sa douleur, plus forte que jamais...
Mais Fleur est allée vers elle, celle qui avait le plus souffert de la mort de son élève... et elle s'occupait d'elle comme d'une mère.

Cela ne fera pas changer Hedwige, mais cela réchauffa lentement son coeur glacé... et ce dans tout les sens du terme puisque cette dernière déposa autour de son cou une chaude écharpe.

Un temps de silence. Muette. Immobile. Puis, lentement, un sourire, très pâle, très faible, mais un sourire tout de même, se dessina sur ses lèvres.

Fleur fit un large sourire en voyant Hedwige sourire.

Elle lui dit :

Parfait...je vois que vous êtes sur la bonne voie...Je vois que vous souffrez...cela ne doit pas etre facile d'etre considérée comme une meurtrière...Mais au fond de vous, vous savez que vous n'en êtes pas une.

Sortez de votre esprit les idiots qui vous font mal en vous voyant telle qu'Evangeline.

Elle regarda Hedwige.

Pensez y. La jeune fille que j'ai devant moi est une jeune fille exceptionnelle.

Je pense que nous pouvons rentrer maintenant.

Elle lui fit un petit clin d'oeil.

Le sourire d'Hedwige s'effaca quelque peu, non pas qu'elle avait été offencée ou contrainte dans ce geste mais pour elle, offrir son sourire à quelqu'un était très rare et malgré tout elle ne réservait le flot de sourires gratuit qu'à Harry lui-même.
Elle se contenta de baisser légèrement la tête. Elle avait honte de se lamenter ainsi. Elle n'était pas la plus à plaindre ici.

- Celle qui a souffert le plus et qui souffrira toujours est Calypso... c'est elle qu'il faut plaindre. Moi je ne suis qu'une meurtrière.. ce n'est peut-être pas moi qui l'ait tué mais techniquement je l'ai fait de mes propres mains.. et je tenais son coeur...

Sa voix flancha, elle détourna les yeux pour effacer discrètement une larme.

Une jeune fille exceptionnelle.... l'était-elle réellement... elle n'était qu'une bâtarde de Voldemort même pas capable de contrôler sa seconde partie, une schizoprhène qui a commit un meurtre et qui mérite amplement le châtiment d'exil....

Elle regarda vers l'ouverture du balcon avec une pointe d'apréhension. Si elle refsuait d'y aller, c'était parce qu'elle avait peur. Peur de voir de nouveau Calypso la poursuivre.

Elle n'avait parlé à personne du fait qu'lele était hantée jour et nuit.

Aussi, pour ne rien laisser paraître, elle se tourna vers Fleur et acquiesca maladroitement.

- O.. oui... allons-y...