[oct]Une rencontre prévue depuis longtemps (libre)

Nouvelle lune, pas d'étoiles, vent glacial. Personne de sensé n'aurait mit un pied dehors par ce temps. Trois personnes avaient pourtant bravé ces conditions climatiques extrèmes. Tout au moins, trois silhouettes avaient osé braver ces conditions. En effet deux d'entre elles semblaient flotter à quelques centimètres du sol et la troisième paraissait glisser sur ce sol. Ce troisième "être" avait une baguette tendue devant lui. Son visage était caché par un masque de ferouvert en simplement trois endroits : deux fentes pour les yeux et une fente pour la bouche. Le sorcier, aussi étrange était-il s'en était bien un, marchait en tête de ces deux autres créatures. Autour d'elles l'air était encore plus froid et elles laissaient échapper un sinistre râle. Elles possédaient chacune une cagoule en lambeaux et des main putréfiées sortaient de la robe déchirée. Le sorcier fit un geste vers l'immense lac de Poudlard :

- Toi. Là-bas.

L'un des deux détraqueurs se déplaçat lentement vers une magnifique pierre plate, blanche. a en voir la taille et la forme il s'agissait évidemment d'une tombe. Les deux détraqueurs se tenaient près à agir si quelqu'un avait eu la stupide idée de sortir par cette nuit. Pendant ce temps le sorcier agita sa baguette. Un éclair fusa sans bruit sur la pierre pure, elle se déplaçat de plusieurs centimètres, en silence. Plusieurs centimètres qui semblaient mettre une éternité à se libérer. Finalement la pierre avait découvert un trou dans lequel, un corps. Un murmure sortit du masque :

- Mon maître te salut Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore.

Il prit sa baguette de l'autre main et s'accroupit lentement avant de tendre sa main nouvellement libre vers le corps. Sous les mains croisées du cadavre se trouvait un morceau de bois, fin, long, une baguette magique. Le visage du sorcier, s'il n'avait pas été couvert aurait certainement affiché le plus grand sourire possible. Lorsque ses doigts gantés agripèrent la baguette il souffla, comme s'il s'adressait au cadavre :

- Merci Geena. Merci mille fois.

Il ne resta pas à observer le cadavre, il fourra la nouvelle baguette dans sa robe et referma la pierre d'un mouvement de sa propre baguette. Il examina un instant la pierre blanche, plate, souillée de façon invisible. Le sorcier se retourna, fit un signe aux détraqueurs et dessinant des grands symboles avec sa baguette afin de disparaître comme il était venu, sans bruit ni traces visibles.

Galopant vers la tombe de Albus, un immense Shire argent traversa le parc du chateau. Ses sabot matelaient le sol lourdement sans pourtant laisser la moindre trace derrière lui. Sa crinière flottait dans l'air au rythme de son golap. Ses muscles se contactaient et se relachaient à chaque mouvement. La puissance.

Le patronus chargea sur les détraqueurs, les chassant du chateau, repoussant le froid. Puis le cheval vit volte face et se mit au trot. Il se dirigea vers une silhouette féminine qui s'approchait doucement de la dernière demeure de l'ancien directeur de Poudlard.

Le Shire s'arrêta au niveau de l'étrangère; diffusant sur son visage un douce lueur argenté. C'etait Prisca Darkane.

Le sorcière souriait d'un air narquois en caressant doucement l'encolure de sa patronus. Un Shire. Le plus puissant cheval du monde. Animagus, cette chose était la sienne.

Elle s'adressa a Tom de sa voix grave et voilée.

-Belle nuit n'est ce pas ? J'aime les soirs de nouvelle lune... La magie y est souvent forte...

(exemple de Shire : http://simplymarvelous.files.wordpress.com/2007/08/england-grey-shire-500.jpg

Le sorcier s'arréta dans ses mouvements lorsqu'il vit les détraqueurs s'enfuire en volant au loin d'un énorme patronus. Il regarda la sorcière à travers son masque. Son regard se dirigeat vers le bras gauche de la nouvelle Inquisitrice puis le masque fit un signe verticale. Le sorcier relevat brèvement sa manche gauche. Sur son bras était tatoué un crâne avec un serpent lui sortant de la bouche. Secouant le bras vigoureusement la manche cacha de nouveau le dessin.

- La magie est toujours forte. C'est en cela que les sorciers sont supérieurs aux Moldus et aux insignifiants Cracmols.

Le masque se tourna vers le ciel où les détraqueurs avaient fui.

- Pourquoi avez-vous fait partir mes compagnons mademoiselle ?

La voix froide du sorcier était maintenant ponctuée d'une teinte de reproche. Il reprit de nouveau sans attendre de réponse à sa question :

- Je pense que cela ne serait pas intéressant qu'Il sache que j'ai été retardé. Aussi je pense que je vais quitter ce parc et aucun de nous deux ne risquera d'agir dans une affaire qui ne le regarde pas.

La froideur de la voix parraissait d'autant plus naturelle qu'il n'y avait aucune menace dans ses paroles. Le sorcier posait juste un fait. Si l'un des deux faisait quelque chose cela ne pourait que nuire au final.

Prisca Darkane sourit et lança sa remarque d'un ton doucereux.

-C'est vrai.

Tenant toujours sa baguette de la main gauche, sa main maîtresse, prisca se tient sur ses gardes. le sorcier laissait transparaitre de lui une forte influence magique. Rien qui ne puisse cependant effrayer la serdaigle. Cette emanation n'etait rien compré a celle de Lord Voldemort. Elle compit quand cette homme n'etait qu'un pion. Un pion relativement puissant mais un pion tout de meme. Un peu comme elle.

-J'aime l'intimité...

Elle sourit d'avantage.

-De qui voulez vous parler ?

Prisca n'avait pas l'intention d'agresser l'étrange sorcier pour le moment. Elle voulait parler et aussi recuperer ce qu'il semblait avoir volé Mais elle se doutait cependant que cela ne se fasse pas dans la douceur.

Cette fois le masque se déplaçat lentement de gauche à droite. Le sorcier rangea soigneusement sa baguette, laissant ses doigts gantées filer dans le vent froid et violent. Les Détraqueurs n'étaient plus là mais le temps restait le même. A vrai dire il n'en était que plus violent car entièrement naturel. Le sorcier fixa Prisca de son regard masqué avant de relever de nouveau sa manche gauche, révélant le tatouage :

- Je pensais que vous auriez compris ou que vous l'auriez au moins remarquée la première fois. Il n'est pas malin de la montrer trop souvent en ces lieux.

L'homme désigna d'un geste de la tête la pierre blanche et, à première vue, si pure qui recouvrait le corps profané d'Albus Dumbledore.

- Maintenant que vous avez, j'espère, comprit de qui je parle je peux vous dire que je ne vais pas rester. J'ai quelque chose à lui donner.

Comme pour illustrer ses dires le sorcier sortit la baguette qu'il avait récupéré dans la tombe de l'ancien directeur de Poudlard. Il ne la laissa pas longtemps sortie et la renfoui de nouveau dans l'une des nombreuses poches de sa robe.

[hj : Dsl, vraiment minable mais j'ai le cerveau en compote pomme/bannane]

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