Sèche les cours xD

Elyrah entra dans la bibliothèque déserte. Elle passa devant la bibliothécaire à qui elle jeta un regard noir. Celle-ci lui rendit bien avec un :

Depuis quand on se balade avec une guitare sur le dos mademoiselle ? Je croyais que les Serdaigles étaient des élèves sérieux pourtant …

Elyrah se retint de lui dire qu’elle ne se souvenait pas que les harpies portaient des lunettes, mais, n’ayant pas spécialement envie de se faire jeter de la bibliothèque pourqu’on découvre que la Serdaigle séchait son cours de botanique … La jeune fille chercha donc une table le plus loin possible de cette … très chère bibliothécaire, posa sa guitare à coté d’elle et s’assit. Bon, maintenant qu’elle était assise ici, il fallait attendre 1h30 le temps que les autres finissent leur cours de botanique … La Serdaigle posa sa tête entre ses bras croisés. Quelle bonne idée avait elle encore eue … Et puis d’abord, pourquoi son réveil la haïssait il à ce point ? Qu’est ce qu’elle avait fait de mal ? Bon, d’accord, il avait fait quelques vol planés à travers le dortoir … Et il avait aussi traversé la fenêtre … Et pris deux ou trois bains dans le lac … Elyrah soupira. Elle chercha dans sa tête ce qui l’avait poussée à venir dans la bibliothèque plutôt que d’aller se balader dans le parc …
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!! Elyrah se leva en sursautant et en tomba de son lit. C’était la première catastrophe du matin, et la Serdaigle allait les accumuler … Après s’être difficilement relevée et s’être longuement interrogée sur le fait que le sort s’acharnait contre elle, Elyrah entreprit de descendre dans la grande salle. La Serdaigle réussit d’ailleurs une magnifique arrivée triomphale en entrant et en s’écrasant lourdement contre le carrelage froid dans un splendide BLAM ! La jeune fille, un peu découragée mais rien de bien méchant, fila s’asseoir à la table des bleus et bronzes, qui était presque vide.

**Mais pourquoi il y a personne ? Ils sont tous malades ou quoi ? A croire que je me suis levée en retard … Pourtant, mon réveil marquait bien 9:00 … C’est pas logique … On a bien cours de botanique à 10h nan ? Si ? Bon, bah j’ai le temps alors.**

Et du temps, elle allait en avoir puisqu’en remontant à la salle commune, Elyrah eut droit à un :

Mais qu’est ce que tu fiche ici feignasse !!! J’te rappelle qu’on a cours de botanique à 9h !!!!

De la part d’une fille de son dortoir. La Serdaigle soupira en entrant dans la salle commune. Celle-ci était inoccupée, à part par un première année qui tentée désespérément de finir un devoir de potion. La Serdaigle soupira en montant dans son dortoir.

**Bon, allez, une matinée entière de repos ca fait pas de mal hein ^^ De toutes façons, personne saura que je fais Poudlard buissonière et puis, Mme Choucroute [remarquez le surnom affectueux donné à Mme Chourave de la part d’Elyrah. On sent tout de suite qu’elle adooooooooore la botanique …] déteste qu’on arrive en retard et elle va encore me demander de montrer comment on dépotte une mandragore et j’vais encore à moitié tomber dans les pommes et … Bon, pas grave, j’vais passer la matinée à rien faire ^^**

Et c’est ainsi qu’Elyrah Teed, 5ème année à Serdaigle, future délinquante qui sèche les cours, délaissa son uniforme pour enfiler un jean troué et un tee shirt, poser sa guitare sur son épaule et se diriger d’un pas décidé vers le parc. Seulement, à peine la Serdaigle eut elle ouvert le grande grande grande porte d’entrée de Poudlard qu’elle la referme de suite.

**De … de … dehors … °@$£¤#* j’avais oublié qu’ils faisaient botanique directement dans le parc. Et sin je remonte à la salle commune, je vais me faire attraper par Peeves, je l’ai entendu siffloter et … Oh !!! galère T___T **

Elyrah pris donc son courge à deux mains et, sa guitare toujours sur l’épaule, se dirigea vers la bibliothèque sous prétexte de « faire un devoir de potion. »

Voilà, nous en étions restés là je crois non ? Donc, Elyrah s’était assise et avait désespérément chercher quelque chose à faire. Un bon quart d’heure avait passé avant qu’Elyrah ne trouve l’Idée du siècle.

**Mais oui !!! Je vais lire un livre !!!**

Original dans une bibliothèque … Le Serdaigle se mit donc en quête de trouver un livre interessant. Mais c’était sans compter ce très cher et vieux hasard qui fit qu’en tournant entre deux rayons, Elyrah se retrouve soudain le nez contre la moquette poussiéreuse.

Oh !!! Je suis euh … désolée, euh … vraiment désolée je .. je … je … désolée…

Bafouilla la Serdaigle en se relevant.

L'avantage de n'avoir eu que 4 buses à ses examens est le temps libre qui en découle. Ainsi vont donc les journées de James Alem, peu souvent en cours, fréquemment à ne rien faire. Son trop plein devient même parfois un fardeau tellement il a du mal à se trouver des activités divertissantes. C'est dans un de ces grands moments de désuétude que se trouva James ce jour là, cherchant désespéremment à s'occuper. Après avoir fait une petite grasse matinée jusqu'à dix heures il descendit aux cuisines chercher de quoi petit déjeuner; il fut servit comme un roi par les elfes de maison et lorsque dix minutes plus tard il en sortit, c'étaient les bras pleins de tarte à la mélasse.

*Hum, que vais-je faire maintenant? Je pourrai retourner voir les elfes de maisons. Oui, mais bon si un membre de la brigade passe par là je suis bon pour les coups de fouet moi! Et je n'en suis pas fan!*. Il décida d'aller consulter les volumes, si souvent négligés de la bibliothèque mais fut repoussé à l'entrée par la redoutable Mlle Pins.

-"Pas de gâteaux dans la bibliothèque!!" dut-il écouter vociférer la vieille bibliothécaire.

-"D'accord, mais je reviendrai" répondit le jeune homme d'un ton menaçant et il partit s'assoir sur le grand escalier, à côté d'une armure poussièreuse et mangea. Puis il sortit sa baguette de sorcier de sa robe et d'un sort anima l'armure dont les pièces se séparèrent.

-"Messieurs, dit James en s'adressant aux nombreuses pièces de l'armure qui s'étaient désormais mises en ligne, vous n'êtes plus propres. C'est intolérable, les elfes ne font plus le travail pour lequel on ne les paie pas. Aussi ai-je décidé de cirer l'un d'entre vous, mais lequel? Une seule façon de départager: choisir le meilleur élément, le premier d'entre vous qui arrivera au premier palier de marches aura gagné son cirage, pour les autres, tant pis. A vos marques, partez!"

Toutes les parties s'élancèrent à l'assault des marches. La premère marche élimina d'un coup les 3/4 des participants, seuls le gant droit et le heaume, prenant appui de sa visière pour monter les marches réussirent à en atteindre la deuxième. C'est au coude à coude que les deux grimpèrent les marches restantes, peu à peu leur progression se fit de plus en plus lente du fait de la fatigue mais le gant finit par l'emporter. James alla le chercher sur le palier, souleva le vainqueur et d'un coup de baguette le rendit étincelant, sur quoi il réassembla l'armure. *Bon ce n'est pas tout de s'amuser, allons lire ce bouquin sympa que j'avais vu la dernière fois*. Il fit son retour à la bibliothèque et se mit à flanner au grès des étagères. C'est alors qu'une jeune fille, fort charmante par ailleur, le heurta de plein fouet. Celle-ci se mit à bredouiller des excuses inintelligibles ce à quoi James répondit d'un ton nonchalant:

-Ah oui? Vous m'en direz tant...

La bibliothèque a la priorité de toujours rendre James rêveur. Que de souvenirs lointains renfermait-elle entre ses étagères poussiéreuses: ses premières années à Poudlard où, tout émerveillé, il restait des heures à contempler les milliers d'exemplaires que la bibliothèque contenait, son empressement à les feuilleter et à les ramener au dortoir le soir venu pour ne pas s'en séparer, la connaissance qu'il y fit d' Elisabeth... Mais voilà, ces deux dernières années chacune de ses excursion dans cette pièce chère à ses yeux était prétexte à sans cesse se faire bousculer à tout va par des muffles qui en plus se mettent ensuite à lui faire la conversation, ce qui l'interrompt dans sa rêverie. Cette fois-ci James se décida à se venger de la fatalité qui veut que cela arrive à chaque fois en s'en prennant à la pauvre serdaigle qu'elle avait prit pour instrument de son courroux. Cela lui vint en tête dès qu'elle l'avait bousculé, comme une évidence. Il se creusa la tête à la recherche de quelque chose à lui faire, en vint, James ne put se résoudre à malmener une si douce et si timide jeune fille. Ce n'est que lorsqu'il vit le véritable visage de la serdaigle (une peste sans aucun doute), qu'il se décida à passer à l'offensive.

- Madame, Madame, s'adressa James quasiment en braillant à la bibliothéquaire. Elle vous a traité de vieux parchemin usé qui sent le roblochon.

Lorsqu'il vit Mme Pins se lever et aller en direction de la jeune fille, il s'écarta du futur lieu du crime et alla déambuler tranquilement entre les étagères jetant des coups d'oeil de temps à autre pour vérifier et corriger si nécessaire le bon déroulement de la scène.
Après un quart d'heure de hurlements hystériques, de malédédictions portées sur la famille Teed, de banissement de la bibliothèque suivis de plates excuses de la serdaigle, la tempête s'apaisa et sous les regards des étudiants de la bibliothèque l'une reprit place à son bureau et l'autre se cacha le visage derrière un livre. Lorsque l'attention qui lui était portée s'évanouit Elyra regarda dans tous les sens à la recherche de James puis l'ayant trouvé, elle se dirigea vers lui à grandes enjambées, l'air furieuse.

Elyrah soupira profondément. Elle avait, de peu, évité LA catastrophe de la journée. La Serdaigle s’apprêtait à rejoindre sa guitare à la table quand …

Madame, Madame, Elle vous a traité de vieux parchemin usé qui sent le reblochon.

Le sang de la Serdaigle se glaça dans ses veines. Pendant un très court instant, elle resta plantée là, immobile. Elle entendait déjà les talons de la vieille femme qui claquaient sur le sol malgré l’épaisse moquette poussiéreuse de la bibliothèque. Elyrah se retourna d’un coup, les yeux remplis de larmes. Les cris de la vielle bibliothécaire se rapprochaient à une vitesse alarmante, mais Elyrah ne bougea pas pour autant, fixant toujours celui qu’elle avait maladroitement bousculé de ses grands yeux noirs remplis de larmes.

Soudain, Mme Pins débarqua au tournant d’un rayon. Elle s’arrêta à deux mètres de la Serdaigle, et la dévisagea d’un regard furieux. Elyrah eut un léger mouvement de recul.

Vous !!!

Hurla-t-elle en pointant son vieux doigt fripé sur la pauvre Serdaigle. Elyrah attrapa rapidement le premier livre qui lui tomba sous la main et la plaça devant son visage juste à temps pour éviter un gros dictionnaire qui fit un vol plané et passa à 2 centimètre de la tête de la 5ème année terrorisée. Elyrah baissa un peu le livre de manière à pouvoir voir Mme Pins arriver à toute allure et posé le même doigt qu’elle pointait sur Elyrah tout à l’heure sur le front de la Serdaigle. Elyrah remarqua que son chignon s’était à moitié défait et pendait lamentablement dans le coup de la vielle femme. La Serdaigle recula de nouveau de quelques pas.

Comment osez-vous venir foutre le brin dans MA bibliothèque !!! J’y ai passé 40 ans de ma VIE !!! Vous n’êtes qu’une sale petite PESTE IRRESPONSABLE ET ORGUEILLEUSE !!!
Mais … Mais je …
PAS DE MAIS !!! VOUS ETES COMME VOTRE PERE !!! VRAIMENT CORROMPU ET INCORIGIBLE !!! OUI, JE M'EN SOUVIEN !!! EMMILIEN TEED !!! LE CAUCHEMARD DE LA BIBLIOTEQUE !!! QUI AURAIT CRU QUE CA CHERE PETITE PESTE DE FILLE VIENDRAIS ICI AUSSI !!! J’ESPERE QUE VOUS AUSSI VOUS FINIREZ A ASKABAN !!! MAIS QUI A BIEN PU ME FOUTRE UNE FILLE PAREILLE !!!
Je suis désolée je …
DESOLEE !!!! DESOLEE !!! CA VOUS POUVEZ L’ETRE, DESOLEE !!! VRAIMENT !!! VOUS NE PENSEZ QU’A VOUS ET J’ESPERE BIEN QUE VOTRE MAUDITE FAMILLE ET VOUS-MEME FINIREZ EN ENFER !!!
Oui … sûrement mais, pouvez arrêtez de …
ARRETEZ DE HURLER ?! NON JE NE PEUX PAS !!! JE SUIS HORS DE MOI !!! JE VOUS BANNIE DE MA BIBLIOTHEQUE !!!

Elyrah remonta le livre pour éviter un nouveau projectile et surtout pour se cacher des postillons de la vieille femme. La Serdaigle chercha des yeux le garçon de tout à l’heure. Celui avait bel et bien disparut dans les rayons. C’était la meilleure celle là ! D’abord il hurlait des choses fausses et ensuite il s’enfuyait pour éviter l’orage, la tempête même.

… ET J’ESPERE M’ETRE BIEN FAIT COMPRENDRE !!!
Oui … oui … évidemment je … désolée de … vous avoir euh … importunée …
C’EST CA !!! SOYEZ DESOLEE !!! NE REMETTEZ PLUS JAMAIS LES PIEDS ICI !!!! JAMAIS VOUS M’ENTENDEZ !!!! JAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIS !!!
D’accord …

La bibliothécaire fit demi-tour. Elyrah soupira en reposant le livre sur son étagère. Elle regarda la couverture. « Les malheurs de Sophie »

**Les malheurs d’Elyrah ouais …**

La Serdaigle soupira une nouvelle fois. Elle ne s’était pas énervée … Pour une fois… Elyrah allait rejoindre sa table quand elle aperçut un visage familier tourner entre deux rayons. Le garçon de tout à l’heure !!! Elyrah fonça droit vers lui. Elle sentait la colère monter en elle. La Serdaigle sortit sa baguette et la pointa sur le nez du garçon.

Toi !!! Pourquoi t’a fait ça ? Qu’est ce que je t’ai fait ? J’peux savoir ? Ok j’t’ai bousculé, mais j’me suis excusée nan ? Et puis d’abord, pourquoi tu … tu …

Les yeux de la Serdaigle virèrent au noir complet. Toute gentillesse et timidité semblait avoir quitter son corps. Elyrah, la baguette toujours collée au nez du Gryffondor, d’après son blason, hurla à moitié :

Expéliamus !!!

Le garçon fit un bon de quelques mètres pour entrer en collision avec un rayonnage de bibliothèque. Elyrah se rapprocha de l’endroit ou le rouge et or était tombé. Elle le fixa un instant de ces deux yeux, si on pouvait appeler ça des yeux, noirs et le repointa de sa baguette. Elle eut un rictus et dit d’une voix à la fois calme et posée :

Expel …

Le sort lancé par Elyrah envoya James valser contre une étagère de la bibliothèque. Celle-ci s'écroula sous son poid et s'écrasa au sol. Le bruit de la chute se répercuta sur les murs de la bibliothèque de telle manière que l'ampleur en fut multipliée et qu'il devint assourdissant. James eut peur de s'être cassé la colonne vertébrale mais il se rendit compte que ce ne fut pas le cas et commença à se relever lorsqu'il entendit Elyra prononcer une nouvelle formule, la baguette toujours pointée vers lui. Par réflexe il se déplaça d'un roulé-boulé ce qui fit que le sort l'évita, mais de peu. James se releva péniblement en s'appuyant sur son genoux. Des centaines de livres étaient désormais éparpillés sur le sol et des pages détachées de leur support voletaient avant d'atterrir doucement sur le sol. James poussa un soupir. Il sortit sa baguette en bois d'érable de la poche intérieure de son blouson et d'un sort reconstitua les livres puis les remit à leur place. Il prit un air menaçant, s'approcha de la serdaigle et lui cria:

- Mille chapeaux mais fais attention! Tu sais que certains de ces bouquins ont plus de 500 ans et ont été donnés à l'école par ses fondateurs. Ils recèlent des choses dont tu n'as même pas idée et que tu ne comprendras sans doute jamais. Tu ne comprends pas ça dans ton petit crâne de gobelin. Fallait s'y attendre aussi, à enseigner à des gamines qui n'ont même pas encore perdu leur dents de lait, à quoi est-ce qu'il s'attendaient.

Cela ne lui fit pas plaisir de dire ça à cette pauvre serdaigle, mais celle-ci l'avait poussé à bout. Toujours de mauvaise humeur malgrès qu'il se soit défoulé sur Elyrah, il prit un livre au hasard sur une étagère et s'installa dans une table du fond pour le feuilleter.