Last School - Ou fini la réalité? Ou commence l'illusion?
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 Un petit caillou sous la chaussure [PV Thamyris Nymphalide]

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AuteurMessage
Eden Lindley
Serpentard, 5eme année
Serpentard, 5eme année
Eden Lindley


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Date d'inscription : 21/02/2008

Un petit caillou sous la chaussure [PV Thamyris Nymphalide] Empty
MessageSujet: Un petit caillou sous la chaussure [PV Thamyris Nymphalide]   Un petit caillou sous la chaussure [PV Thamyris Nymphalide] I_icon_minitimeJeu 21 Fév - 22:15

Eden marchait. Vite. Elle avait beaucoup de choses à faire cet aprés midi. Et puis, aucune envie de flâner, elle n'était pas la pour ça. Ravie d'avoir quitter le château et de se dégourdir les pattes, la demoiselle allait d'un bon pas. Le gravier crissait sous ses pieds et elle ressentit soudain une légère douleur au talon. Elle s’immobilisa et regarda sous sa semelle. Visiblement, ses convers venaient de rendre l’âme. Du moins la semelle de la chaussure gauche l’avait décidé.
Eden soupira.


Et merde…

Elle s’appuya contre le mur d’un établissement dont l’enseigne pendait lamentablement, et retira le gros caillou pointu qui avait osé traverser sa chaussure. Un minuscule petit trou laissait apparaître une chaussette noire.
Eden reposa le pied à terre et observa minutieusement l’objet du crime. Un petit gravier de rien du tout, légèrement pointu d’un côté… Un objet ridicule, tout petit, mais qui allait lui jouer des tours. L’air rentrait désormais par ses chaussures, elle allait prendre l’eau, ou pire ! Prendre froid ! Et elle serait malade pour la prochaine sortie qu’elle n’avait aucune envie de rater ! Beaucoup de chose à faire.
Eden sourit. Peut être qu’elle exagérait légèrement… Un simple petit trou ne pouvait pas être responsable d’autant de maux.

Elle serra la petite chose au creux de sa main, puis la laissa tomber à ses pieds. Elle releva la tête et inspira une grande bouffée d’air. Il ne faisait pas si froid ce week end là. Le temps était gris pourtant, pas de soleil au rendez vous, mais l’air n’était plus rafraîchi par le pénible vent qui avait soufflé toute la semaine.

Vêtue de son manteau noir et de l’écharpe au couleur de sa maison, Eden reprit sa marche. Les rues de pré-au-lard étaient presque désertes. Etrange pour un samedi après midi, quand on sait que la plupart des élèves aimaient faire leurs courses dans les petites boutiques de la ville. Effrayés par les gros nuages qui pointaient le bout de leur nez ?
Peut être. Eden aimait bien la pluie. Tant pis si elle devait rentrer trempée. De toute façon, plus couverte ou pas, avec un trou dans sa chaussure, elle aurait eu les pieds mouillés.
Elle haussa les épaules et jeta un œil à ses chaussures. Cela faisait deux ans qu’elle les portait. Elle ne s’était toujours pas résolue à s’habiller comme la plupart des filles de son âge. Beaucoup à cette époque de leur vie affectionnait les petites jupes très courtes pour montrer leurs jolies jambes. Eden gardait ses vieux jeans usés. Elle portait les même depuis quelques années, puisqu’elle ne grandissait pas, autant que ça serve. Montrer ses jambes aurait été stupide, elle savait bien que ce n’était pas son principal atout. La demoiselle avait de longues jambes pour sa taille, certes. Cela aurait pu être un atout. C’était sans compter sur les deux canes qui la portaient chaque jour. Elles étaient trop maigrichonnes pour être aguichantes. Deux baguettes, musclées certes, mais vraiment pas épaisses, qui la portait chaque jour, et étaient marquées par un nombre incalculable de bleus et écorchures. Les séances de manucures n’étaient pas non plus une occupation qu’Eden affectionnait particulièrement.

Elle resterait donc Eden, dans ses jeans usés et ses converses trouées. Vêtue de petit pull et autres petits hauts qui cachaient la aussi, la maigreur de la gamine.
Peut être un jour, se déciderait-elle à grandir. On verrait bien. En attendant, elle offrait un étrange spectacle. Le visage était marqué par une vie qui l’avait de toute évidence, fait grandir bien plus vite que la plupart de ses camarades. On la sentait adulte, mature, sous ses jeans et ses basket d’enfant.

La demoiselle desserra l’écharpe qui lui enserrait le cou et la laissa pendre de chaque côté de son manteau. C’est qu’il ferait presque chaud pour un mois d’Octobre !
Elle tourna à l’angle d’une ruelle un peu plus étroite. Elle voulait se rendre à la poste et savait qu’en pensant par ici, elle irait plus vite. La ruelle était plus étroite que ce qu’elle pensait. Eden sentit le vent de panique s’emparer d’elle comme chaque fois qu’elle se sentait à l’étroit.
Elle ferma les yeux, et au lieu d’accélérer comme lui dictait sa tête, elle se força à ralentir. IL était grand temps de se débarrasser de cette peur stupide. Elle ne risquait rien, les murs ne se refermeraient pas sur elle, et aucun plafond ne s’abaisserait, elle pouvait même voir le ciel en levant les yeux.
Eden s’arrêta un instant au centre de la ruelle, et s’obligea à respirer plus calmement. Céder à la panique, c’était être faible. Et elle n’avait ni l’envie ni le droit de l’être. Lorsque son rythme cardiaque eu ralenti, la demoiselle aux cheveux châtains reprit sa marche lentement. Elle déboucha sur une rue plus large, un petit sourire aux lèvres. Elle finirait par se maîtriser entièrement. Elle en était convaincue.
Elle plongea les mains dans ses poches, et ses doigts rencontrèrent un vieil élastique dans la poche droite.
Délicatement, la jeune fille le sorti, et l’observa. C’était celui dont elle s’était servit pour aller courir l’autre jour. On peut dire qu’il tombait à pic celui là.
Eden ramena ses cheveux en arrière et les attacha bien serrés en queue de cheval, révélant l’étrange petit tatouage au bas de sa nuque. Elle aurait moins chaud comme ça, et elle y verrait mieux.
La jeune fille ouvrit un peu son manteau, l’air se faisait lourd, il pleuvrait surement. Au loin, la silhouette d’une femme blonde qui venait dans sa direction. Finalement, les rues n’étaient pas entièrement vides…
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