une vie laisse place à une autre

Neuf mois étaient passé depuis les deux évènements qui avaient bouleversé sa vie.
elle était restée auprès de sa mère durant tout ce temps, ne préférant pas mettre en danger la vie qu'elle allait mettre au monde. androméda l'avait soigné mentalement sans arriver pour autant à refermer sa plus grande blessure gravée à vie dans son pauvre esprit : un ciel grissonant laissant apercevoir une pelouse toute verte d'où il poussait des pierres grises si bien alignées. Elle était souvent revenue voir celle qui l'avait traumatisée.

Ce matin-là, une voix réveilla la vieille dame qui dormait profondèment, lorsqu'elle descendit dans le salon, elle découvrit la jeune fille pliée sur le divan à se tordre de douleurs. D'énormes auguilles lui déchiraient le ventre: le moment tant attendut était donc arrivé !
La bonne dame n'attendit pas bien longtemps et les deux femmes se retrouvèrent vite dans une chambre de St Mangouste. La jeune femme, le coeur battant regardait les infirmières allaient et venir à coté d'elle.

AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!!

Le médecin rentra dans la pièce, il se mit face à la demoiselle et regarda l'écographie. Pendant qu'une autre infirmière lui prenait la tension.

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!

Le médecin jeta un regard sur la patiente et regarda à nouveau l'ordinateur. Une infirmière se placa à coté de lui avec une serviette.

"Mademoiselle, il va falloir être forte, vous pousserez le plus fort possible quand je vous le dirais."

Sa respiration était plus saccadée, aucun son ne put sortir sur le moment elle hocha donc la tête pour dire qu'elle avait comprit. Androméda rentra à son tour et vint s'assoir à coté de sa fille, elle lui prit la main et lui caressa le front.

"Ca va aller ma chérie. Tout va bien se passer."
"J'aurais aimé qu'il soit là !"
"Moi aussi...."

La jeune femme était en sueur, elle n'en pouvait plus, elle aurait voulut que tout s'arrête sur le maintemant. L'avait-il entendut du son fond de son ventre car le médecin cria : " POUSSEZ".

Après quelques heures de souffrances, on pouvait entendre un cri nouveau dans la pièce.
Nymphadora Tonk venait d'accoucher.
Le médecin s'approcha avec le nouveau dans les bras et l'amena à sa mère en souriant:

"Félicitation , c'est un petit garçon !"

Elle le prit dans ses bras, le visage plus blème que jamais, les cheveux grissonnant de plus en plus avec le temps qui passaient. La jeune femme avait donné toutes ces forces. Une infirmière rentra pour demander le nom de l'enfant.

"Ted..... Rémus.... Lupin..."
"Et vous ?"
"Nymphadora tonks..... Lupin"

Elle utilisa ses dernières forces sur ces derniers mots, elle posa un regard sur l'enfant. Toute sa vie gliissa dans la larme qui tomba de son oeil bleu. Nymphadora rejoignit ainsi celui qui l'attendait après avoir mis au monde sa seule descendance.