Rencontre innatendue [PV Zadig]

Une jeune fille n'était pas rentrée au château avant la fermeture des grilles. L'avait-elle fait exprés? Peut être. Une ombre se déplaçait assez rapidement dans les rues du village de Pré-au-Lard.

Cette jeune fille se prénommait Sylvina. Elle avait revêtut une cape assez chaude. Elle avança vers les Trois Balais. Mais le pub était fermé. Elle se dirigea alors vers un autre endroit. Quoique le pub était miteux. Ils avaient des chambres, et il devait être ouvert à l'heure qu'il était.

Elle avançait vite, voulait trouver un endroit au chaud. Elle avait passé la journée entière dehors, a errer dans les rues de Pré-au-lard. Aujourd'hui c'était la sortie mensuelle dans le village. Mais elle avait eu une soudaine envie de ne pas entrer au château.

Elle arriva devant le pub. Pas de lumière. Qu'à cela ne tienne. Elle arriva devant le porte et tourna la poignée. Miracle la porte était ouverte. Elle entra dans le pub. Désert. Elle sortit sa baguette.

Lumos

Le fin trait de lumière qui en sortit éclaira un homme qui se tenait à un mètre de Sylvina.

Zadig marchait, le long de cette rue sombre et déserte, hantée par les esprits malins…Durant la nuit, Pré-Au-Lard perdait totalement son aspect attrayant pour devenir lugubre et inquiétant. Cependant, les cheveux dressés par ce vent mauvais, Zadig marchait tranquillement, d’un pas souple, à travers les ruelles. Cela faisait quelques jours déjà qu’il ne se trouvait plus chez lui… Se promener ainsi, telle une ame son but particulier était une occupation comme une autre. Il passait, de pub en pub, buvant, buvant encore, buvant toujours, ralliait parfois le Square Grimmaud pour les réunions de l’ordre, puis repartait pour de nouvelles destinations.

D’une certaine façon, Zadig était un vagabond, cherchant sa voie au milieu des hommes, éternel voyageur éclairé par la lueur de la lune, qui représentait désormais pour lui une sorte de douce amie… Son pas traînant le mena à la tête de sanglier. Il pénétra le bar alors que déjà, plusieurs personnes s’y trouvaient. Habitué, il s’affala sur le bar puis passa sa commande à Tom. Comme d’habitude, un Whisky Pur Feu bien fort accompagné de poulet-frites.

Mangeant et buvant avec un appétit non contenu, sa vision commença à se troubler, puis avant d’avoir pu atteindre sa chambre, il sombra dans le sommeil. Les troublants rêves du jeune homme prirent soudain fin lorsque ce dernier aperçut de la lumière. Il leva les yeux, les plissa, un fin trait de lueur lui picotait les yeux. Il se leva alors, puis tenta de distinguer autre chose que cette lumière. Zadig sortit sa baguette, puis d’un geste nonchalant, alluma toutes les lampes à huiles du bar pour qu’une grande luminosité envahisse celui ci.

Il regarda une nouvelle fois en face de lui. Une jeune femme, qui ne devait pas avoir plus d’une quinzaine d’années se tenait là, devant lui. Son beau visage était encadré par des cheveux blonds dorés… Il se passa la main dans les cheveux, puis plongea son regard dans le sien, sans rien dire. Il n’y avait rien à dire étant donné la bizarrerie de la situation.

La salle baignait dans une lumière, aveuglante pour la jeune fille à cet instant. Elle cligna des yeux pour tenter de distinguer à nouveau le jeune homme.
Le regard de celui-ci était planté dans les yeux de Sylvina. Un courant électrique la parcouru. Pour la première fois devant quelque un elle détourna les yeux. Non pas par peur, mais par une soudaine timidité qu’il l’avait envahi.
Ses yeux bleus cherchant un point à fixer dans toute la salle. Son cœur cognait dans sa poitrine. La jeune tentait de réguler sa respiration, qui s’était légèrement accélérée. Elle tenait toujours sa baguette dans les mains, ses doigts s’étaient crispés dessus.

Elle la regarda furtivement. D’un geste du poignée, la lumière disparue du bout de sa baguette. La jeune fille rangea celle-ci dans une de ses poches de sa cape. Cette cape, à présent elle avait trop chaud avec, malgré le fait qu’il n’y avait pas de feu dans la cheminé. Mais elle ne voulait pas l’enlever.

Le regard posé sur elle la déstabilisait tant qu’elle ne savait pas quoi faire. Tout ceci était déroutant. Elle avançait, reculait. Au bout d’un laps de temps qui lui parut une éternité, elle tenta de prononcer quelques mots mais aucun son ne voulait sortir. Sa bouche s’ouvrait et se fermait. Un élan de stupidité. Puis enfin ses jambes décidèrent d’avancer, avancer vers le bar. Une échappatoire?

Mais son chemin se stoppa vers le jeune homme. Elle respira profondément. Serra les poings. Sa voix tremblait légèrement, et elle bégaya un peu

Je … Vous … Il y a des chambres de libres?

Mais les chambres, ce n’était pas vraiment sa préoccupation principale. Elle était tellement prés de lui. Son regard se plongea dans celui du jeune homme. Pour se diriger vers sa bouche, si appétissante. Un frisson lui parcouru le corps, elle ferma les yeux pour éviter une nouvel fois ce regard si déstabilisant.

Zadig lança un long regzrd à la jeune fille... Celle ci parut intimidée, et tenta de dé&tourner son regard. Elle semblait terriblement genée par sa présence. Des questions se bousculaient dans la tete de Zadig et les interrogations se présentaient par légion. Que faisait donc une jeune fille de cette age dans un endroit aussi peu fréquentable de Pré-Au-Lard? La Tête De Sanglier était, le jour, remplie de soulards, de criminels, d'antiques prostituées à l'appareil génital moisi qui taillait une pipe pour un gallion, et de voyageurs fauchés qui ne disposaient pas d'assez d'argent pour s'offrir une couche décente dans Londres.

Elle était troublé par son charme et tentait veinement de le cacher. Au sommet de ses inspirations prédatrices, Zadig la gratifia de son regard le plus ravageur et se passa la main dans les cheuveux d'un geste plein de nonchalence. Elle fit disparaitre la lumière avec aisance et rangea sa baguette sous sa cape. Zadig se prit à imaginer ce qui se cachait sous sa toilette. Il se représenta ses formes qu'il voyait déjà se dessiner sur son corps, se voyait les toucher doucement en la faisant frémir. Il la comptempla de haut en bas, rêvant de toucher ce jeune corps si prude, ne connaissant probablement pas les joies de l'amour.

Elle s'approcha alors de lui, et, lui demanda d'un ton hésitant si des chambres étaient disponibles...Zadig esquissa un sourire et une sombre construction se fit dans son esprit...

-Une chambre? Hum... J'en doute fort. Un groupe de vampires albanais est arrivé ce matin et je crois qu'ils occupent toutes les chambres du premier. Il y a bien une chambre au second... Et je l'occupe.

Il adoucit alors sa voix, comme pour tenter de ne pas donner à ses propos la dimension qu'ils avaient.

- Tu m'as l'air de sortir de Poudlard. Il ne ferait pas bon pour toi de retraverser tout le village à cette heure là. Je peux partager ma chambre avec toi si tu le désires...

La blonde secoua légérement la tête. Il fallait se reprendre et tout de suite ...
Elle ferma les yeux, respira pour tenter de calmer ces battements de coeur. Ce coeur qui voulait en vain sortir de ce corps ...

Sylvina rouvrit ses paupières. Ses prunelles azurs fixèrent les yeux de l'homme en face d'elle.
Elle reprenait peu à peu ses esprits. Celui ci embrumé par quelques sentiments que se soit, redevenait petit à petit très clair.

Le jeune homme qui était là, la charmait ... Hum, pourquoi ne pas jouer elle aussi à ce petit jeu. Celui ci n'allait avoir aucune conséquence ... Ou pas.

Un pas la rapprochait un peu plus de lui.

Êtes vous certains que toutes les chambres sont prises ... Cela me parait, hum ... Impossible.

Un demi sourire se dessina sur son visage d'ange. Il voulait être le maitre du jeu ... La blonde n'allait pas lui laissé l'avantage, à moins que ...

Je pense ne pas être aussi innocente que vous pourrez le penser. Me ballader dans ces ruelles sombres ne me font pas peur.

Phrase à double sens ... Non Sylvina n'était pas une fille facile, quoique ... Mais il fallait bien s'amuser de temps à autre, n'est-ce pas ?

Si vous êtes prêt à laisser le lit à une belle jeune fille de poudlard, j'accepte la proposition ...

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