dans la neige ... (pv Vénus)

[Début au trois balais.]

Au bout d'un long moment, elles cessèrent de courrir et se regardèrent essouflées, riantes, et totallement libérées de leurs soucis quotidiens.
A chaque respiratiosn saccadées de Prisca, une fine brune s'échappait de sa gorge. Son épais capuchon fourré était tombé sur ses épaules lors de leur course, et on voyait à présent sa cheveulure rouge contraster formidablement avec le blanc immaculé qui se deposait tout autour d'elles.

Prisca se laissa tomber lourdement dans la neige. Sa chute ne produisit qu'un son mat assourdit par la neige.

Puis assis confortablement, elle sentit la neige lui mouiller sa cape et la traverser, mais elle n'y fit plus attention.

En effet, elle cherchait à se repérer, car avec cette couche de flocons, Pré-au-Lard était devenu méconnaissable. Puis après quelques instants, elle reconnu une enseigne d'une des boutiques et sut où elles se trouvaient.

Elle se détendit alors, et frissonna légèrement. Le froid se faisait sentir, mais elle ne voulait plus repartir au trois balais, ni même rentrer à Poudlard. Elle voulait rester là avec Vénus à rire et à ne parler que de choses insignifantes. Finit les grandes discutions !!!

Heureuseument qu'elle s'était équipée pour les grands froids. Mise à part sa cape en peau de bête, qui lui tombait au niveau des chevilles et lui recouvrait la tête, elle s'était munie d'une épaisse paire de moufle et d'une écharpe au couleur de Poufsouffle.

Elle regarda alors Vénus, et s'apperçut que ce n'était pas son cas. Elle s'inquièta pour sa petite amie, qui s'était à son tour assise à coté d'elle.

Prisca se rapprocha et se serra à Vénus pour se réchauffer.

Vénus n'était pas vraiment équipée pour le grand froid, elle n'avait mis que sa cape de tous les jours avec son jean troué et un pull noir pas si chaud que ça.
Ce n'était pas par négligence qu'elle n'avait rien mais plutôt parce qu'elle n'avait rien !
Elle sentait le froid passer à travers sa cape et son pull mais ne dit rien parce que c'était elle qui avait eu envie de sortir dehors.
Néamoins, elle en fut pas fachée quand Prisca vint se serrer contre elle pour la réchauffer.

Son manteau était en peau et il était vraimentc chaud, il devait aussi valoir une petite fortune d'après ce qu'elle pu voir.
Elle s'enlacèrent pendant un temps que Vénus n'aurait pas pu définir tellement elle se sentait bien, elle en avait même perdue la notion du temps et de l'espace où elles se trouvaient.

Après cette avoir relachée son étreinte, Vénus se sentait vraiment réchauffée et s'assit dans la neige avec Prisca. Ses fesses se trempèrent aussitôt mais elle ne sentait plus le froid à présent.

*Peut être parce que mes fesses sont engourdies aussi ! *

Elles étaient assisent par terre blotient l'une contre l'autre et Vénus embrassa Prisca du bout des lèvres. Bien qu'il faisait froid, il lui sembla que les lèvres de Prisca étaient chaudes. Et bien que les lèvres de Vénus étient gercées, celles de Prisca lui semblaient douces comme de la soie bien qu'elle n'en ai jamais portée.

Vénus posa la question qui lui brulait les lèvres depuis un bon bout de temps.

Comment est ce que tu vas faire finalement pour tes petits frères ?

Vénus n'avait pas osée poser cette question pour ne pas rompre ce moment magique qu'elle passait avec celle qu'elle aimait.

Elles restèrent là, un bon moment dans la neige, à s'embrasser. Cette scène était parfaite, on aurait cru regarder un film romantique. Tout cela faisait cliché, mais ces moments là, lorsqu'on les vit, peu importante, et on est heureux que tout soit parfait.

Elle ne bougèrent que très peu et la neige commençait à former une fine couche blanche sur leurs vêtement. Les cheveux de Prisca étaient tachés de flocons, et ses joues rosirent au froid.

Après ce baiser, Prisca resta blotit contre Vénus, puis cette dernière lui parla de ses trois petits frères.

Elle n'avait plus pensé à ses petits frère depuis leur rendez-vous aux trois balais.

Prisca lui répondit, la tête sur l'épaule de sa petite amie, et le regards vagues.

Normallement, je devrais gagner un peu d'argent, car j'aide la directrice à la fin de son cour. Et j'ai aussi envoyer une lettre il y a une semaine à mon ancienne adresse, j'espère avoir une réponse bientot. Je voudrais vraiment qu'ils viennent à Poudlard, mais je ne vois pas comment, car même si j'ai de l'argent, mais parents ne voudront jamais les laisseravec...une fille dans mon genre.

Prisca avait finit sa phrase avec de la colère dans la voix. Ces parents qui ne s'étaient jamais souciaient de son éducation ni de lui apporter de l'amour, ils osaient aujourd'hui la juger et l'empêcher de revoir sa famille. De quel droit agissaient-ils ainsi, c'était avant qu'il fallait réagir, maintenant c'était trop tard.

Elle se radoucit cependant, lorsqu'elle croisa le regard de Vénus et se tut enfin.

Vénus était contrarier de ce qui arrivair à Prisca, en effet, Vénus ne voulait que son bonheur et ne comprenait pas que ses parents aient pu agir d'une façon aussi puérile.
Il traitaient leur fille comme si c'était un monstre, alors que Vénus qui la connaissait bien savait qu'il n'en était rien. Elle n'avait pas les mêmes goûts que les autres et alors ?
Vénus se dit que parfois il vaut mieux ne pas avoir de famille comme elle plutôt que d'en avoir une qui vous méprise comme celle de Prisca.

J'espère vraiment que tu vas pouvoir les revoir, si tu veux je t'y aiderai du mieux que j'y peut, tu peux compter sur moi.

Vénus ne pouvait de toute façon rien faire d'autre bien qu'elle l'aurai souhaité de toute ses forces.
Elle serra Prisca dans ses bras pour la consoler bien qu'elle n'est jamais ressenti ce genre de douleur, elle la comprenait.

La neige avait cessée de tomber mais il fasait toujours aussi froid. Les gens commencaient à sortir de partout, ce que Vénus regretta; elle ne pourraient pas être vraiment seule. En plus tous les gens qui passaient les regardaient comme des bêtes curieuses.
Vénus était vraiment exaspérée par le comportement des gens.

Quoi ?! Vous avez un problème ? Ou vous voulez ma photo ?!

Vénus c'était montrée plus agressive qu'elle ne l'aurai voulu mais elle se dit que de toute façon il ne fallait pas se montrer gentil avec ses gens là.

Vénus ne savait pas quoi répondre en réalité, elle n'avait pas vraiment écouté Prisca, toujours contrarié par ces regards.
De tout temps, Vénus avait été regardée comme une bête curieuse, quand elle était petite, elle dormait dehors et était toute sale et maigre à faire peur et maintenant qu'elle était enfin heureuse ces mêmes regards se posaient sur elle, elle en avait mare.
Mais elle savait que si elle décidait de continuer à sortir avec Prisca, elle allait devoir endurer tous ses regards.

Prisca lui avait donc posée une question, elle l'avait entendue mais c'était comme si elle était loin d'elle, très loin.
Vénus la regarda, elle sortit de ses réflexions, mais elle ne savait que répondre à Prisca, elle ne voulait pas lui dire qu'elle ne l'avait pas écoutée, elle tenta une réponse au hasard.

Peut être c'est possible.

En regardant la tête que lui fit Prisca, elle comprit vite que sa réponse n'avait pas due être la bonne, de toute façon, Vénus n'avait jamais de chance ! Qu'il s'agisse du hasard ou en règle générale !

Elle avoua donc à Prisca la vérité.

Désolé, je ne t'ai pas écoutée, j'étais ailleurs !

Vénus semblait toujours aussi énnervée après les passants, et était ailleurs. Elle avoua à Prisca qu'elle n'avait pas écouté. Prisca lui sourit et lui répéta sa question.

Il serait peut-être l'heure de rentrer?

Prisca n'en avait pas envie, mais la neige lui transpercer à présent ses habit et elle grelottait légèrement.
Elle espèrait serait d'accord et qu'elles reviendraient bientot dans cette endroit ensemble.

Vénus acquiessa, cette fois elle avait entendu ce que lui disait Prisca. Vénus n'avait pas vraiment envie de rentrer mais vu que son amie avait froid elle ne dit rien.
Vénus elle ne sentait pas le froid, ses fesses étaient engourdies de toute façon depuis un bon moment par la neige. Les jeans ne sont pas fait pour ça !

Elle se leva avec bien des difficultées, ses fesses semblaient collées au sol. Une fois relevée, elle aida Prisca à en faire de même. Elles partirent donc toutes les deux en direction de Poudlard sans échanger un mot, Vénus pensait, chose qu'elle faisait tout le temps en ce moment.
C'était une habitude qu'elle avait prise, quand elle était toute seule dans l'Allée, elle se mettait à penser pour ce réconforter quelque peu, ça marchait de temps en temps.

Mais maintenant, elle n'était plus seule, il fallait qu'elle fasse attention à ce genre de chose, ce n'était pas vraiment correct de faire cela devant Prisca, elle aurait pu le prendre mal !
Elle la regarda en sortant de ses rêveries; elles étaient arrivées au chateau.

Vénus avait bien voulut rentrer. Elles se levèrent donc toutes deux et commencèrent le chemin du retour en silence.

Vénus semblait perdu dans ses pensées. La durée du trajet parut courte à Prisca, trop courte. Elle ne voulait pas la quitter, aller en cour, et s'ennuyer. Mias elles n'avaient pas le choix, et Prisca grelottait toujours.

A ce moment, elle ne voulait q'un bon bain chaud et pourquoi pas avec Vénus ?

Mais elle redescendit vite à la réalité car l'immence batisse apparaissait déja à L'horizon. Elles arrivaient.

Elles s'arretèrent, se regardèrent. Puis Prisca embrassa de nouveau Vénus. Un long baiser langoureux. Serrées l'une contre l'autre, Prisca passa la main dans les cheveux de Vénus, elle sentit son coeur s'emballait comme à chaque baiser, peut-être même plus.

Le coeur de Vénus aussi battait fort, Prisca le sentait vibrer sous la poitrine de Vénus.

Puis elle s'arretèrent. Prisca ne savait pas pourquoi elle s'éloignait de Vénus. A vrai dire, elle n'avait jamais de raison pour arreter un tel baiser. Surement car toutes les bonnes choses ont une fin pour pouvoir mieu recommencer.

Elles ne bougèrent pas pendant quelques instants, puis Prisca entraina Vénus dans l'école.

Devant le grand escalier du hall, elles se quitèrent à regret.

Mais juste avant, Prisca murmura à l'oreille de sa petite amie.

A toute à l'heure. Je t'aime.

Elles c'étaient embrassées, Vénus étaient heureuse comme jamais ! Mais il était temps de se quitter pour aller en cours.
Ce fut un déchirement pour Vénus, elle serait bien resté avec elle plus longtemps, mais cela était impossible !
Elles la retrouverai plus tard mais en attendant, elle monta jusqu'à la salle commune des Gryffondor pour se changer car tous ses vêtements étaient trempés, elle avait froid et sentait qu'elle avait attrapé un bon rhume !

Une fois que Prisca fut partit, elle pu sentir encore son odeur, elle entendait encore sa voix et si elle fermait les yeux, elle pouvait la voir.

*Moi aussi je t'aime*

Sujet Terminé !