On peut déssouler tranquille dans ce trou paumé oui?

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Elle vit le sorcier lui sauter dessus mais n’eut pas le temps de réagir. Il la plaqua violemment au sol et le choc fut assez brutal, brutal et douloureux. Elle peinait à respirer à présent, ses côtes lui faisaient mal et chaque mouvement de sa cage thoracique lui devenait insupportable. Il se mit à califourchon sur elle, elle n’avait ni la force, ni le temps de se débattre. Il la prit par le col, la redressant légèrement pour lui envoyer en coup de poing dans les dents, puis il se releva. Mais elle ne se releva pas.

Deirdre était sonnée, du sang s’écoulait entre ses lèvres, ses gencives lui faisait mal, mais la douleur n’était pas aussi forte quel celle de ses côtes et de sa jambe meurtrie. Elle ne voyait plus son adversaire qui s’était un peu éloigné et avait disparu de son champs de vision. Elle essaya de se redresser un peu en se tournant sur le ventre et s’appuyant sur ses coudes.

Mais avant qu’elle ne pu ne serait-ce plier ses jambes pour se relever, elle reçut un sortilège doloris. La puissance du sortilège était beaucoup plus forte que le même sortilège qu’il lui avait lancé il y avait déjà quelques dizaines de minutes. Elle se recroquevilla sur elle même, son corps était parcouru de violentes convulsions. Son visage se crispa en exprimant toute la douleur qu’il lui infligeait, elle hurla de douleur.

Deirdre ne pouvait penser plus à rien, paralysée par la souffrance de ses blessures, amplifiées par ce sort. Quand ce sorcier mettrait-il fin à ce supplice ? Elle n’en avait aucune idée et n’y pensait même pas, ses seules pensées étaient destinées à cette torture.

La jeune fille essaya de balbutier quelques mots, mais vainement. On voyait à ses lèvres qu’elle luttait pour parler, sans y arriver.

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Torben était las. Il avait passé sa soirée à boire, et avait passé une partie de la nuit à se battre, à prendre des coups, à en donner, à détruire, brûler, torturer. C'est que c'est fatiguant le boulot de mangemort quoi! En plus, il n'avait rien gagné dans l'affaire, juste quelques blessures de plus. Quelle poisse! Et maintenant il était la, à se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire de la jeune femme qui était étendue devant lui.

Finalement, après réflexion, il décida que le mieux à faire était de la laisser là, suffisament faible pour qu'elle ne puisse plus rien faire et se souvienne de sa correction, mais pas assez pour qu'elle meure de sa douloureuse expérience. Au moins, elle saurait à quoi s'en tenir face à un mangemort désormais. Il se rapprocha et s'accroupit devant le corps inerte. Il lui semblait qu'elle disait quelque chose, mais elle ne parlait pas assez fort. Elle devait ruser, aussi ne s'approcha t'il pas à portée de la furie

- Que dis tu ma belle? Qu'est ce que tu veux?
demanda t'il en souriant

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Le sorcier cessa le sortilège, elle continuait de trembler violemment, toujours recroquevillée sur elle-même, souffrant encore le martyr malgré que le sortilège ait cessé.

Il s’approcha d’elle, d’une démarche plutôt décontractée, il ne craignait plus rien d’elle, et le savait. Toutefois, il préféra garder un peu ses distances, ne sachant pas jusqu’où la jeune fille pouvait aller. Après tout, elle était toujours vivante.

Elle essayait de lui dire quelque chose, il le voyait, mais ne comprenait pas. Il s’approcha d’elle en souriant et lui demanda : « Que dis tu ma belle? Qu'est ce que tu veux? ».

Le visage de la jeune fille était encore contracté en une expression de souffrance intense, elle le tourna vers lui, son regard était différent. Il exprimait maintenant plus la douleur qu’elle éprouvait que la haine. Elle l’implorait presque du regard.

- J…J’accepte, souffla-t-elle avec difficulté, elle ne pouvait pas parler plus fort, ses côtes lui faisaient trop mal, et parler plus fort lui aurait demandé trop de souffle.

Elle était toujours allongée sur le sol, son corps flasques animés seulement de violentes convulsions. Sa réponse l’avait surprise elle-même, mais la jeune fille était désespérée, elle ne savait plus quoi faire, n’avait pus rien à faire, et surtout… Plus de drogue.

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Torben eut la surprise mélée à la satisfaction de voir que la jeune femme semblait rendre les armes. Elle avait été littéralement poussée à bout, et sa douleur avait eu raison de sa stupide arrogance. Elle semblait l'implorer du regard, mais il se demanda s'il s'agissait encore d'une ruse pour le frapper sans qu'il ne s'y attendes. Si elle choisissait de résister encore, Torben lui souhaitait bien du courage. Il était plutôt bon combattant, et elle n'était de toutes façons pas capable de se lever.

QUOI? Elle allait les rejoindre! (YATAAAAAAAA!) Enfin! Eh ben, elle en avait mis du temps à comprendre qu'il était le plus fort et qu'il lui proposait la seule alternative à sa vie actuelle. Le jeune estonien réfléchit alors a la suite des évènements. Déjà, il fallait partir d'ici, et en vitesse, car l'incendie de la cabane allait attirer du monde! Ensuite, aller où? Au repère, non, trop dangereux si elle ne les avait pas reoint. Oui, le mieux était qu'il l'amène aux Trois balais, tout en discrétion, qu'elle se repose et se soigne, puis il la ménerait au repère. Oui, c'était ça qu'il fallait faire.

Il a prit dans ses bras et transplana dans sa chambre. Il la déposa sur son lit, et passa quelques heures à soigner et panser ses blessures, puis il sortit de la chambre en la vérouillant dérrière lui. Premier test. Il fallait se rendre compte de son niveau de fiabilité.

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