[SEPT] [PV P.Darkane] Veille de la rentrée.

Lorenzo avait froid. Lorenzo était fatigué. Il n'avait pas encore entamé l'année en tant que professeur à l'école Poudlard, mais cela ne saurait tarder. C'était pour le lendemain. Bien entendu, on pouvait se demander ce qu'un professeur faisait dans un bard aux alentours de minuits alors que le lendemain 7 heures il devait être à l'école !

Fatigué par ses missions pour l'Ordre, il s'installa donc au bar. Il se fit servir une boisson alcoolisée. Ceci n'arrangea pas son cas. Surtout qu'il n'avait aucune raison de boire ! Lorenzo était à présent casiment avachit sur son fauteuille, allongé sur la table et s'endormait. A en croire sa tête, on pouvait le croire...bourré ! Cependant, il ne l'était pas encore. Il était tout à fait conscient de sa posture ou autre, bien qu'il voyait quelque peu trouble et qu'il avait le tournis.
Le jeune homme commençait à avoir bien chaud. Il enleva donc sa veste qu'il laissa tomber par terre. A l'aide de sa main droite, car l'autre tenait le verre, il remit ses cheveux en place. Même dans un sale état, il savait garder la classe, ou faire comme, tant qu'il en était encore possible.

Plus tard, l'Italien se décida enfin à bouger. Il se faisait tard et il était préférable qu'il aille se coucher. De toute manière, malgrès sa conscience il aurrait la gueule de bois le lendemain. Qu'aurrait donc dit Dumbledore à son sujet s'il l'avait vu ainsi. Malgrès le personnage ingrat que formait Lorenzo, il avait un respect sincère envers ce grand homme.
Lorsque Lorenzo se remit debout, il eut peine à rester debout bien que dans sa tête toutes ses fonctions marchaient. Il se rattrapa de justesse grâce à la chaîse sur laquelle il était assis. Dès lors, il vit quelqu'un en façe de lui, qu'il ne reconnassa pas encore à cause de sa vision troublée.

Prisca s’était rendu a la tête de sanglier. Elle n’aimait pas cette instant. Il était repoussant et la décoration manqué sérieusement de goût mais c’était tranquille et le patron ne posait pas trop de questions. De plus sa proie était entré dans l’établissement en question. Elle n’avait guère de choix a moins d’attendre qu’il en ressorte. Mais Prisca n’aimait pas attendre. Elle entra dans le bar après s’être couverte complètement de son épaisse capuche noire.

Il remarqua l’homme a moitié avachit sur la table et s’assit en face de lui. Son état ne lui permit pas de la remarquer tout de suite mais ses yeux finit par s’illuminait quelques peu en le voyant, preuve de la subsistance du certain intellect dans ce corps éthylisé.

Prisca lui lança un demi sourire, conservant sa capuche sur la tête. >Elle parla de sa voix grave et chaude.

-Bonjours Lorenzo… Tu as l'air en forme.

Douce ironie quand tu nous tiens...
Prisca tira alors un paquet de cigarette de sa poche. Elle en sortit une et l'alluma avec son briquet. Elle tira dessus lentement, aperciant tout en regardant le jeune sorcier, le jaugeant.

-Qu'est ce que tu racontes de beau, mon mignon ?

Elle sourit a nouveau. Lorenzo l'ignorait mais il était déjà perdu.

Lorenzo n'avais pour sûre pas remarqué l'entrée fracassante de la directrice adjointe dans ce lieu déplorable. Bon nombre d'Hommes s'étaient retournés sur son passage. Ils n'avaient pas l'habitude de voir rentrer des femmes, surtout à cette heure, et habillées comme telle. Seul Lorenzo ne la regarda pas comme les autres. Il l'ignora même. Cependant, celle-ci semblait s'être avancée jusqu'à lui. Mais Lorenzo, dans sa tête n'avait pas specialement envie de l'écouter ni rien d'autre. Alors son corps, tant bien que mal, ne se tourna pas véritablement vers elle.

Elle sembla lui parler. Les paroles rentrèrent parfaitement dans la tête du bel homme. Cependant, pour les déchiffrer. Ce ne fut pas la même histoire. Bonjour... Comme bonsoir ? Ou .. Salut ? ... Lorenzo.. c'est qui lui ? Ah oui .. C'est lui-même. En forme ? Evidemment. Cela se voit comme une tâche sur le visage. Enfin .. Tout ce temps pour déchiffrer cette phrase lui fit comprendre au fond de lui même qu'il connaissait cette femme qui parlait. Il l'ignorait toujours. Mais il n'arrivait pas à se rappeler à qui appartenait cette voix. Quelqu'un de bien ? De mauvais ?

Completement perdu. C'était le cas de le dire ! Du moins dans ses pensées. Il était completement affaiblit par l'alcool et par la fatigue. Il essaya de faire un pas vers la jeune femme et il chamboula. En même temps, l'espace d'une fraction de seconde, il vit qui était cette femme. Prisca Darkane. Pas elle. Une des branches de Voldemort. Un mangemort. Il n'était pas en état de combattre. Il essaya de parler mais il ne fit que balbuter.

- Pri..Prisca ! Je.. tonmi-nion. Rève.

Pathétique à voir le Lorenzo. Heuresement pour lui, il s'en remettait vite, de ses cuites. Et interieurement, il était conscient ! Mais physiquement impuissant.

Elle vit un éclair de compréhension dans les yeux de Lorenzo. Elle aimait que les victimes prennent conscience de leur situation, cela en était que plus jouissif.

Elle tira sur sa cigarette et crache la fumée sur le visage de Lorenzo, le marquant en quelques sortes.

-Cela n’a pas l’air d’aller Lorenzo. Tu devrais sortir pour prendre un peu.

Prisca jeta un œil derrière le comptoir où s’activait le maître des lieux. Un sorcier aux allures étrangement familière. Il était entrain de nettoyer les verres à bièraubeurre avec une serviette qui avait déjà jour de meilleurs jours. Il jetait de temps en temps de rapides coups d’œil dans leur direction mais se gardait l’intervenir.

Prisca grogna intérieurement et se leva doucement puis elle posa une mais sur l’épaule de Lorenzo.

-Allé mon grand, Allons dehors…

Discrêtement elle sortit sa baguette et la pointa dans le dos de Lorenzo.

-Impéro, murmura-t-elle.

La baguette profondément enfoncé dans le dos de Lorenzo émit une léger lumière, trop insignifiante pour avoir été remarqué même dans un établissement aussi mal éclairé.

-Dehors Lorenzo…

Lorenzo, toujours dans un état secondaire, leva la tête vers les lumières, ce qui l'éblouit d'autant plus. Le jeune homme ne savait que faire. Il se savait faible façe a elle, dans cette situation. Comment gérer le moment ? Tout se mélangeait dans sa tête. Un mal de crane se fit alors sentir. Il entendait des bruits. Des cliens sortir ? D'autres entrer ? Le patron .. Mais que faisait-il lui ? Il entendit à peine ce que lui dit Prisca. Sortir .. Prendre l'air. Lorenzo ne bougea pas.

Quelques secondes se passa avant que Prisca réitéra son ordre. Lorenzo sentit la main de la femme sur son épaule et il frémit de frissonement. Il ressentit à la suite quelque chose lui toucher le dos. La baguette... Sa baguette. Cette sale sorcière allait se jouer de lui. Cependant, avant qu'il ne puisse agir malgrès lui, un sortilège le toûcha... L'impéro. L'ordre de Prisca se répéta. Il ne tarda donc pas à âgir comme si c'était la première fois qu'elle le lui demandait et qu'il avait toujours eu cette idée en tête.

Tant bien que mal, avec quelques tribuchements, Lorenzo se retrouva rapidement dehors. Le vent frais se fit sentir. Il ne faisait pas chaud et il faisait nuit noire. Le vent l'aida cependant à reprendre sa vue qui s'étaitr quelque peu troublée avec l'alcool. Maintenant qu'ils étaient dehors.. Qu'allait-il faire ? Il était là. C'était comme si il attendait un nouvel ordre. Quelque chose ... N'importe quoi ! Instinctivement, il se retourna vers Prisca... Une simple question sortit de la bouche de l'homme, à peine audible a cause de la bouche pateuse.

- Et .. Maintenant ?

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