Errance.. ( un méchant de préference =P )

[ Ohh oui xD ]

Hedwige était plongée dans ses pensées tourmentées, si bien qu'elle n'entendit pas Severus Rogue s'approcher.
Peut-être aurait-elle dû montrer davantage de méfiance, surtout en cet endroit si sombre et si dangereux..

Plus rien ne sembait pouvoir lui faire peur.. sauf.. sauf quelques détails qui avaient leur ampleur.
D'abord, le plus anodin; l'ail. Elle n'en avait pas vraiment une peur bleue, mais elle ne pouvait supporter l'odeur de ces gousses, qui pouvaiet jusqu'à la paralyser.

Elle était une vampire, et même partiellement, elle redoutait ce genre de nourriture.

En montant progressivement vers l'ampleur, elle pouvait citer Kevin. Mais cela, c'était le résultat, ou le début, d'un passé.. passé par lequel elle avait dû perdre à peu prés ce qu'elle pouvait posséder, du haut de ses six ans.

Tout d'abord, son semblant de famille, qui en réalité n'était pas la véritable. Et puis le foyer. La nourriture, La chaleur d'une mère, les rires d'un père. L'étreinte maternelle, la protection paternelle.

Et puis, son innocence, son âme d'enfant. Elle avait été lâchement abandonnée, noircie de toute les manières quel que ce soit.

Un faible lien l'unsisait encore quelque peu à la vie; mais ce n'était plus qu'un corps transi de froid et de désespoir.

Sur ce coup là, on pouvait dire qu'Evangeline lui avait sauvée la vie; sans elle, Hedwige n'aurait pas survécue à huit ans dans la rue.
Mais ce sauvetage avait son prix à payer, notamment sa malédiction...
Cette époque semblait si lointaine, et pourtant si proche en même temps.

Elle regardait la ruele, et avait l'impresion de se revoir, petite à errer au même endroit, sous un air glacial de décembre.

Comme elle contemplait tristement par les vitres la famille se réunir autour du repas de Noël, partout n'était que festivité et bonheur et joie de vivre.

Ses mains tremblantes se ressèrent autour de sa baguette, pourquoi pensait-elle encore à tout ça ? Cela ne pouvait que la faire d'autant plus mal..

Elle sentit brusquemet une présence, mais au dernier moment. Une silhouette apparue devant elle.

Ses sens se mirent en alerte, encore engourdis par la mélancolie des souvenirs.
Elle leva légèremnt sa baguette, prête à défendre chèremment sa peau, quand elle reconnut avec stupéfaction les traits de celui à qui appartenait la silhouette..

Elle était si surprise qu'elle en devint muette un petit moment, paralysée.
Puis ausitôt le mot : Albus Dumbledore apparut dans sa tête, et des flots de pensées l'envahirent.

Elle reussit enfin à articuler :

- Que.. qu'est ce que vous faites là ?! Vous ?


Elle se traita mentalement d'idiote, elle avait oublié un léger détail qui faisait toute la différence : elle était censée ne rien savoir.

Elle était censée venir de BeauxBâtons, et point à la ligne.

Son regard medusé s'attarda sur les traits de Severus Rogue.

Hedwige s'attendait à tout sauf à tomber sur le meurtrier d'Albus Dumbledore.

Elle devait avouer qu'elle ne savait pas comment réagir. Severus Rogue était un personnage mystérieux jusqu'au bout des ongles.

Il emportera probablement son secret jusqu'à la tombe..
Mais cela ne l'empêchait pas de douter.

Tout le monde était persuadé que Severus avait tué Albus de sang froid, pour honorer son maître, alias, le père d'Hedwige.

Mais cette dernière avait été allée jsuqu'à imaginer qu'Albus, ce soir là, ait supplié Severus de le tuer.. pour sauver sa couverture en tant qu'espion pour l'ordre. Albus a du pensé qu'il était bien âgé, fatigué de la vie, et que la vie de Severus vallait surement mieux que la sienne..

Comme la même remarque qu'il avait faite à Harry : ton sang vaut mieux que le mien, je n'en ai plus besoin, toi, par contre, tu as encore toute ta vivacité de jeunesse..

Oui, biej peu de choses avaient suffit à faire douter Hedwige quant à la version de cette histoire.

Mais si elle se trompait.. si vraiment Severus était un meurtrier.. et s'il la tuait sur le champ pour l'avoir croisé alors qu'il devait être porté disparu pour les Aurors..

Autant de questions dont elle n'aura probablement pas la réponse, pas tant qu'elle n'aura osé les poser à Rogue, ce qui l'etonnerait fortement.

Et même si elle aurait eut le cran de le faire, il n'aurait sans doute pas répondu....

Hedwige conserva un silence étrange, les lèvres closes, mais ses yeux exprimaient malgré tout le doute et l'inquiétude.

Elle se souvenait ausis que Rogue était un incroyable occulmens et legimens. Lire en elle aurait été aussi simple que.. que de lire dans Harry.

Hedwige n'avait pas pu développer fortement sa capacité à bloquer ses pensées. Même si elle était la fille du Lord. Ce rang n'était qu'un titre, rien de plus.

- Vous.. vous attaquer ? Je ne suis pas un assassin, moi !

Ne put-elle s'empêcher de répliquer.

* Menteuse... * souffla une petite voix dans sa tête.

Combien de victimes avait-elle fait, à cause d'Evangeline ?
Ciombien de personnes innocentes auquel elle avait aspiré leur vie à travers leur sang... cet essence de vie qui n'était même pas vital pour qu'elle survive.

Elle n'avait pas besoin de tuer. Mais elle le faisait malgré tout.. par amusement.

Elle repensa aussi à quelques bribes de ce que Harry lui avait confié, la manière dont Severus avait réagit au mot "lâche"..

Et si tuer Dumbledore fut la chose la plus dur qu'il eut à faire ? Pour garder sa couverture et sa confiance auprés du Lord ? Son acte aurait été, dans ce cas, tout sauf lache..

Le regard d’Hedwige fit naître une lueur dans celui de Severus, une lueur indescriptible, peut-être de la crainte ? Mais face a quoi, sa découverte ?

La panique dans les yeux de la vampire, il eut le temps de la voir,après tout, il lit sur le visage des gens et rien ne luie échappe, ainsi Hedwige n’était pas faite de marbre comme il l’avait pensé quelques secondes auparavant. Elle ne pouvait tout contrôler…

Face au paroles de la jeune fille, il eu un bref rire, sinistre, dérangeant… Cela était si rare, mais jamais pour quelque chose de joyeux ou autre, non s’était pour le ridicule d’une situation, comme a présent.

Il savait, il ne pouvait tout de même pas s’être trompé ? Lui, non jamais il n’admettrait une erreur de sa part… Trop fier pour cela.

- Alors qu’êtes vous ? Les vampires sont des créatures voila tout. Et vous en êtes une Miss… Nier l’évidence ne sert a rien. Mais si les mensonges vous enchantent…

Il voulait lui faire avouer, voir si ce qu’il avait dit était bien vrai. Mais jamais elle n’avouerait cela, après tout, ce n’est pas tout les jours que l‘on avoue sa petite particularité, surtout a un inconnu…

- Cachez votre nature aux autres, mais une personne ayant fréquenté ses créatures est capable de les reconnaître…

Les vampires, Merlin qu’il pouvait les maudire. Foutus sangsues, d’ailleurs il n’était vivant que part une chance extrême. Ce fameux jour où Voldemort avait voulu rallier les vampires a sa cause, idée stupide…

- Si vous êtes sur de vous, abaisser votre capuche et laisser moi m’approcher.

Mais il ne laissa pas le temps à la jeune fille de saisir le sens de ses paroles ou même de les mettre en application, il s’était approché d’elle. Bien entendu un vampire a les sens plus développés, mais là Severus avait agit par surprise, et a présent il était près d’elle… Trop près.

- Prouvez que nous n’êtes pas l’une de ces créatures Miss… Lui souffla t-il.

Ainsi il commençait à jouer avec elle.
Bien il avait trouvé une distraction, enfin…

Severus suivit la jeune fille du regard, elle était bien entendu tombée a terre. Après tout, vu comment il avait projeté, et elle semblait si frêle, il aurait été étonnant que la jeune demoiselle puisse tenir sur ses jambes…

En ayant agit ainsi, Severus avait expiré pourvoir déclencher la colère de la jeune fille et par conséquent de réveiller le vampire ou la créature comme l’on voudra. Mais ça ne fut pas le cas… Etrangement. Car il était impensable pour l’homme qu’une si jeune personne puise garder son calme si longtemps. Ou avait-il eu tord ? Non ce n’était pas possible. Hedwige n’était pas humaine…

Il y avait bien un moyen de savoir, de connaître la vérité sur cette étrange personne. Mais Severus n’allait tout de même pas l’utiliser, sa serait violer l’esprit de la gamine, violer ses souvenirs et pensées et pourtant, Merlin seul savait comment il avait envie de savoir, juste pour être sur… Cette gamine n’était pas ordinaire, trop étrange. Et ce mystère qui semblait planer autour d’elle…
- La persévérance…

Il laissa sa phrase en suspens, ainsi se rendait-il compte qu'il s’était trompé au sujet de la jeune personne ? Non pas tout à fait, bien au contraire, car ce qu’il s’apprêtait à faire engendrerait la haine de la jeune fille…

Sa baguette était toujours dans sa main, ou plutôt dans la manche de sa cape, et s’est sans grande surprise et avec une rapidité étonnante qu’il la sortit, pour la pointer sur Hedwige… Le regard du Mangemort se fit alors plus sombre, presque pénétrant…

- Capable de cacher votre identité Miss ? Que vais-je découvrir sur vous ?

Mais il ne lui laissa pas le temps de comprendre que le sortilège avait déjà fusé. Un seul regard, lui avait suffit. De la Legillimencie et il allait s’en servir contre elle, simple gamine, ses barrières mentales allaient être simples a briser…

[ À toi de voir ce qu’il perçoit =)]

[ Oh, merci, je suis touchée xD ]

Hedwige ne chercha pas à se relever, de toute manière le choc avait été trop rude pour qu'elle puisse récuperer tout de suite.
Elle s'était simplement redressée, se soutenant de ses deux bras derrière son dos, et fixait le mangemort, presque avec défi.

Il n'arrivera pas à la mettre en colère.. elle était déjà de nature calme, mais elle savait que c'était son secret qui était en jeu...
Severus était curieux, et insistant, elle s'attendit à ce qu'il tienne bon et ne rennonce pas.

Evangeline ne risquait pas de se réveiller, du moins, pas tant que la pleine lune ne sera là; et même si cette dernière s'était déjà réveillée, le jour d'une nuit sans lune... mais c'était une autre situation... c'était Gabriel qui avait su la réveiller, un vampire lui même; bien qu'il ne l'ai pas fait exprés et Hedwige non plus.

Mais cette fois, Hedwige avait bien l'intention de remettre les choses dans l'ordre, et Evangeline ne sortira plus. Elle attendra son heure, comme Hedwige attendait le jour avec une imatience angoissée, en sachant qu'elle s'endormirait et laisserait le champ libre à Evangeline. Pour se réveiler, les vêtements tâchés de sang, parfois comportant de nombreuses blessures.. et encore une fois, le nom, le visage de ses victimes se perdaient dans une amnésie qui effacait tout parcours de son Autre avant elle.

Elle avait toute les raisons pour préserver ses pensées et ses souvenirs. Sur ses frêles épaules reposaient des louds secrets, pleins de ténèbres, dont elle ferait tout pour les protéger et les garder rien que pour elle;
Certe elle souffrait, elle ne pouvait en parler à quiconque, mais c'était une carapace vitale pour elle.

Rogue analysa son comportement en un mot " la pérseverance"; pourtant elle eut la désagréable impression que lui même allait ausis perseverer...

En effet, ses doutes furent fondés, pusique le mangemort brandit soudain sa baguette sur elle.. Aïe.. allait-il la torturer... ?

Si le regard de Severus s'était fait plus sombre, celui de la jeune fille se fit plus clair.. car une lueur de panqiue apparut dans ses yeux. Les yeux du mangemorts se fuirent pénetrant, elle se trouva bientôt incapable de détacher les yeux de lui..

Pourtant elle savait que si elle ne rompait pas le contact visuel, elle était perdue !
Trop tard.. le sort fusa vers elle. Elle n'eut pas le temps de l'éviter.

Des images, d'abord, brouillées, se firent plus nettes et précises dans son esprit, apparaissant comme des flashs... chaque image était comme un clou de plus sur son cerceuil.

Elle se prit la tête entre ses mains, revoyant défiler dans son esprits certaines périodes de sa vie, les dents serrées..

Un vase brisé au sol, une petite fille se faisait réprimander par sa mère... du moins, c'était ce qu'il semblait. Pleurant, la petite fille était partie en courant de la maison... problème : deux mangemorts l'attendaient, et l'empoignèrent avant de la mettr de force sur le dos d'un cheval, et montèrent à leur tour.

Cachés sous la mystérieuse cape de la nuit et sous les yeux complices de la lune, deux hommes vêtus de noir galopaient furieusement vers une destination qu'eux seuls connaissaient. Juchés sur leurs chevaux, ils quittèrent très vite les routes de Londres pour s’enfoncer dans la campagne et ses forêts.

Et au fur et à mesure qu'ils avançaient, dans leur course effrénée, les obstacles se dressaient devant eux. Les branches s'accrochaient comme s’ils désiraient barrer le chemin à ces deux criminels. Le ciel crachait, depuis peu, des trombes d'eau comme s’il se lamentait de ce rapt commis par ces cavaliers. Et au-dessus de leur tête, la tempête grondait et tentait de foudroyer, en vain, ces deux voleurs de la nuit.

Entre les bras de l'un d'eux, un paquet bien précieux sanglotait, craintive. Elle s'accrochait désespérément à la crinière du cheval, réclamant à corps et à cri sa nanny.

Elle pleurait.

Elle criait.

Elle s'excusait.

Rien n'y faisait.

Ils refusaient de la ramener chez sa nanny.

Avec le peu de courage qu'elle possédait encore en elle, la petite fille se permit de lever la tête vers l'homme assis derrière elle. Elle distinguait mal les traits de son visage, néanmoins elle remarqua la balafre qui lui barrait affreusement la joue.

Le regard de l’homme tomba alors sur ceux de la fillette de sept ans. Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres et puis un rire ignoble s'empara de lui découvrant ses dents gâtées.

Elle ferma les yeux et plaqua aussitôt ses mains sur ses oreilles, oubliant qu'en lâchant la crinière du cheval elle risquait de tomber. Mais ce fut sans compter l'homme qui la maintenait fermement contre lui.

Son petit coeur cognait furieusement contre sa poitrine.

Si je dors, ce n'est pas moi qui vais avoir mal. J'ai qu'à laisser ma place à une autre moi comme je fais avec nanny quand elle me gronde. Et comme ça, je sentirai rien. Et quand ça sera fini, maman viendra me consoler avec nanny. Oui, c'est mieux de faire comme ça...

Mais la petite fille ne put s'empêcher d'avoir peur. Instinctivement, sa main se serra autour du pendentif qu'elle portait autour du cou.

Pourquoi le tonnerre gronde-t-il aussi fort ?

Pourquoi ces deux messieurs sont-ils aussi méchants avec elle ?

Quelle grosse bêtise a-t-elle provoquée pour recevoir une telle punition ?

Juste casser un objet ? Non, C'est vrai qu'elle avait brisé le vase de grand-mère mais elle ne l'avait pas fait exprès.

Je recommencerai plus maman. Je te jure que je serai une fille sage, papa. Je ne dirai plus les mots que j'entends dans les cuisines, nanny. Promis... Promis... Je le ferai plus !

Ses paupières se refermèrent lentement. Elle s'endormait au rythme des galops du cheval, oubliant sa peur de l'orage.

Elle fut subitement réveillée par des voix graves qui lui écorchaient les oreilles. C’étaient celles des deux hommes. Ils discutaient ou plutôt se disputaient sur un sujet visiblement très épineux.

Soudain, les chevaux s'arrêtèrent. Les mains de l'homme la saisirent par la taille puis, comme s'il s'agissait d'un vulgaire sac de pomme de terre, il la souleva et la relâcha brusquement à terre. Puis, les chevaux reprirent leur course en laissant un corps étendu sur le sol.

La petite fille était désormais seule. Seule au milieu de nulle part. Son chagrin se mêlait à sa détresse grandissante. Les pleurs ne servaient à rien, pas plus que l’espoir qui se perdait dans l’obscurité de cette forêt peu accueillante.

Le corps engourdi, elle tenta de se relever de la marre de boue, dans lequel elle se trouvait allongée, sans grand succès. Elle n’avait plus la force de continuer. L’étincelle de vie qui allumait ses yeux ambrés menaçait de s’éteindre. La preuve en était que les images de son père, de sa mère et de sa nanny s'éloignaient doucement. Chacun leur tour, ils lui adressèrent tristement leur adieu et lui tournèrent brusquement le dos.

" - Non, attendez-moi ! Nanny, ne me laisse pas !"

Désemparée, elle tenta de courir après leurs silhouettes lointaines. Dans sa course, elle trébucha et s'étendit de tout son long sur le sol trempé d'eau.

Trop tard. Elle n'avait plus personne au monde.

Elle éclata en sanglot.

"Petite fleur, ne pleure pas.

Maman sera toujours là

Toujours près de toi..."

Même le chant de sa maman se perdait doucement sous le bruit de la tempête.

Etendue sur le sol, elle n’était plus qu’un cadavre à moitié vidé de son essence.

Mais alors qu'elle se croyait définitivement perdue dans le royaume des démons, le vent lui amena le bel ange de ses rêves.

Elle effleura ses magnifiques ailes blanches qui se refermèrent sur elle. Il allait l’emporter vers le pays aux astres luisants et purs. Là-bas, elle ne serait plus seule. Son ange la protégerait et l’aiderait à oublier sa maman et sa nanny. Oui, là-bas elle serait bien. Elle dormirait sur un matelas de nuage blanc et s’amuserait avec les angelots comme dans les histoires que lui racontait sa nanny.

Blottie contre l’ange, elle souleva enfin ses paupières.

Il la dévisageait, le visage inquiet.

Pourquoi ?

Elle ne regrettait rien. Elle ne regretterait jamais rien s’il restait éternellement à ses côtés.

Ses doigts cajolèrent la joue de son sauveur. Il pleurait. Les larmes du petit ange coulaient. Elles étaient chaudes tout comme son souffle. Pardon de te faire pleurer, voulut-elle prononcer afin d’apaiser sa peine.

"- Vis ! lui ordonna t-il soudain. Ne les laisse pas gagner ! Les adultes ne doivent plus continuer à nous détruire… Prouve-moi, que je ne suis pas le seul à vouloir me dresser contre leurs cruautés."

Sa main est si chaude, songea-t-elle alors qu'il lui écarta quelques mèches de ses cheveux qui barraient son visage.

Il l’enlaça.

"- Je ne peux rien faire d'autre pour toi... mais promets-moi de me retrouver un jour, murmura-t-il. Et ce jour-là, je te jure que je te vengerai de ceux qui t'ont abandonnée ici. Tu me promets ?"

"- Promis", répondit-elle en esquissant un léger sourire.

Il vit qu'elle tenait dans sa main un pendentif.

Il ôta le sien de son cou puis le plaça dans la paume de la fillette. Elle referma aussitôt ses doigts sur le trésor. La chaleur qui s’en dégageait l’irradia au plus profond de son être.

Continue à marcher vers le nord, dit-il avant de s’envoler au loin, dans le ciel chargé d'éclairs.

Elle se releva puis marcha sans savoir où elle se dirigeait exactement mais elle voulait à tout prix retrouver son ange, retrouver celui qui avait réchauffé son coeur durant un bref instant. Mais, la fatigue et le sommeil furent les plus forts dans ce combat.

Elle tomba dans un long ravin sans fin et tout sombra autour d'elle.

Ladite petite fille était maintenant devenue grande, et elle criait presque, essayant de stopper le flot d'images qui traversaient son esprit.
Sa main sur son front, comme prise d'un mal de tête, les traits crispés, de toute évidence elle tentait également de refouler ses larmes. Son autre main s'était serré sur un médaillon autour de son cou....

L'incendie, l'Avada Kedavra, sa mère adoptive, raide, inerte, devant elle.. ou plutôt, elle s'était cachée dans le placard.. pour jouer à cache-cache, sa "maman" avait dit..

Elle avait mit ses mains devant ses yeux, du haut de ses six ans, elle jouait déjà.. mais elle ne savait pas à ce moment là, qu'elle jouait sa vie.

Les mangemorts qui avaient forcé la porte.. en fin de comtpe, Hedwige ne sut jamais si sa famile adoptive posséda un jour de quelconque pouvoirs, ou si c'était des moldus connaissant le monde de la magie..

Peut-être que le père était sorcier. Il y avait eut des bruits de lutte. Mais vaincu par le nombre, il fut terrassé.

Suite à cela, la mère était partagée entre protéger la fille, Malicia, ou retrouver son mari, qui ne revenait pas..

Il ne revint jamais. Et elle subit le même sort. Cruellement assassiné sous les yeux écarquillés de la petite Malicia, avec la même incantation verdoyante et mortelle.

Oui, elle avait finit par s'enfuir.... le feu qui se propageait dans la maison, léchant les murs, avait finit par dégager une épaisse fumée noire qui la fit tousser.

Elle savait qu'lele n'aurait pas du faire de bruit. Mais c'était trop tard. Un mangemort ouvrit soudain le placard, la découvrant recroquevillée, dans son coin, avec une poupée dans ses bras.

Il tendait la main vers elle, comme pour la saisir... toute paniquée, elle lui mordit à sang sa paume, ce qui le fit hurler. Elle avait peur qu'ils s'en prennent maintenant à elle. Ils avaient fait du mal à sa maman, elle voulait l'aider... Mais elle pouvait pas.. le mangemort lui faisait peur...

Puis elle s'échappa à toute vitesse de la maison en flammes, serrant sa poupée dans ses bras. Elle avait dû les abandonner... tout deux.. elle avait été si lâche... La seconde tentative des mangemorts fut raté, encore une fois.

Des larmes roulaient maintenant sur les joues d'Hedwige, qui malgré ses efforts, n'arrivaient pas à repousser le sort qui violait ses souvenirs.

Pire..
Le visage de Kevin apparut à son tour, un garçon aux cheveux d'un rouge brique, un peu rebelles, qui tombait devant son oeil gauche; ses yeux noisettes avaient reperés la petite fille, qui, transie de froid, s'était affaissée dans la neige.

Son corps si pâle était presque aussi pur que la neige qui l'entourait. Ses cheveux étaient d'un blond si clair, qu'ils semblaient être blancs. Ses yeux étaient fermés, on aurait pu croire qu'elle était morte.

Mais le jeune homme se baissa et ramassa le frêle corps, qui pourtant était soulevé faiblement au rythme d'une respiration incertaine.

La scène s'effaca de nouveau, pour laisser place à une autre, nettement plus chaotique..

Le fameux homme, Kevin, semlbaient bien moins doux que précedemment. Ses yeux noisettes avaient viré au pourpre, et ses canines disproportionnées se distinguait dans la semi-obscurité.

Des cris, des pleurs, celui de la petite Malicia, qui, effrayée, voyait celui en qui elle avait confiance se transformer en un monstre, qui mangeait surement les petits enfants... elle couraient aussi vite que ses petites jambes le permettaient, bien qu'elle eut grandit et était agée désormais de huit années, tout au plus.
Mais Kevin était bien plus vif et rapide qu'elle.. il l'empoigna, elle se débattit en criant, le visage tout barbouillé de larmes et de terre.

Ses petits poings affluaient sur son torse, mais il n'en avait que faire, elle lui faisait autant mal qu'une mouche... il finit par planter ses canines dans son cou pâle, transpercant sa jugulaire, et receuillant le sang qui se versait..

La petite fille hurla, mais un autre hurlement rejoignit le premier, celui de la jeune fille de dix-sept ans qui s'était presque recroquevillée, forcée à revivre les pires moments de sa vie..

[Désolé de ne pas égaler ton message]

Qu’avait-il fait ? Pourquoi avoir lancer ce foutu sortilège, Merlin il en se le pardonnerait jamais. Oh bien entendu Severus est un Mangemort, une personne sans cœur et dénué de tout sentiment humains, mas cela est une façade et bien entendu qu’il allait regretter.

Il sait pertinemment que ce sortilège fait revivre les pires moments de la vie d’une personne si il est lancé sans qu’elle ne s’y attende, tout comme ce sort est presque une violation de l’esprit.

La vie de la jeune fille avait défilée devant ses yeux, lui n’avait été qu’un simple spectateur, la laissant ouvrir les portes de ses souvenirs, ne cherchant même pas à connaître d’autres informations sur elle.

Peu importait a présent il ne pouvait rompre le lien si vite, cela causerait des dommages irréparables sur la jeune Jedusor, ce qu’il ne souhaitait pas. Après tout avait-il eut dans l’intention de la blesser d’une quelconque manière ? Non.

Voir la vie des gens, leur faire revivre leur pires souvenirs, chose horrible que voila, et dire que par le passé, Severus avait apprécier ceci. Il était passé maître dans la torture, l’esprit était plus facile, plus maniable, et lui s’en était fait une arme… Redoutable.

Et le souvenir de la transformation défila devant ses yeux. Ainsi il avait eu raison, la jeune personne était bel et bien un vampire, une créature de la nuit. Severus ne s’était donc pas trompé sur son compte.

Le sortilège se stoppa net. Non pas par la volonté de Severus mais par le cri pousser par Hedwige, refusant alors toute connexion mentale, repoussant ainsi le Mangemort…

- Voyez, vous auriez du avouer… Vampire. Une seule partie de vous l’est. Pourquoi ?

Car si la jeune fille était vampire disons à part entière, la créature se serait déjà manifestée, mais ce n’était pas le cas. Ainsi Hedwige était particulière, peut-être de trop à vrai dire.

Il s’était alors avancé vers elle.
Scrutant un moment la jeune fille du regard, se demandant ce qu’il devait faire.
Mais le Mangemort resta de marbre, toujours si insensible à vrai dire.

[ Ce n'est rien ]

Le flot d'images et de souvenirs s'estompèrent à temps grâce au cri qu'elle avait laissé echappé, avant que Severus n'aille bien plus loin dans ses pensées.

Tout devient flou puis Hedwige revint à la réalité.. cependant tout n'était pas très net.
Elle finit par comprendre pourquoi : ses larmes avaient momentanement brouillé sa vue.
Cette fois, le mangemort avait vraiment reussit à la mettre en colère.

Lui faire subir une torture physique était une chose, la mordre, la tuer ou elle ne savait quoi d'autre, mais lui faire revivre les pire moments de sa vie était une autre.
Elle ne retira pas ses mains, sauf pour les glisser devant ses yeux.
Elle se refusait à laisser echapper une larme devant le mangemort. Elle refusait de montrer sa douleur.

Elle refusait de laisser entendre que ce qui c'était passé lui avait fait l'effet d'un détraqueur... qui, comme elle l'avait dit précedemment, était une chose qui l'effrayait le plus.
Elle n'arrivait pas à contrôler son corps, qui ne cessait de trembler imperceptiblement.

Il finit par prendre parole, lui disant qu'elle aurait dû avouer, car le fait qu'lle soit vampire était vrai.
Elle ne répondit pas, pas tout de suite, reprenant lentement ses esprits.

Lorsqu'elle se décida à repondre, elle avait retiré ses mains de son visage, qui en passant essuyèrent les larmes qui avaient pu couler précedemment, et regarda Severus dans les yeux. Un regard empli d'une colère sourde et de défi.

Elle garda le silence. Mais eput-être qu'il alait lire encore dans son esprit pour avoir la réponse. Elle s'en fichait, de toute manière. Ou.. peut-être pas. Il lui restait encore d'autres souvenirs douloureux.

Le mangemort s'avanca vers elle, elle ne cilla pas et ne bougea plus.

- Vous n'obtiendrez plus rien de moi. Vous en savez déjà beaucoup trop.

Bien entendu elle se doutait qu'il n'allait pas la lâcher comme cela. Mais tant pis. Elle ausis était bornée.