¤ deux éleves en mauvais état¤

Andréa dormait profondémment, chose qui ne lui était pas arrivée depuis plusieurs jours...
Mais son sommeil était loin d'être paisible car dans son esprit toutes se jouaient tous les evenements précédents.

Elle sentit alors une pression sur son épaule. Elle ouvrit dififcilement les yeux pour découvrir la directrice.
Elle avait la main posée sur le front de Gabriel.
Andréa fut prise de panique. Elle avait peur qu'on lui enléve Gabriel.
Elle se leva brusquement malgré le sourire de la directrice.

Comment avez vous su que nous étions là?

Andréa prit la main de Gabriel dans la sienne. Elle était glacée malgré sa fièvre.

Je....... je ne sais pas.... comment j'ai pus transplaner. Je n'en ai aucune idée.

Andréa savait qu'on ne pouvait pas transplaner dans l'enceinte de Poudlard mais n'y avait aps pensé sur le moemnt. Elle ne svait pas comment cela avait pu se produire.
La directrice passa sa main sur la joue de Gabriel ce qui inquiéta Andréa. Elle lui jeta un sort qu'Andréa pu entendre. Elle en fut soulagée.
Elle remarqua cependant une marque sur le bras de la directrcie, son bras gauche. La marque des ténebre? Non cel ne pouvait être possible!! A moins que... Elle ne fit cependant aucun commentaire a ce sujet.

Je l'ai retrouvé sur le terrain de quidditch. Il a faillit me tuer mais au moment où il allait me mordre il est tombé dans une sorte de coma.
Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Je suis tellement inquiéte.
Il a voulu me tuer parce qu'il sait que je suis la seule qui peut faire revenir Gabriel. Mais il n'as pas pu méliminer...

Andréa serrait fort la main du jeune homme. Il n'avait donné aucun signe de vie depuis qu'ils étaient arrivé. Allait il mourir?

S'il se reveil, et qu'il est toujours vampire...... s'il vous plait ne le tuer pas. Je sais que je pourrai y arriver seule.

Elle ne voulait que l'on s'interpose au risque de tout gacher...

Ploc…ploc…ploc…


Encore sur le terrain ? Encore dehors sous la pluie battante ? Non, ce n’était qu’une goutte, puis une autre, à intervalle régulier, comme les battements d’un cœur.
Serait-ce les cachots alors ? Ce froid, ce couloir de pierre… Non plus.

Gabriel avançait, frôlant de ses doigts les pierres glacées, un silence pesant régnait, le couloir était obscur, noir même, pourtant Gabriel y voyait…Etrange.

« Où suis-je ? »

« Au fond de ton cœur… »

Gabriel sursauta. Cette voix ! Elle venait de nulle part et de partout à la fois…

« Qui êtes-vous ? » demanda-t-il.

« Je suis toi. »

Le jeune homme émis un soupir de désespoir…Encore un « lui ».

« J’ai tant de facettes que ça ? Tant de personnalités différentes ? C’est épuisant… »

« Mais Gabriel, tout le monde à de multiples caractères. Les tiens sont simplement plus…marqués, et plus dangereux. »

Las de tout cela, Gabriel se laissa tomber contre un mur. Ainsi appuyé, épaule et tempe contre les pierres humides, il fit d’une voix faible :

« Je vous en prie, j’en ai assez, je ne peux pas me battre contre lui…ou contre moi-même, si vous préférez.. ; Je ne sais même pas qui vous êtes en réalité. Une autre partie de moi ? Maléfique ? »

« Mon garçon, tu ne me connais pas car tu ne te connais pas… tu ne sais pas qui tu es. Es-tu seulement capable de te décrire ? Même physiquement tu n’es jamais le même… »

« Je sais…dites-moi ce que je dois faire… »

« Me laisser régner sur toi !! Soit sage Gabriel, endors-toi… Elle t’a fait du mal, Andréa, elle a essayé de nous séparer, mais nous ne pouvons pas être séparés. »

Une forme venait d’apparaître, elle était noire, et avait à peine la forme d’un humain. C’était une sorte de silhouette dont l’aura dansait comme des flammes. Elle irradiait de noirceur tout ce qu’elle approchait.
La première voix s’exprima de nouveau, mais elle était moins claire, moins perceptible :

« Ne pense pas, Gabriel, ai confiance… »

La voix sembla s’éteindre, comme happée dans le voile noir de la forme qui venait d’apparaître.

« C’est toi, le responsable de tout ce qui m’arrive ! »

« Non Gabriel, c’est toi, car si tu me laissais ton corps, aucun de nous deux n’aurait plus à subir cet état léthargique… Je suis aussi en droit de posséder ton corps que toi… »

Ne trouvant rien à répondre à cela, Gabriel se posait beaucoup de question. Méritait-il de vivre ? Et s’il reprenait le dessus, ne risquait-il pas d’être une menace pour les gens qu’il côtoierait ?

Trop de question…

Il reçut un choc ! Comme si son corps avait été soudain parcouru d'un courant électrique...Que se passait-il donc ?

*Ne pas penser…*

Gabriel ferma les yeux, abandonnant le combat…pour un autre…

Alors qu'Andréa et la directrice parlait, Andréa crut sentir la main de Gabriel bouger dans la sienne. Elle n'en était pas sure. Mais elle espérait tellement qu'il se reveil que peut etre son imagination lui jouait des tours.

N'attendant pas la réponse de la directrice elle se tourna vers Gabriel et passa sa mains dans ses cheveux, puis sur son visage. Elle déposa un baiser sur ses lèvre et lui murmura.

Reviens Gabriel je t'en suppli..... Ne me laisse pas.

De nouvelles larmes coulèrent le longs de ses joues. Elle garda la main de Gabriel dans la sienne puis se laissa tomber sur le fauteuil. Elle regarda la directrice...

Les sensations changeaient… Les souvenirs, la douleur, tout revenait. N’étant pas vraiment sûr de vouloir retourner à la réalité, Gabriel était comme prisonnier d’une autre dimension. Il avait mal, mais la douleur était loin. Il regardait derrière lui. Un autre monde, sans douleur, où il ne serait plus…plus rien…ni un vampire, ni un humain, juste en paix avec lui-même…

C’était tentant…tellement…tentant…

« Gabriel….Gabriel…Gabriel… »

Quelqu’un l’appelait… Mais la voix était si loin ! Etouffée, faible…trop loin.

Que faire ? Gabriel aurait-il la force de se réveiller ? Mais d’ailleurs, qui allait se réveiller ? L’humain ? Ou…l’autre… ?

C’était sans doute pour cette raison que Gabriel ne voulait pas se réveiller, il avait peur, peur que la domination de cet « autre » soit toujours présente dans son cœur… Il essayait de voir où il était, mais il ne le trouvait pas… Sa peur grandit. Et si il avait prit entièrement possession de lui ? Si il était encore enfermé dans cette prison glacée qu’était le cœur du démon ?

Devait-il prendre le risque ?

Encore un courant électrique, qui lui parcourait le corps !

Il se sentait saisi, entraîné, vers le noir, le sombre…

Décharge ! Un frisson le parcourut…

Son corps reprenait vie, peu à peu.

Encore une secousse, tout au fond de lui. Il les sentait de plus en plus, elles le ramenaient, le tiraient dans l’autre sens…

Gabriel expira… Il savait…

Sa main était tenue, il essaya d’ouvrir les yeux, mais ses paupières restaient closes, elles étaient trop lourdes. Il retenta, encore et encore, ramenant toujours son âme un peu plus dans son corps, vers la surface. Il revenait de loin, car il avait vu les profondeurs de son cœur.

Quelle apparence allait-il avoir à son réveil ?

Doucement, il ouvrit les yeux………ils étaient……bleus.

La directrice promis a Andréa de ne pas tuer Gabriel. Elle essayait de le rammené a lui mais rien n'y faisait. Lorsqu'elle remonta ses manches, ANdréa eut un choc. C'était bel et bien la marue des ténébres qui s'y trouvait. Andréa ne fit aucun commentaire elle regarda juste la directrice de façon étrange. Elle n'eut pas le temps de la remercier quelque chose attira son attention

Gabriel avait bougé. Cette fois ci elle l'avait bien sentie. Elle voyait ses paupiéres battre faiblement essayant désépsérément de s'ouvrir.

Mais la peur s'empara d'Andréa... Qu'allait elle découvrir?? Des yeux bleu...... ou des yeux rouge/noirs...

Elle se remit debout se plaçant près du jeune homme encore allongé. Quand enfin ses yeux s'ouvrir, laissant appraître cette magnifique couleur bleue propre a Gabriel.

Andréa pleurait, mais cette fois ci de joie. Elle pensait ne plus jamais le revoir, elle le pensait perdu. Elle avait eu raison de croire en lui.

Elle le regarda...

J'avais raison d'avoir confiance en toi..

Il était là, éveillé....enfin ! Les yeux ouverts, il le sentait, il s'était battu, mais pas pour rien... Il était redevenu lui-même...

Au fond de lui, c'était un immense soulagement, et pourtant, quelque chose n'allait pas...

Il ne parvenait pas à savoir quoi...mais il y avait un vide en lui, quelque chose lui manquait, une partie de lui s'était envolée.

Deux jeunes femmes étaient à son chevet, elles étaient inquiète, l'une pleurait...

Gabriel tenta de parler, mais aucun son ne sortit. Il tenta de bouger mais son corps refusait de lui obéir.

Quelques minutes passèrent...

Il pu enfin péniblement se redresser, et quelques mots sortirent de sa bouche, comme un murmure, quelques mots faibles en intensités, mais tellement forts en sens...

Il s'était tourné vers la jeune fille si belle qui pleurait...

"Qui...qui êtes-vous ?"

Le regard de la jeune fille changea, et Gabriel su qu'il aurait mieux fait de se taire...

Sans qu'il ne pu dire ou faire quoi que ce soit, Gabriel reçut une giffle de la part de la jeune fille...qui faillit bien le renvoyer d'où il venait...

Il plaqua sa main sur sa joue, ne comprenant rien à ce qu'il se passait...mais lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit la jeune fille effondrée, pleurant à chaudes larmes...

****

Il s'en voulait...Comment avait-il pu être aussi maladroit ? Il n'avait pas vraiment tout compris, mais elle était malheureuse à cause de lui, et il ne supportait pas ça...

Il se leva, aussi vite qu'il pu, et alla vers la jeune fille. Il ne se rendit même pas compte qu'il était en caleçon...

"Je suis désolé...pardonnez-moi...je...laissez-moi un peu de temps..."

Il porta sa main à sa tempe...il vascilla... Il s'était levé beaucoup trop vite...

Forcé de s'appuyer contre le lit...

***

...il ajouta :

"Andréa..."

Andréa ne le voyait plus, elle ne voulait plus le regarder. Comment avait il pu l'oublier... Elle n'en revenait pas.
Lorsqu'elle tomba a terre elle le sentit se lever et s'approcher d'elle, ne la reconnaissant toujours pas. Ses paroles l'insupportait elle voulait le gifler encore une fois tellement elle était en colère.

Mais elle le vit vaciller et aussitôt elle se leva pour l'aider. C'est a ce moment la qu'il prononça son prénom.

Un sourire s'était formé sur les lèvres de la jeune fille mais elle ne dit pas un mot. Elle avait laissé une marque sur la joue de Gabriel mais après tout, c'était mérité.

Elle le rammena sur le lit afin qu'il puisse s'assoir.

Tu as besoin de repos Gabriel.

Ou plutôt ils avaient beosin de repos. Andréa avait encore du sang sur elle et cela était dû au coup de poing qu'elle avait reçu, ses vêtements étaient aussi encore humide... Mais en premier, ils devaient vraiment dormir.

Andréa s'était levé pour lui venir en aide....elle était si gentille ! Pourtant, il ne le méritait pas. Il s'assis sur le lit...

"Mais...tu es trempée..." fit-il.

Il enleva lentement le haut d'Andréa, prit l'une des couvertures qu'il y avait pliées au font de son lit, et l'entoura avec. Il passa ses mains sur ses bras et son dos pour la réchauffer un peu...

Il tombait de sommeil, alors même qu'il venait de se réveiller...L'esprit embrumé et une sentation étrange dans le corps, il s'allongea, attirant Andréa près de lui, la faisant également s'étendre sur le lit, dos à lui. il l'entoura de ses bras et se serra contre elle pour la réchauffer d'avantage.

Sur le point de s'endormir à nouveau, car son esprit avait besoin de tout remettre dans l'ordre, il eut la force de murmurer...

"Merci"

Il s'endormirent tout deux...

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Le lendemain matin, le soleil vint chercher Andréa en passant à travers les volets encore clos. Mais elle était seule, Gabriel n'était plus là...

Il avait laissé un mot sur la table de chevet :

Citation :

Andréa,

Pardonne-moi de t'avoir fait tant de mal, je me suis battu pour revenir, et c'est grace à toi. Jamais je ne pourrais assez te remercier pour cela. Je pense que tu m'en veux, et tu as tout à fait raison, je le comprends, et rassures-toi, je m'en veux aussi...

Je t'ai laissé seule tôt ce matin, car j'avais une affaire importante et personnelle à régler... Je ne sais pas combien de temps cela prendra...mais je te promet de revenir très vite...

Bien à toi,

Gabriel.