Fantômette est de sortit... [ PV Kyarah ]

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La jeune Fantômette qui représentait la maison de Rowena Serdaigle depuis quelques siècles, maintenant, flottait à quelques millimétres des Escaliers, semblant les descendre lentement. La jeune... Euh... Disons, la jeune fille, quoique, elle avait quand même plus de 400 ans... Oui, enfin, bon, Casiope était en train de méditer encore une fois sur la mort, et plus précisément, sur sa mort à elle. Pour ce qui ne le savait pas, Casiope s'est suicidée le dernier jour de cours de sa dernière année à Poudlard, pour être sûre et certaine de ne jamais avoir à quitter cette école. Vous me direz, elle aurait pût choisir de devenir Professeur d'une quelconque matière, et pouvoir y rester encore bien longtemps... Helas, maintenant, elle y est bloquée pour l'éternitée... Elle en avait vus, des élèves... Des générations et des générations d'élèves, même! Si vous souhaitez faire votre arbre généalogique, demandez donc à Casiope, elle aura sûrement pleins de renseignements et d'anecdotes à vous raconter...

A cet instant, une cloche retentit, indiquant la fin de la journée de cours. La fin de la semaine de cours, même, puisque nous étions un Vendredi. L'escaliers fut alors submergé par une multitude d'élèves réjouis à l'idée de ce Week-End ensoleillé qui s'annonçait et ne prenant donc pas la peine d'éviter Casiope, qui fût traversée par tous ces inconscients...

Fatiguée et énervée par toute cette agitation, elle s'assit et ferma les yeux, tout en collant ses mains sur ses oreilles. Casiope se rendit alors compte que ça ne changeait rien, que ses mains n'avait plus aucune consistance. Enfin, tous les élèves disparurent et le Fantôme se retrouva seule dans les escaliers, enfin, seule... Jusqu'à ce que des pas résonnent derrière elle.

Ce fut cette horrible cloche qui mit fin à la journée de cours, et également à la semaine. C'était enfin le week-end. Non pas que de transmettre son savoir à ses cornichons l'a genait, mais un peu de repos, Kyarah n'allait pas dire non.

Peut être allait-elle profiter un peu de son amant, car depuis l'arrivé de Darkane dans l'école, rares étaient les fois ou Severus et la jeune Black c'étaient retrouvrés seuls. Prisca épiait chacun des vas et viens des amants, et cela en devenait trés irritant, elle avait eut la confirmation des rumeurs, pourquoi continuer à les scruter ainsi?

Lorsque sa salle de cours fut vide, elle se leva de son bureau puis la jeune Black traversa la pièce de sa grâce qui lui était bien connu. Elle claqua la porte et la ferma à clé, et ne la rouvrirait que le lundi matin. Tant mieux. La Brune poussa un long soupir puis elle se mit à déambuler le long du couloir pour arriver non loin de l'escalier menant au Hall d'entré.

Pourquoi pas aller prendre l'air un peu? Oui c'était une bonne idée. La jeune femme se mit à descendre les escaliers quand elle s'arrêta net.. Elle failli marcher sur quelqu'un. Ou plutot, traverser un fantôme, et Kyarah savait parfaitement que cela était un manque de respect flagrant envers eux.

La Mangemorte savait qui était ce fantôme, Casiope, le fantôme des Serdaigle. Elle avait l'air énervé, du moins si on peux se permettre de mettre des sentiments humains pour designer son humeur du moment. Et dire qu'il n'y avait pas si longtemps que ça, après que Kyarah fut violé par Remus le soir de la Pleine lune, elle était ainsi, sauf la transparence^^ , le fantôme d'elle même, une ombre, que tout le monde ignore.

Une once de peine pour la "morte" vint emplir la future maman. Cela ne devait pas être faciles tous les jours de voir tout ses élèves heureux, débordant de vie, alors qu'elle était décédé.

La Brune descendit quelques marches pour se retrouver en face de l'ectoplasme. Discuter avec elle serait peut être d'une stupidité hallucinante, mais peut être que cela ferait un peu de bien à Casiope de parler avec d'autres personnes que ses semblables.

Bonjour Casiope.

Sa voix était tendre, presque maternel. Pauvre enfant, elle était si jeune. La Directrice connaissait son histoire, et cela l'avait toujours beaucoup ému, elle n'avait vraiment pas eu une belle vie, pauvre d'elle.

Je pense que vous demander si vous aller bien serait un peu dérisoire, mais vous m'avez l'air très triste...

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Après le bruit des pas qui résonnaient derrière elle suivirent des paroles prononcées par une voix que Casiope conaissait bien... Il s'agissait de Kyarah Narcissia Black, la jeune Directrice du Collège... Casiope aimait beaucoup cette femme, et ce même si elles n'avaient que très rarement discutées ensembles... En réalité, si Casiope l'aimait autant, c'était surtout parcequ'elle aimait n'importe quelle personne qui souhaitait le bien de cette école, et qui l'aidait à "survivre". Nombreuses étaient les personnes qui pensaient que fermer l'école était la meilleure solution, mais grâce à des gens comme Kyarah, des centains d'élèves vivaient leurs plus belles années ici...

Bonjour Casiope.

Le fantôme se détourna lentement pour faire face à la Directrice. Pourquoi lentement ? Essayez donc d'avoir la consistance d'une volute de fumée, on verra si vous battrez des records de vitesse

Bonjour, Madame la Directrice.

Oui, beaucoup de respect de la part de Casiope. Jamais elle n'oubliait les paroles de politesses, le vouvoiement et les beaux mots... Un petit reste de l'éducation assez dure qu'elle avait reçue.

Je pense que vous demander si vous aller bien serait un peu dérisoire, mais vous m'avez l'air très triste...

Elle baissa la tête d'un air gêné... En effet, elle avait toujours était timide et renfermée, et n'avait jamais beaucoup aimé non plus que l'on parle d'elle et de ses sentiments. Surtout lorsqu'ils étaient négatifs. Maintenant qu'elle était morte, à quoi bon ? Kyarah avait-elle peur qu'elle ne se re-suicide ?

Madame est très observatrice. Mais je ferais par ailleurs remarquer à Madame qu'elle n'a pas l'air en meilleur état que moi. Si je puis me permettre.

Peut-être Casiope se trompait-elle complètement, après tout, elle n'avait jamais été forte pour comprendre les gens....

"Madame la Directrice"... Un sentiment étrange l'envahit-alors, rares étaient les personnes qui la nommé ainsi. Généralement c'était Miss Black, ou Professeur, rien de plus. Une certaine fierté c'était alors emparée d'elle.

Aux mots de Kyarah, Casiope baissa la tête, visiblement gênée. Mais elle ne nia pas son état de tristesse, mais signala également que la jeune Black n'était pas au meilleur de sa forme. Mais elle se trompait, hormis cette vieille peau de Darkane, tout allait bien.

Sachez que je vais très bien Casiope, mais mon état n'est pas le plus important à cet instant, mais le votre, oui.

La Brune lui fit un léger sourire, puis remonta les marches pour s'asseoir aux côtés de l'ectoplasme. Certainement qu'être ainsi faisait trés Je-suis-un-sans-ami-alors-je-cause-avec-une-morte , mais qu'importe, elle avait besoin de parler, et cela se voyait, du moins pour celui qui avait envie de voir.

Parlez moi Casiope, si cela peut vous faire du bien.

Sa voix était toujours aussi tendre, comme si le fait d'être enceinte, renforcé son côté maternel et que Kyarah voulait distribuer de sa gentillesse à tout le monde, même aux fantômes!

Un Vert et Argent qui passait par la eut comme cadeau un sourire radieux de la part de la Directrice, et il lui rendit une grimace de dégoût... Pour elle ou pour le fantôme? Qu'importe, elle en avait rien à secouer, la jeune Black était heureuse... Mais ce n'était pas le cas pour tout le monde.

Elle reposa son regard sur Casiope. Par Salazar, qu'elle était belle.. Un peu transparente, certes, mais cela n'enlevait en rien ça beauté légendaire. Vraiment dommage qu'elle n'eut pas une belle vie...

Invité

Sachez que je vais très bien Casiope, mais mon état n'est pas le plus important à cet instant, mais le votre, oui.

Qu'est-ce-que je vous disais ? Casiope était une vraie bouse de vache lorsqu'il s'agissait de comprendre des sentiments, des paroles ou bien des gestes qui n'étaient pas les siens... D'ailleurs, même elle, par moment, ne comprenait pas ses propres gestes, alors... Comme, par exemple, se cambrer dès que la conversation se tourne dans sa direction. La timidité ? Une timidité maladive, alors ! Même jusqu'à éprouver un certain malaise au fait que la Directrice trouve son état "important". En même temps, que pouvait-elle bien avoir à faire d'un fantôme ? Ce n'était rien, un fantôme... Rien.

Le mien, Madame ?

Voici la preuve que Kyarah, quel que soit le camp qu'elle choisissent était une femme bien : Combien d'êtres vivants se souciaient de l'état d'un fantôme ? Très peu. A vrai dire, en quatre siècles d'errance dans ce château, il n'y avait eu que deux élèves qui s'étaient souciés d'elle... L'un se demandait quelle était la meilleure façon de rendre triste Casiope, l'autre... L'autre avait été un modèle de gentillesse et de prévenance. Il n'avait même pas chercher à écouter le Fantôme, ils s'étaient juste assis l'un à côté de l'autre, et ils avaient discutés de stupidité... C'était il y a dix ans. Et, chaque année, Casiope éspère le voir revenir en tant que Professeur, comme c'était son souhait... Il s'apellait London. London comment ? Bonne question...

Parlez moi Casiope, si cela peut vous faire du bien.

Les yeux de Casiope s'agrandirent sous l'effet de la surprise, et elle releva la tête pour fixer droit dans les yeux Kyarah, essayant d'y trouver une ombre signifiant qu'elle se moquait d'elle. Mais, non. Il n'y avait rien, mis à part un éclat de gentillesse. Si Casiope avait eut encore un coeur, il se serait mis à battre la chamade. Si elle avait encore eut une quelconque consistance, elle aurait eut la chair de poule. Et si elle n'était pas transparente, elle aurait rougis.

Vous parler, Madame ? Mais, Madame... Je suis morte. Je n'aurais rien d'autre à vous raconter que des choses en rapport avec la mort... Le souhaitez-vous réellement ?

A moins que Kyarah ne souhaite entendre de sa propre voix sa propre version des faits qui l'ont amenés à la mort... Bof, la version qui circulait dans le château était la bonne, il n'y avait rien à modifier... Et puis surtout, elle avait toujours refusé d'en parler. Mais, là, à cet instant, assis sur ces marches d'escalier en compagnie de la jeune femme, elle se sentait d'humeur à en parler. Mais seulement si on le lui demandait.

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