[nov][chambre] Quand l'ignorance refait revivre

D'innonbrables soucis s'étaient maintenant liés à la vie du Maître. Il n'avait plus aucune minute à lui. Et pourtant, il avait réussi. Réussi tant de chose si peu commune. La victoire. Il allait réussir. Il ne fallait pas se rater. La plupart des choses étaient parfaites, réussites, animés. Parfait. Mais cette ordure, cette abrutie, cette vélane... non ! Et... Serena ! Une perte. La manche n'est pas terminée.

Le Seigneur des Ténèbres déabulait dans une rue sombre de Londres. Il devait rassembler les mangemorts, les prévenir que maintenant, la victoire se rapprochait et que le moindre incident pouvait faire chavirer la balance de l'autre côté, les ammenant à la défaite casie totale. Un flash, des cris, des sorts... il avait appuyé sur la marque et les mangemorts arrivaient l'un après l'autre autour de lui.

- Très bien, parfait même. Serviteurs...

- Maître, Graves n'est pas là ? Et Darkane ? Ils sont en retard, ils doivent payé Maître.

- On coupe la parole au Maître ? Et Graves et Darkane sont en mission, ils sont excusés de haut niveau. A présent, sache que je ne dois jamais être interrompu pour d'innombrables raisons stupides, batard ! Avada Kevadra !

Le corps du mangemort roula sur le sol, écrasant son crane contre un caillou pointu. Du sang se répendit sur le bord de la ronde des ténèbres. Voldemort eut un sourire. Il se retourna fasse aux vivants et leur dit:

-Très bien, où en étais-je ? Ah oui, alors, serviteurs, depuis maintenant de longues semaines, je n'ai pas eu de nouvelles sur vos actes. Votre but était de tuer ou d'effrayer des sorciers afin de mettre la panique sur leur monde. Après quelques sources privées, j'aprécie votre sympathie. En ce qui me conserne, j'ai capturé ma proie. Le repère est donc strictement interdit tant que je n'aurais pas repris surface sur cette femme. A présent, vous avez carte blanche, tuez ! Ne me décevez pas, Poudlard est à moi.

Puis, dans un nuage de fumée grise, le Maître disparut vers le repère des mangemorts là où le regal ne faissait que commencer.

La porte souvrit dans un grand bruit sans même qu'il ne la touche. Il faisait sombre, très sombre. Et elle était là. Black. Avachie sur un lit, la lèvre arrachée, l'oeil calciné de sang. Ses cheveux étaient ébourrifés d'une façon bien étrange, comme si on l'avait préné sur plusieurs mètres par la simple force de sa chevelure. Ses mains étaient moites, comme mortes sur ce drap noir, déchiré. Voldemort sourit.

-Black. Comme je suis heureux de vous revoir. Comment s'est passé le séjour ?

Une lumière fut projeté sur le genou de Kyarah qui se brisa dans une résonance démoniaque. Il resta là, debout, le sourire béant de sang sur ses gencives de « gentleman ».

Song :: Memories

La douleur... Elle ne pensait qu'à ça. Rien d'autre, à personne d'autre. Elle n'avait que sa souffrance en tête. Et puis, à qui penser ? C'était le vide sidéral, plus rien, seul sa douleur lui martelait le crane. Quelqu'un l'avait traîné par les cheveux, d'une salle qui ressemblait à un cachot, jusqu'à une chambre sombre ou on l'avait déposé sans aucune délicatesse sur un lit.

Aucun membre n'était épargné. Qu'on l'achève. Qui qu'elle soit, qu'on la laisse mourir. D'ailleurs, qui était elle? La jeune femme bougea faiblement dans un gémissement, tentant d'ouvrir les yeux, mais rien. Qui était-elle, pour mériter tout ceci? Qu'avait-elle fait? Qui lui avait fait ça?

La Brune ne se souvenait de rien, juste les coups qu'on lui avait mis, pour des raisons qu'elle ignorait complètement. A vrai dire, à cet instant, elle s'en foutait. La Charogne avait juste conscience qu'elle était sur le point de rendre l'âme en souffrant le martyr. Si elle savait...

Face de Serpent "Black. Comme je suis heureux de vous revoir. Comment s'est passé le séjour ?"

Quelqu'un semblait lui parler, de loin. Une voix qui donnait froid dans le dos. Elle ne pouvait pas voir le visage, ni reconnaître cette personne, et pourtant cela lui semblait si familier.

Une lumière lui parvint malgré ses paupières closes, et elle ne put hurler malgré ses cordes vocales rongées à force de crier à l'agonie. Son genoux semblait s'être briser en mille morceaux, explosant sous sa peau. La victime se recroquevilla un peu plus sur elle même, sanglotant en silence, tremblant de tout son corps. Spasmes. C'était d'ailleurs étonnant que son coeur ai résisté à toute ces attaques.

Mais, son esprit , lui, avait-il résisté? N'avait-il pas de vilaines séquelles? Sa mémoire c'était effacé d'elle même, peut être pour garder ses secrets? Possible. En fait, la jeune femme n'en savait strictement rien, et la souffrance était plus importante que ce genre de questions.

- Qui suis-je... Mon dieu... qu'ai-je fait...

Murmure, vague. Même pas sur que Lui l'entende. Elle était la, le visage collé à ses genoux -ou ce qu'il en restait. Les yeux clos, son semblant d'esprit essayer de la tenir éveillé, tant dis qu'elle répétait toujours les mêmes mots.

- Qui suis-je... qui êtes vous...

Sa voix était rauque, suppliante, proche du gémissement. Un cri, d'enfant, résonnant dans sa tête. Un souvenir? Elle essaya de s'y accrocher, une lueur d'espoir? Qui s'éteignait bien vite, car la Brune l'oublia déjà.

- Laissez moi... tuez moi...

Elle en devenait complètement contradictoire, et à force de parler, certaines blessures sur son visage vint se reouvrir, notamment sa lèvre inférieur quasiment inexistante. Le sang vint couler le long de son menton, imbibant les draps d'hémoglobine.

Elle se savait perdu, et pourtant, quelque chose au fond d'elle lui disait de ne pas abandonner. Quelqu'un l'attendait peut être, quelque part, il s'inquiétait peut être pour cette femme brisée. Mais, était-ce bien cela? Peut être cette stupide chose qu'est d'avoir toujours l'espoir, alors qu'il n'y en a pas...

- Je ne sais pas qui vous êtes... mais achevez moi... pitié.

L'espoir peut être, mais elle lui demandait d'en finir avec sa misérable existence dont elle n'avait aucun souvenir. Qu'il la libère de cette souffrance qui lui rongeait les organes et qui lui détraquait l'esprit. Qu'il en finisse.

« Tuez-moi, achevez-moi... », pitié, faîtes la taire et vite. Vite. Vélane.

Voldemort eut un sourire. La tuer ? Mais pourquoi ? Elle était si douce, si belle. Et ses plaies. Que du régal, de l'appétit. Mais non Kyarah, tu resteras de mon côté, dans les Ténèbres, et tu m'imploreras sans arrêt. Kyarah, tu as perdu, j'ai gagné.

Il sourit et s'approcha vaguement d'elle, voyant dans un rayon sa plaie qui venait de se rouvrir, laissant un flot de sang couler le long de son menton avant de s'engouffrer dans son drap. Ensuite, le Maître des Ténèbres sortit sa sublime baguette de sa robe de sorcier et il frotta légèrement la plaie de la sorcière. A première vue, du sang glissa le long de sa peau, puis la plaie se referma à vu de nez avant de disparaître proprement. Il agita ensuite sa baguette et dans un sortilège prononcé sur le bout des lèvres, son genou se reforma.

-Ma pauvre. Ma pauvre Kyarah. Que de souffrances t'on été infligé durant ces dernières semaines. Oh ma pauvre. Sans compter le combat. Tu vas vouloir des explications, je vais être clair. Durant l'affrontement contre l'ennemi, Severus Rogue, ainsi qu'Irina Dimitriov, t'on ensorcelé, puis torturé. Tu es tombé dans... dans un coma tellement profond que le soir même, nous avons tous pensé que c'était la fin. Et eux, ils ont rigolé .J'ai voulu risposter, mais je n'ai rien pu faire. Ôh ma Kyarah, que je te plains. Tu dois te venger. Et ta fille et ton fiancé, ils les ont... exécuté sous tes yeux. Je suis désolé, vraiment.

Evidemment, que de mensonges se mellaient dans la voie du Maître. Il l'apporta doucement vers lui. Tout en la touchant, un souvenir apparut. Tant de choses, de souffrance, de pitié. Et ses sourires, ses rires. Voilà. Elle était en train de tout revoir, revoir ce moment merveilleux. Elle venait de se faire mettre la marque des Ténèbres sur le bras, l'avant bras. Parfait. Bravo, tu as réussi. Il sourit.

Puis, elle ouvrit les yeux, se retrouvant dans cette chambre sombre.

-Tu vois, maintenant, je vais t'aider à te venger.

Il avança son bras légèrement et aperçu une marque. Un « S » régnait sur le bras de la jeune fille. Voldemort écarquilla immédiatement les yeux. Comment pouvait-elle ? Tant pis, elle pouvait peut être garder un petit souvenir de son ancienne vie. De toute manière, elle avait tout perdu. Sa vie, sa famille, ses amis. Tout. Et après quelques tentatives, le Maître ne réussi pas à enlever cette marque. Saleté tout de même, si elle comprenait, ou un souvenir. Voldemort respira un grand coup avant de faire lever la jeune femme. Au début, elle pencha sur le côté à cause de son genou, mais la blessure s'était remise et elle se redressa légèrement.

-Kyarah, bienvenue chez toi.

Un sourire orna les lèvres du Seigneur, révélant des dents d'une extrême laideur.

Dans une chaleur qui semblait surnaturelle, son corps s'apaisa. La douleur s'échappait lentement, laissant place à cette douceur quelque peu étrange. Quoi qu'il en soit, la personne à ses côtés venait de la soigner, sans que la jeune femme puisse comprendre pourquoi, et comment. Bon sang, c'était horrible de se souvenir de rien. Elle était dans un trou noir, ou était la sortie?

L'homme se remit à parler. Kyarah? Était-ce son prénom? Apparemment, oui... Oui, c'était bien ça. Mais, son nom? La personne avec lui allait lui dire n'est-ce pas? Il allait l'aider à retrouver la mémoire? Ce qu'il fit.

Combat, ennemis, coma... Fille&fiancé...morts?? Elle avait un enfant, certainement le cri qu'elle avait entendu résonner dans sa tête... Et un amant. Tués. Kyarah eut envie d'hurler. Elle ne se souvenait pas d'eux, et pourtant, elle sentait au fond d'elle que quelque chose c'était brisé. Les dégâts de leurs pertes? Mais également, une soif de vengeance, une haine profonde, venait de naître au plus profond de son coeur. Elle les vengerait, même si la Brune ne se souvenait même pas de leurs visages, ni de leurs noms.

Ses yeux s'ouvrirent lentement, dévoilant des prunelles azurs, donc le contour était rougis par les heures de tortures. La Belle leva les yeux vers lui, et son visage lui revint soudain à l'esprit. Mais, est-ce sur? Contact. Souvenir. Oui... Elle s'en souvenait parfaitement à présent. Se tenait à côté elle le Seigneur des Ténèbres, Kyarah était une sorcière et mangemorte.

Ses doigts glissèrent le long de son bras gauche, la ou était tatouée la Marque. La contemplation de ce tatouage fut stoppée par une chose qui avait changé sur son bras. Une cicatrice... Grossièrement taillée dans sa chair, un S trônait la, à côté du serpent. Elle n'en connaissait pas l'origine, mais le Lord semblait vouloir l'effacer. Chose apparemment impossible. Elle essayer de remettre de l'ordre dans ses idées, mais rien. Juste le souvenir d'être quelqu'un d'important.

Sa réflexion fut brisée par son Maître qui la fit se lever. Elle douta de la stabilité de son genoux, mais essaya quand même. La jeune femme perdit l'équilibre l'espace d'un instant, mais se remit bien vite, et la douleur dans sa jambe s'envola.

Bienvenue chez elle?

- Merci...

Pourquoi avait-elle cette horrible impression de ne pas être chez elle, justement? Pourquoi Kyarah avait cette horrible sensation d'être si loin des gens qu'elle aime? Peut être, justement, parce que ceux ci sont morts? Oui... C'était très certainement cela. Son regard se perdit dans le vide. Elle avait perdu les personnes qui lui étaient chers. Ils allaient payer! Un feu de haine était visible dans les yeux de l'amnésique. Son regard s'assombri.

Un réflexe fut celui de porter sa main à sa poche, pour sentir sa baguet... Oui! Sa baguette! Mais... elle n'était plus la... Ses yeux se braquèrent sur le Seigneur des Ténèbres, une lueur interrogatrice brillant à l'intérieur. Elle voulait avoir son arme, sa dernière amie. Et elle voulait savoir, pourquoi... Pourquoi ce Rogue et cette Dimitriov ont fait de sa vie un enfer. La Brune reprit place sur le lit, s'asseyant au bord, les coudes sur les genoux et le visage plongés dans ses mains.

- Maître... Pourquoi m'ont-ils fait ça? Ma baguette? Pourquoi je ne me souviens de rien? Qui suis-je... Que dois-je faire?

Trop de questions se bousculaient dans sa tête et se disputaient pour passer ses lèvres, alors elle parlait, en désordre.

- J'ai besoin de savoir. Comment s'appelaient-ils... Quel âge avait-elle...

Elle compressa son crane entre ses paumes. Essayant de stopper ce flot de paroles incessants. Autant d'interrogations qui allaient lui fendre le crane.

- POURQUOI?!

Et Kyarah fondit en larmes, se balançant d'avant en arrière, comme une enfant au milieu d'une dispute entre ses parents, le genre de dispute qui en irait jusqu'aux mains, et ou l'enfant entant tout, caché sous la table de la cuisine.

- Pourquoi... pourquoi...

Dans de souffrances. Tant de haines. Tant de larmes. Tant de sacrifices. Tant d'envies. Tant de sang. Autant que la victoire était là, à porter de main, prête à se faire emporter. Et oui. Voldemort allait gagné. Et cette fois allait être une des meilleures. La seule et unique victoire qu'il espérait en ce moment même donné. Un sourire béant balaya la salle alors qu'elle se posait tant de questions.

Il n'en revenait pas. Avait t'il bien Kyarah ? Kyarah Black ? Kyarah Narcissa Black ? Car jamais elle n'avait été de la sorte. Jamais elle n'avait été aussi... gamine. Et pourtant, c'était bien elle, devant lui, à demander des explications sur le passé, sur son passé aussi triste qu'il fut. Mais la seule chose qu'elle ne savait pas était la plus important. Si jamais elle apprenait ce malheureux, ce malicieux, ce ténébreux indices, la balance chavirerait et tout serait raté, tout. Il ne fallait pas. Surtout pas. La victoire était tellement proche, il ne fallait pas l'oublier, ni la râter.

Après le sourire, Voldemort regarda Kyarah avant de lui parler.

-Tu sais Kyarah, rien ne cesse de retourner la passé, tu ne feras qu'agraver ta souffrance. Mais je ne vais rien te cacher, si tu veux savoir, tu sauras. Armand. C'était son nom. Il était tellement gentil. Il était brave, et ta fille, Sixtine, un ange, un trésor, jamais je n'ai vu une jeune fille aussi charmante, je t'en félicite d'ailleurs. Mais ils doivent payer, Severus Rogue et Irina Dimitriov. C'est leurs noms.

Ces réponses restaient vraiment très vagues, mais c'était la seule chose que le maitre des ténèbres pouvait faire en ce moment pour ne pas paraître trop provocateur, car le Brune serait capable de comprendre vraiment beaucoup de choses, vraiment beaucoup. C'était malheurex à dire, mais c'était comme ça. Puis, Voldemort la laissa finir « sa gamine » avant de sortir sa baguette de sa poche.

-Tiens, tu l'avais perdu lors du combat. Tu pourrais en avoir besoin pour les tuer.

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