Retour et départ

Les derniers jours qui venaient de passer avaient été comme un cauchemard pour Sylvina. Elle n'était pas revenue dans la salle commune et encore moins dans le dortoir depuis l'incident des cachots.

Elle n'avait pas voulu aller à l'infirmerie pour soigner ses blessures, elle s'était précipité hors des cachots, pour fuir. Son corps était encore meurtrie, elle avait passé ses journées à dormir. Elle n'avait pas mangé, son regard, son visage, était dénué de toute expression. Mais elle était pâle, et les yeux légèrement rougis par des larmes qui se déversaient de temps à autre.

Elle avait parcouru les couloirs du château, c'était un jour où les cours se déroulaient, elle n'y était pas allée, elle n'en avait pas le courage ni l'envie. Elle arriva devant la porte de la salle commune, donna le mot de passe. A son grand soulagement, la salle était vide. Elle se précipita jusque dans sa chambre du dortoir.

D'un coup de baguette elle ouvrit sa mâle, qu'elle tenta de remplir au plus vite. Sortant toutes ses affaires, qu'elle jetait pêle mêle. A nouveau des larmes roulèrent sur ses joues. Elle courait dans toute la chambre voulant à tout pris la quitter. Elle trébucha alors sur son chaudrons, s'étalant par terre, elle resta par terre, la tête contre le sol froid, laissant échapper un sanglot. Elle frappa de toute ses forces le plancher, lorsqu'elle entendit du bruit qui provenait de l'encadrement de la porte.

La jeune serpentarde se releva, tournant le dos à son interlocuteur, elle essuya les quelques larmes qui se déversaient encore, et se retourna pour voir avec étonement et effroi qui se trouvait devant elle.

Andréa n'avait pas dormir, ni mangée depuis plusieurs jours.
Depuis l'incident des cachots, elle avait cherché Gabriel sans relache. Elle devait le retrouver avant qu'il ne soit trop tard, avant que son etat soit irréversible. Elle avait donc passé trés peu de temps a Poudlard, n'étant revenu qu'une fois pour se changer. Elle n'avait croisé personne. Même pas Sylvina.
Elle repensait a Sylvina, elle qui fut sa seule amie ici mais qui venait aussi de causer son plus grand malheur.

Andréa marchait dans le parc du châteua, elle était épuisée. Elle ne pleurait plus, trop de larme avaient coulées, elle était à présent comme assechée.
Elle descendit dans les cachot passa a l'endroit où tout eu lieu et son ventre se tordi de douleur. Elle coura vers sa salle commune, passa le portrait, et une fois a l'intérieur se mit a hurler tout ce qu'elle pouvait.
Elle pensait qu'elle serait seule. Mais du bruit se fit entendre du dortoir des filles. Elle y monta donc savant pertinemment qui s'y trouvait.
Elle trouva Sylvina allongée par terre, frappant le plancher et pleurant tout ce qu'elle pouvait. Cela n'attendrit pas Andréa dont le coeur s'était glacé quelques jour auparavant.

Bonjour Syl. Tu fais ta valise?

Le ton d'Andréa était dur et froid. Dans son regard on pouvait y lire la tristesse masi aussi une haine profonde.
Elle n'avait jamais eu ce regard auparavant. Quelque chose s'était brisé en elle, tout comme pour Gabriel.
Elle restait malgré tout, étrangement calme. Le calme avant la tempête?

Sylvina détourna la tête, la secoua et l'enfouie dans ses mains, voulant oublier le regarde que lui jettai Andréa.
Elle ramassa son chaudron, et se leva pour aller le jeter dans sa mâle. Sa voix était enrouée, elle n'avait pas parlé depuis les cachots. Elle pronoça les mots d'un air lointain, absent.

A ton avis? On ne peut plus être dans la même chambre. Je déménage.

Elle se dirigea vers sa commode pour prendre les derniers habits qui lui reste. Et enfin pris tout ses bouquins pour les plonger dans la mâle, qu'elle referma à coup de pieds. Elle se tourna face à son (ex) amie.
Face à ce visage dur, froid. Les yeux de Sylvina lui picotaient à nouveaux. Elle batti des paupières pour éviter à nouveaux les larmes.
Elle regarda à nouveau son amie droit dans les yeux. Ecartant les bras, un sourire triste se dessina sur ses lèvres

Allez Andréa s'est la moment ou jamais ... Tu en as terriblement envie je le sens. Profites en, je n'ai pas le courage de me battre aujourd'hui. Alors tu as toutes les possibilités de me faire souffrir.

* Même si je souffres déjà *

A ton avis? On ne peut plus être dans la même chambre. Je déménage.

Andréa regarda Sylvina faire ses valises
Syl voyait bien qu'Andréa lui en voulait. *En vouloir*, le mot n'était pas assez fort. Andréa était anéantie a cause de Sylvina.
Elle ne savait plus quoi faire. TRop de sentiments parcouraient son corps.
La tuer? lui faire du mal? faire du mal a ses proches comme elle elle venait de le faire avec Andréa? ne rien faire?
Andréa ne svait plus. D'autant plus que Sylvina avait été une grande amie dans cette école.
Mais cette amie lui avait aussi enlevé la seule personne qu'elle aimait réellement. Gabriel. Elle avait tellement besoin de lui, lui qui lui avait fait redécouvrir des choses qu'elle pensait ne plus jamasi éprouver: l'amour, le bonheur, la gentillesse. Tous ces sentiments perdus depuis trop longtemps.
Aujourd'hui Andréa n'était plus que haine, rage et désespoir.
Elle se demandait si un jour elle allait le retrouver tel qu'ils se sont aimés...

*Gabriel... Mon amour..*

Les larmes deferlèrent a nouveaux sur les joues d'Andréa qui regarda Sylvina. Elle aussi voulait pleurer.
Sylvina se releva, écartant les bras pour permettre a Andréa de ce que bon lui semble. Mais non Andréa ne ferais pas ca. En tout cas pas ainsi..

Non Syl ca serait trop facile. Raconte moi comment tu as fais ca. Comment tu as tué l'homme que j'aime? Raconte moi comment tu t'y ai pris pour détruire ma vie.

Le regard d'Andréa était dur malgré les larmes qui l'embuait. Elle voulait des explications et elle les aurait.

Voyant les larmes se déverser sur les joues de son amie, elle fit un mouvement vers elle pour finalement se rétracter. Elle avait envie de la prendre dans ses bras, pour la réconforter. Mais Sylvina était la raison de cette tristesse.
Elle recula, et se tourna vers la fenêtre. Elle s'assit sur son lit.

Je n'ai rien voulu de tout ça. J'ai agis sans véritablement réfléchir. Il m'a dit qu'il avait faim, et je ne sais pas ... Mon goût pour le danger, je l'ai provoqué. Je ne voulais pas allé plus loin.

Elle émit un petit rire forcé. Elle frissona d'horreur. Elle enfouit sa tête dans ses mains, pour cacher les nouvelles larmes qui roulèrent sur ses joues. Elle essuya son visage, et tourna son visage pâle vers Andréa.

A un moment la situation a dégénéré, il a voulut me faire beaucoup plus de mal, que ce que je pensais. Je me suis défendue, et ça a eu pour conséquence de réveiller le démon qui était en lui. Je ne le voulais pas je te le jure. Mais ça c'est passé, je m'y suis embarqué et je n'ai pas pu reculer.

Sylvina s'était levé à nouveau, et faisait désormais face à son (ex) amie.

Sylvina fit un mouvement vers Andréa puis se ravisa. Heureusement d'ailleur car Andréa ne l'auriat pas laissé posé ne serait ce que le petit doigt sur elle...

Tu n'as rien voulu de tout ça?!

Un sourire méprisant se dessina sur le visage d'Andréa.

Tu l'as poussé a bout Syl. Toi et tes envies de toujours vouloir aller plus loin, prendre toujours plus de risque. Tout ce que tu as gagné c'est que tu as tout détruit!!

Cette derniére phrase, Andréa l'avait presque hurlée. Syl pleurait, Andréa n'en avait que faire. Elle ausis pleurait. C'était a présent des torrents de larmes qui se deversait le long de ses joues.

Je l'ai trés certainement perdu maintenant. je l'ai cherché pendant 3 jours non stop tout ca pour réparer tes conneries!!!
Il ne redeviendra peut etre jamais comme avant, il est peut etre mort a l'haure qu'il est, totalement écrasé par son coté vampire. A cause de toi!

Andréa s'approcha de Sylvina et lui administra une gifle monumentale. La rage décuplait ses forces malgré le manque de sommeil et la faim.

Sylvina fut surprise, choquée par la claque que lui a administré Andréa. Elle se frotta la joue, elle était là debout dans la chambre. Elle était paralysée. Comment avait-elle put détruire tout ça? Pour le simple goût du risque.

La surprise et la tristesse avait fait place à la colère. Elle hurla les paroles qui sortirent de sa bouche. Petit à petit son aura se forma et cette chaleur si caractéristique se forma à l'intérieur de ses paumes

Si tu crois que ça m'amuse de te voir comme ça! Je ne peux pas reculer, je n'y peux plus rien. Et merde!

De rage elle lança une sphère sur l'un des lits à baldaquin, et l'autre passa à quelques centimètres de l'autre serpentard. Sylvina s'avança pour prendre sa mâle. Elle sortit sa baguette, et lança un sortilège pour calmer le feu qui se propageait sur le lit

Aguamenti

Elle regardait à présent Andréa. La colère l'agitait, elle tremblait, serrant ses poings. Elle souffla de rage à l'adresse de son interlocutrice.

Tu en veux plus? tu peux essayer n'importe quel sortilège, vas y défoule toi! ça ne calmera pas la colère que tu as en toi. Je ne suis pas la seule responsable, il y aussi Gabriel, il était trop faible pour lutter contre ce démon qui l'agitait.

La gifle d'Andréa avait surpris Syvlina. Mais cette surprise laissa vite place a la rage. Un aura se forma autour d'elle, et elel laissa échapper quelques boulles de feu qui enflamèrenet le lit.
Andéa ne bougea pas, ne cilla pas, même lorsqu'une boule l'effleura. Cela ne l'impressionnait pas. Elle n'avait plus peur de rien car rien ne pouvait etre pire que sa souffrance actuelle.

Tu aurais du réfléchir a tes actes Syl. Oui réfléchir mais cela doit etre trop difficile pour toi!

Contrairement a Sylvina, le ton d'Andréa restait calme malgré sa froideur.
Mais les choses changèrent bien vite lorsque Sylvina insinua que Gabriel était en parti responsable de tout ca.
Andréa sorti sa baguette d'une main et de l'autre attrapa Sylvina par la gorge pointant sa baguette sur celle ci.
Sa rage explosait a présent, le blanc de ses yeux devenait rouge a présent, ce qui était aussi dû en aprtie aux nombreuses larmes qui ne s'arétaient plus de couler.

Je t'interdis de rejetter la faute sur lui tu m'entend JE TE L'INTERDIT!!!!!!!!!
Il se battait continuellement contre son autre. Il a été rejeté, matraité et poussé a bour par des imbéciles dans ton genre. Moi je me battais pour le faire redevenir celui qu'il était et toi tu as tout foutue en l'air en une nuit a cause de ta stupidité!!

Andréa était au bord de la folie. Si elle ne trouvait pas le moyen de se clamer, elle allait la tuer...

[ hj: ça peut se passer après ma rencontre avec Voldy? ^^]

Andréa avait attrapé la gorge de Sylvina, et la menaçait de sa baguette. Sylvina ne cilla pas. Elle lui répondit d'un ton calme, un léger sourire au lèvre.

Tues moi, mais ça ne changera rien au fait qu'il ne réviendra pas. Tu crois me faire peur.

Elle se remémora cette nuit où elle avait rencontré le Mage Noir. Une nuit étrange, elle s'était plongé encore plus dans le danger. A côté de lui, Andréa n'était rien. Sylvina n'en avait pas peur, Andréa n'étai qu'une simple élève comme la jeune Serpentarde.

Je n'ai pas peur de toi, tu n'es rien à côté d'autre pesonne. Tes sortilèges sont si faibles.

Sylvina se mettait en danger, mais elle se devait de faire ça, pousser à bout Andréa pour mieux abattre ses cartes à elle.

A la réaction de Sylvina, Andréa eut un léger sourir. Elle n'avait pas peur... Andréa le savait connaissant la nature de cette dérnière...

Si je n'arrive pas a le faire revenir Syl, beaucoup de choses vont changer...
Si toi tu n'as pas peur, peut etre que les personnes auquelles tu tiens le plus, elles, auront peur...

Andréa souriait toujours, puis lachâ finalement Sylvina.

Elle se recula... Ah ses sortilége étaient faibles. Peut etre. Mais elle pouvait faire tellement d'autres chose si elle le désirait...
Cependant elle jeta un sort a Syl, le meme que dans les cachots...

Endoloris!!

Peut importe le résultat, Andréa avait d'autre moyens de pression sur Sylvina...

Sylvina sortit sa baguette d'une rapidité étonnante (pour elle), elle mit toute sa force dans son sortilège en hurlant la formule

Protego

Le sort d'Andréa se répercuta contre la proctection de la jeune serpentarde, qui recula légérement sous la force de celui-ci. Les personnes auquelles elle tenait, elle les avait toutes perdus. Plus rien ne la retenait vraiment. Tout ce qu'elle voulait c'était faire souffrir les autres autant qu'elle souffre.

Un léger sourire de démence se promena sur ses lèvres. Ses yeux trahissait sa haine, qui l'envahissait.

De qui tu me parle Andréa. Les personnes auquelles je tiens? Je les ai toutes perdus à présent. Tu ne peux plus rien pour me faire souffrir ... non rien.

Andréa n'écoutait pas SYlvina, Quelque chose lui revint en mémoire, Cela la perturba.
Elle n'avait rien entendu de ce que Syl lui diait, elle ne la voyait plus.
Une image lui revenait en mémoire. Elle était dans les cachots, prisonniére d'un sortilége, alors que Gabriel lui demandait de l'aide. Et ses liens se sont défait...... grâce a Sylvina. C'était elle qui l'avait libéré.

Elle regarda la jeune fille et lâcha son emprise.
Pourquoi avait elle fait cela alors qu'Andréa lui avait lancé un doloris? Pourquoi????

Elle se recula de quelques pas.

Syl, pourquoi tu m'as libéré dans les cachots? Pourquoi as tu fait ca après ce que je vennais de faire.

Elle se rendait compte qu'elle était peut être allé trop loin. Elle lui en voulait certes, mais cela vallait il la peine de gacher une amitié?

Sylvina cessa son sortilège au même moment qu'Andréa. Pourquoi avait elle libéré Andréa. Sylvina regarda la jeune fille qui lui faisait face. Un rire froid s'échappa de sa bouche. Un sourcil s'arqua.

A ton avis?

Sylvina leva sa baguette, des étincelles s'en échappèrent. Que cela signifiait-il, avait elle envie de s'attaquer à son amie? Amie, elle n'en avait plus maintenant, elle lui avait tourné le dos. Les larmes ne coulaient plus à présent, elles ne voulaient plus couler.

Tu n'as plus envie de me faire souffrir, je l'ai pourtant éliminé, sans regrets.

Un sourire de démence se dessina sur ses lèvres. A présent plus rien ne l'attache aux personnes qui l'entourent, elle sera seule, seule pour faire souffrir les autres.

L'expression de Sylvina avait changée. Cependant Andréa n'avait pas peur.
Grâce a tous ce qui venanit de se passaer, Andréa était bien plus forte mentalement qu'auparavant.

Elle fit comme si elle ne remarquait pas l'expression de SYlvina.

Je te remercie de l'avoir. Sans toi je n'aurais pas pu le libérer...

Lorsque Sylvina leva sa baguette, Andréa ne bougeat pas se contentant de la regarder. Elle tenait toujous fermement sa baguette mais elle ne la pointait.

Oui tu es responsable de ce qui lui arrive et je t'en veux car a présent tout ce qu'il cherche c'est me tuer. Tu m'as mise en danger et tu l'as mis en danger lui.
Mais je le sauverai. Et pour ca il faut que je le retrouve. Te tuer n'arrangerais pas les choses. Ce qui est fait est fait.

Andréa était redevenue calme meme si dans ses yeux on pouvait toujoru voir une immense colére et un tristesse profonde.
Si elle devait affronter Sylvina elle le ferait. Mais apres avoir laisser parler sa tete plutot que sa colère elle préférerait ne pas en arriver la..

Sylvina pris sa cape qui était sur son lit. Puis elle pris l'une des poignées de la mâle. Elle regarda Andréa d'un regard sombre, son sourire était toujours sur ses lèvres.

Bien. si tout est clair entre nous. Je n'ai plus qu'à te laisser.

Elle se dirigea vers la sortie de la chambre. Elle marque une pose à l'encadrement de la porte, ne se retournant pas vers Andréa. Elle sentit une larme couler sur sa joue. Elle ferma les yeux. Puis elle monta les escaliers à la recherche d'une chambre vide.

Elle l'a trouva au sommet des escaliers, et ouvrit la porte à la force d'un coup de pied. Elle était poussiéreuse, mais un peu de ménage ne lui fairait pas de mal. Elle déposa sa mâle au milieu de la piéce et se dirigea vers un lit, s'y installant pour s'endormir.

Sylvian la regarda, puis s'en alla sans un mot ni même un regard.Elle s'arreta cependant a la poret. Andréa crut qu'elle allait lui dire quelque chose mais non.

ERlle se retrouva seule dans la chambre se demandant comment ells avaient pu en arriver la. Pour un mec....

Quelques larmes coulèrent sur son visage puis elel aprti a son tour pour checher Gabriel.

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