Last School - Ou fini la réalité? Ou commence l'illusion?
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 Se réfugie [ libre ]

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Hedwige Malicia Jedusor
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Hedwige Malicia Jedusor


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Statut : Ohhh... une ombre derrière toi....
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MessageSujet: Se réfugie [ libre ]   Se réfugie [ libre ] I_icon_minitimeDim 27 Mai - 16:35

Hedwige connaissait cette pièce, pour que Harry lui en ait parlé, lui et son désir d'avoir ses parents auprés de lui. Depuis que la pierre philosophale a été retirée, ce miroir magique avait été entreposé à cet endroit. Un bric-à-brac ou l'ambiance était quasi-obscure, un silence planait en ces lieux, apportant un sentiment de serenité à certains.

Pour elle, c'était peut-être l'endroit idéal pour être tranquille...
Depuis quelque temps elle cherchait désesperement un endorit où le fantôme de Calyspo ne serait pas là pour la hanter, mais elle était présente partout, le jour dans les moindres recoins, le soir dans ses rêves, elle occupait ses pensées et alourdissait son coeur...
D'autant plus qu'elle était aussi tourmentée par le regard que lui lancait les élèves désormais, des regards lourds de reproces, de haine, de mépris, de rancoeur et elle ne savait quoi d'autre encore. Ceux qui ne l'évitaient pas faisaient tout pour lui pourrir la vie, suant de toute les ruses.

Les rares fois où elle s'aventurait dans la grande salle, c'était pour retrouver une gosuse d'ail dans son assiette et dus ang dans son verre. Elle devait quitter la pièce rpécipitemment si elle ne désirait pas etouffer, sous les rires moqueurs de certains.

La vie était devenue insoutenable à Poudlard. Non, même, la vie s'est transformée en survie. La revoilà douze ans en arrière, sans l'insouscience et l'innocence, sans la pureté de son coeur et de ses mains, sans la clarté de son esprit.

Hedwige n'était plus qu'une ombre errante à travers le chateau, un fantôme pâle qui ne retrouve ni le repos ni le sommeil, ni le soulagement ni la joie, ni le bonheur et ni l'amour, ni les amis et ni la famille.

Elle ne s'était jamais sentie aussi seule... abandonnée de tous.. incomprise... Harry ne savait pas qu'elle l'aimait et une autre fille trônait dans son coeur.

Pour couronner le tout, son père savait qu'elle était à Poudlard et la recherchait. Elle ne pouvait plus sortir, ni le soir, ni à Pré au lard, surtout pas au cimetière et encore moins à l'allée des embrumes.

Les nutis de pleine lune, elle était enfermée comme une bête en cage. Comme un specimen incroyablement dangereux. Cloitrée danss a Tour, elle se surprenait à esperer l'arrivée tant attendue de son prince charmant.... son prince ne venait pas. Il ne viendra jamais.

Elle était le monstre de l'histoire,pas la princesse ni la demoiselle en détresse. Elle était la méchante sorcière ou le dragon que le preux chevalier devait combattre et tuer pour epouser sa belle jouvencelle.

Elle se demandait souvent quel serait son reflet, quel serait son plus cher désir. Au fond d'elle, elle le savait, mais elle ignorait ce qu'elle verrait. Elle souhaitait beaucoup de choses... et comment ses soyuahits pouvaient être exprimés par des images ? Elle voulait simplement une vie normale, des amis, un amour, une famille.

Elle s'approcha du célebrissime Miroir du Rised, hésitante, timide. Comme un enfant qui s'apprête à faire une bêtise et quic raint d'être grondé. Mais ici, il n'y avait personne... personne ne saura jamais.

Elle s'approcha lentement de la surface miroitante, qui refléta son image.

Une jeune fille, le visage pâle et les cheveux blancs, se regardait, l'air un peu perdue et hagarde, ses yeux ambres ternis par une tristesse sans nom. Une âme errante, une sorte de fantôme qui ignorait et oubliait son nom, son but, sa vie.

Puis, lentement, l'image se brouilla, et apparut... Une jeune femme, dotée d'une incroyable beauté. Elle se situait à côté d'Hedwige, et cette dernière semblait sereine, douce, si belle et si tendre... son sourire était sucré, ses yeux exprimant une grande sagesse, et à ce moment là, sans jamais l'avoir vu, Hedwige devina que c'était tout simplement sa vrai mère.

Elle nota aussitôt qu'elle-même paraissait plus jeune.. c'était une enfant. Celle-ci renvoyait son regard un léger sourire flottant sur ses lèvres, dans une expression d'insousciance et d'innocence, et d'amour...

Hedwige fut surprise de ne pas y voir Harry. Mais peut-être que l'avoir dans ses bras n'était pas son souhait le plus cher. Peut-être que, tout simplement, Hedwige souhaitait juste son bonheur.

La mère prit la petite fille dans ses bras, il lui semblait entendre résonner dans ses oreilles de grands éclats de rire enfantins et cristallins. La petite fille se détacha de l'etreinte, et se mit à courir à travers un paysage enneigé, avant qu'un homme, grand, fort, brusque mais tendre à la fois, l'atrappa et la porta jusqu'à son visage, lui souriant.

Il la fit tournoyer dans les airs avant de la reposer au sol, passant une main dans ses cheveux blancs d'un mouvement partenel. La petite fille protesta en riant.

De l'autre côté du miroir, Hedwige sentit une larme glsiser le long de sa joue.

De légers flocons tombaient lentement du ciel. Emmitoufflée, la petite fille leva ses bras, comme pour tenter de les saisir. Le père la prit dans ses bras et la porta à ses éapules, pour qu'elle soit plus haute. Avec un grand sourire émerveillé, elle agitait ses mains en l'air, tout simplement.. heureuse.

Une bande d'enfant courèrent en sa direction, tournoyant autour du père en l'appelant.

" Malicia ! Malicia, vient jouer avec nous ! Maxime a fait un super bonhomme de neige, mais il nous manque les bras et le visage ! "

La petite les rejoignit en riant, alors que le père et la mère la regardait partir avec tendresse, s'enlacant romantiquement.

Alors... Hedwige ne désirait ni un statut d'humaine... ni sa pureté... ni des amis.. ni un amour... elle voulait juste un père et une mère toujours là pour veiller sur elle et la soutenir, à travers les malheurs.

Autremnt dit, une chose.. impossible...

Elle s'assit au sol, sans quitter le miroir du regard, ramenant ses genoux contre elle et entourant ses jambes de ses bras.

Elle porta sa main à sa joue, effacant lentement la larme qui venait de couler.
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