Les souvenirs sont parfois si douloureux... (libre)

Le temps passe, les choses changent, mais les souvenirs eux, restent. Ils sont là, gravés au plus profond de nous même, sans moyen d'y échapper, de les oublier.

L'ambiance de Poudlard était devenue froide depuis que les mangemorts s'en étaient emparés. Ces histoires de camps prennaient de plus en plus d'ampleur. Heureusement pour elle, Andréa était une serpentarde ce qui lui facilitait grandement la vie. Elle n'avait pas choisi de camps en particulier, mais ses penchants pour la magie noir avaientt malgré tout le dessus.
Elle se faisait discrete. Elle passait son temps entre les études et ses pensées. Elle s'était éloignée de tous, préférant cette solitude qu'autrefois elle désirait tant combattre. Cette solitude était devenue sa plus fidele alliée... elle ne la quittait plus.

Andréa marchait sans but. Profitant de la fraicheur de la nuit. Elle se retrouva devant le terrain de quidditch.
Elle poussa la porte et la referma derrière elle. Elle avança, elle était seule, au millieu de cette immense terrain. Ce terrain.... il lui évoquait des souvenirs particuliers.

Un visage, des sentiments, de l'amour, une immense douleur... Elle se revit, face au vampire, ce soir là, ou elle s'était battu pour lui ou elle aurait donné sa vie.. Il pleuvait, le vent était froid. Elle revit Gabriel, son visage, ses yeux terrifiants qui n'avait plus rien a voir avec ses magnifiques yeux bleus habituel, elle le revit la frapper, lui ouvrant l'arcade... Elle se revit tomber a terre. Ce sori la il lui avait proposé de devenir comme lui. Elll avait failli accepter condamnant ainsi Gabriel. Mais ce qu'elle retenait de cette nuit la, ce qu'elle retenait de plus important, c'est que Gabriel avait été sauvé, grâce à elle. Il avait retrouvé son esprit, il avait combattu le vampire...
Elle se mit a sourir, lorsqu'elle repensa à cet épisode de l'infirmerie... Ce moment ou elle l'avait gilfé de colère... Oui a ce moment la elle ne rigolait pas du tout mais aujourd'hui...
Tout ca lui semblait si loin. C'était une autre vie, une autre partie d'elle même. C'était sa vie d'avant...

Avant qu'elle ne gache tout.
Le visage de Torben apparut devant ses yeux. Elle ne lui en voulait pas, il n'y était pour rien.. Tout était de sa faute a elle. Elle tomba au sol, a genoux, le sourire fit place a des larmes, puis a un cris de douleurs qui déchira le silence de la nuit. Ce cris aurait pu laisser croire qu'on la torturait... De toute façon elle était seule, personne ne pouvait l'entendre ou la voir...
Du moins c'est ce qu'elle croyait.

Invité

Peter était allongé sur un banc dans les estrades à contempler le ciel étoilé qui était sans doutes aujourd'hui la seul beauté qu'il pouvait contempler dans cette école corrompue , mais là Peter ne pensait plus à tout cela, il était juste perdus dans ses pensées souvent trop sombre pour lui permettre de se construire ... Mais qu'importe ! Une fois toute c'est études finis il partira vers sa conquête au pouvoir, sombre ou lumineuse, peut importe, il fallait déjà y penser, envisager, prévoir ! Aucune chances de lui sera laissé, le Lord et ses pantins contre les sois disants défendeur du bien, ça ne sera pas vraiment simple de si faire une place dans se monde, surtout sans prendre part au idées qui traînait dans le monde magique dans c'est moments troublés . Peter fut arraché de ses rêveries par une porte claquant de l'autre coté du terrain, se levant d’un bon de son banc, comme si il était prit en flagrant délit sur une scène de crime, il fixa le terrain en cherchant une quelconque silhouette .

* Si je me fais attraper ici à cette heure je vais avoir quelques problèmes *

Peter vit une jeune femme s’avancer sur le terrain, il ne pouvait pas voir son visage d’ici, peut être n’étais-ce qu’une autre élève, quoi qu’il en soit il fallait partir rapidement, rien n’était sur depuis quelques temps à Poudlard . Peter marcha furtivement le long des estrades et dans une soudaine malchance se prit les pieds dans un seau qui le fit trébucher par-dessus là balustrade, dans un élan de frayeur Peter s’agrippa à la longue tenture qui faisait la longueur de la grande colonne, une fois descendu un bas de celle-ci, Peter avec la moitié de la tenture dans les bras s’écrasa dans un grand fracas dans un tas de chaises empilées . Pour la discrétion c’était loupé .

Alors qu'Andréa était perdue dans son desespoir, quelqu'un bougeait, caché dans les gradins.. Elle ne le remarqua pas tout de suite. Sa douleur l'empechait de se rendre compte de ce qu'il se passait autour d'elle.
Ce fut un bruit, qui la sortit de ses pensées.
Elle savait que si quelqu'un la trouvait ici elle aurait de sérieux ennuis.
Elle se releva, brandit sa baguette et se dirigea vers l'endroit en question.

Qui est la?

Elle avançait d'un pas sur et determiné. Même s'il s'agissait d'un adulte elle ne se laisserait pas démonter. En revanche, s'il s'agissait d'un eleve, elle le ferait déguerpir bien vite. Elle détestait se sentir épié, en particulier dans un de ses moments de faiblesses. Personne ne devait connaitre son état d'esprit.. personne.

Alors qu'elle avançait, elle distinguait une silouette. Il s'agissait d'un garçon, un éleve plus particulièrement. Elle ne voyait pas son visage.

Qu'est ce que tu fais ici? Ca fait combien de temps que tu es la?

Le ton froid, le regard dur. Elle ne savait pas a quelle maison il appartenait. Elle ne voyait pas bien dans cette nuit noire..
Elle s'arreta a quelques metre de lui et attendit une réponse. Sa baguette toujours en direction du garçon. Le moindre faux pas de sa part et il le pairait chère.

Invité

Peter était étalé dans les débris de plusieurs chaises, il sentait un liquide chaud couler sur son front, il ressentit très rapidement une sensation de fraîcheur dans tout son corps qui ne le rassura pas vraiment . Il entendait des pas dans l'herbe fraîche se rapprocher . Il pria quelques secondes pour que se ne soit pas un professeur, la personne lui adressa la parole alors qu'il avait encore la tête plonger contre le sol .

Qu'est ce que tu fais ici? Ça fait combien de temps que tu es la?

Peter dans un grand effort se levât et contempla d'un bref coup d'oeil l'étendus des dégâts, sa robe était déchiré, ses cheveux blond qui couvrait son visage était collé à ses joues par le sang, il regarda la personne qui se tenait devant lui avec stupéfaction quand il vit une baguette braquer en sa direction, mais il remarqua rapidement les couleurs se sa maison sur la robe de la jeune femme se qui le rassura tout de même, maintenant il fallait se justifier .

" J'étais dans les tribunes à regarder le ciel "

Dit Peter tout en tentant de s'éponger la plaie qu'il avait au front, il savait bien que sa raison d'être ici pouvait paraître pour un mensonge, mais pour l'instant il s'en fichait pas mal, il souffrait, et il avait horreur de ça, de plus la baguette braqué vers lui ne faisait que grimper la tension qui se faisait de plus en plus forte .

" Tu pourrais ... Ranger ta baguette "

Il n'étais pas en état et ni de taille à affronter qui que se soit en se moment même, il fallait être conciliant .

" Hum ... Si ça ne te dérange pas je vais aller me coucher, je me sent pas très bien "

Peter n'étais pas non plus près à s'écraser .

La jeune femme regardait ce garçon, écroulé au millieu d'un tas de chaises. Il avait le front en sang. Depuis combien de temps était il la? L'avait il entendu? Elle ne posa pas la question se contentant de l'observer.

Il avait l'air plus jeune qu'elle, de taille moyenne, il était blond. En y regardant de plus pres elle vit qu'il était lui aussi de serpentard.
Elle ne l'écoutait pas, elle était trop préoccupée a retrouver tous ses esprits, le visage de Gabriel était encore devant ses yeux, comme un voile. Quelques larmes récalcitrantes tentaient de forcer le barage de ses yeux.

Elle reprit ses esprits au moment ou le garçon lui annonça son envie de partir. Elle fut prise de pitié pour lui et se rendit compte se sa façon d'agir: elle brandissait sa baguette sur lui comme s'il était responsable de tous ses malheurs. Hors il n'y était pour rien.

Attend ne bouge pas.

Elle leva sa baguette en direction de la tete du jeune garçon. Il saignait toujours.

*Episkey*

Le front du jeune garçon guerît instantanément. Andréa le regarda et abaissa enfin sa baguette. Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Ce n'est vraiment pas prudent de se prommener dans le parc ces temps ci. Si la directrice adjointe ou un membre de la garde inquisitorial t'avais trouvé là tu aurais eut de sérieux ennuis.
Mais il est vrai que cet endroit est calme et idéal pour réfléchir...

Se rendant compte qu'elle devenait sentimental, Andréa changea de sujet immédiatement. Elle reprit un ton plus froid mais qui n'avait rien de menaçant malgré tout.

Je m'appel Andréa, je suis en dernière année. Et toi?

Elle le regarda, ne sachant pas s'il allait lui répondre.

Invité

Peter fixa longuement la jeune femme qui ne semblait pas répondre, quand soudain elle braqua sa baguette en direction de son crâne, avec effroi Peter déglutit, elle n'allait pas le tuer tout de même ?!

Attend ne bouge pas.

A sa grande surprise la jeune femme lui soignait le front, pourquoi ...
Peter n'étais pas habituer à se genre de gestes, c'étais comme ci il était prit à dépourvu, heureusement pour son plus grand plaisir la jeune femme poursuivit immédiatement en lui tendant la main qu'il prit, bien obligé pour se relever .

Ce n'est vraiment pas prudent de se promener dans le parc ces temps ci. Si la directrice adjointe ou un membre de la garde inquisitorial t'avais trouvé là tu aurais eut de sérieux ennuis.
Mais il est vrai que cet endroit est calme et idéal pour réfléchir...

Elle paraissait déjà plus calme, moins sur les nerfs, mais Peter ne voulait pas si fier, il restait sur ses gardes, sur ses gardes ... Drôle de garde ! Quelqu'un qui se laisse soigner le visage par une inconnue qui aurait très bien pus le tuer sur place … Elle s'appelait Andréa, elle était en dernière année, Peter ne se souvenait même pas de l'avoir vu, trêve de questions à soit même il fallait bien répondre .

" Moi c'est Peter, en cinquième année, pour se qui est de cette directrice adjointe, qu'elle vienne ici à cette heure, se serait peu probable "

Enfin c'étais surtout se que Peter espérait, il regarde cette fois ci la jeune femme d'un oeil descriptif, puis se rendit compte qu'il avait garder sa main dans la sienne, il s'empressa de la lâcher, penaud, il rougit malgré lui sous ses mèches blonde devenus rougeâtre à cause de son sang .

" Hum ... Désolé ... "

Peter réfléchit un instant puis poursuivit .

" Je suppose que toi par contre tu n'es pas là pour contempler le ciel ? "

Cette discutions devait être une des plus longue qu'il avait entretenus à Poudlard, sa effrayait Peter .

Il n'avait pas laché sa main et lorsqu'il s'en rendit compte il devint rouge et s'excusa. Cela fit sourire Andréa, chose qu'elle n'avait pas faite depuis plusieurs mois. Elle remit sa main dans sa poche, celle ou se trouvait sa baguette. La prudence n'était pas un défaut surtout en ces temps ci.

Tu devrais quand même te méfier. Ils sont partout et à n'importe quelle heure. Ils attendent le moindre faux pas de notre part. Notre statut de serpentard nous aide mais si on se fait prendre c'est fini.

A la dernière question de Peter, le visage d'Andréa se referma. Cetet réaction était incontrolable. Ouvrir son coeur, ses pensées les plus secrètes, parler de ses douleurs... Tout ca lui était devenu impossible. Pourtant le fait de parler est libérateur et ca elle le savait trop bien.
Mais elle était comme bloqué. Elle avait trop soufert a se dévoiler.
Elle tourna le dos a Peter, cette douleur qu'elle essayait d'éloigner depuis tout a l'heure revenait, elle en était prisonnière mais elle devait lutter ce n'était pas le moment. Toujours le dos tourné elle s'adressa au garçon.

Non effectivement. Je ne suis pas venue pour regarder le ciel. J'avais besoin de m'isoler. L'ambiance dans le chateau est insoutenable. Tout le monde est stressé, tendu. On est sans arret observé. Au moins ici on a un peu de tranquilité.

Elle se retourna a nouveau vers lui. Certes ce n'était pas les raison pour lesquelles elle se trouvait ici mais ce n'était pas tout a fait faux non plus. L'ambiance était vraiment ainsi a Poudlard.

La fraicheur provoquait chez Andréa de nombreux frissons, mais elle ne désirait pas rentrer, pas encore. Elle s'assit a terre, allongea ses jambes et regarda Peter.

Je ne t'avais jamais vu a Poudlard... Pourtant nous sommes dans la meme maison. Est ce toi, ou bien moi qui se fait bien trop discret??

Un petit sourire naquit sur les lèvres d'Andréa. Ce garçon lui faisait penser a elle. Il avait l'air réservé et solitaire.

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