Ilearÿane Nualazaïg Poufsouffle, 5eme année
Nombre de messages : 3 Age : 33 Statut : .::. Élève de cinquième année .::. Jeune Poufsouffle enjouée .::. Age du Perso : .::.15 ans.::. Date d'inscription : 20/02/2008
| Sujet: Repas du matin Lun 25 Fév - 8:18 | |
| Il était tôt, trop tôt.
Les couloirs de l’école, comme la grande salle était vide. Il y avait bien quelques élèves isolés, mais ils étaient très rares. Le soleil se levait à peine. Pourtant, une jeune rouquine était présente à la grande table des Poufsouffle. Son livre d'histoire était posée sous ses yeux, qui ce matin-là, avait prit une couleur dorée. Elle parcourait à une vitesse folle les lignes devant elle, comme si ses lignes contenaient la vérité absolue. Elle était simplement fascinée par ce qui avait marqué le monde des sorciers. La jeune jaune et bronze était particulièrement fasciner par les livres, c'était à ce demandé pourquoi elle n'était pas à Serdaigle. Il faut avouer, d'un autre côté, qu'elle était aussi loyale qu'on pouvait l'être! Ilearÿa' releva légèrement la tête et regardait autour d'elle.
Elle était seule, trop seule.
Sans amis, sans allié. Démunie? Non. Pour la rouquine, la solitude était un bien pour un mal. Si elle n'avait aucun attachement pour personne, il était impossible de la blesser en blessant des amis, des sœurs, des frères... Oui, être seule était un bon point, mais aussi quelques choses de destructeur. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom aussi était seul au monde, et regarder ce qu'il est devenu. Un homme cruel, qui sous-estime l'amour. Contrairement à lui, Ilearÿane ne sous-estimait ni l'amitié ni l'amour. Elle était humaine, ressentait des sentiments humains. Bien que la grande salle vide reflétait parfaitement son cercle d'ami. Le néant. En cinq ans, elle n'avait pas vraiment discuté avec les autres personnes de sa maison. Peut-être que si elle s'y mettait maintenant... Qui sait?
Il était tôt, trop tôt.
Mais trop tôt pourquoi? Pour se mêlé aux autres? Pour oublier le passée? La douleur causée par la perte, par la violence, par le mal? Non, il n'était pas trop tôt. Il n'était jamais trop tôt, comme il n'était jamais trop tard. On lui avait fait croire qu'elle ne pouvait pas prendre son destin en main. Qu'elle devait simplement suivre le courant. C'était faux. C'était un mensonge. Un magnifique mensonge créé par un homme qui avait longtemps souhaité avoir ses propres pions. Il avait eu cette chance lorsque sa fille vit le jour. Elle savait à présent. Elle n'avait été qu'un jeu pour son père. Une marionnette à laquelle on n'attachait aucune importance temps et aussi longtemps que l'on pouvait tirer sur ses cordes à sa guise. C'était tellement injuste, tellement sadique...si...inhumain! Elle comprenait maintenant pourquoi son père était un partisan du seigneur des ténèbres...il n'était pas mieux que lui!
Elle était seule, trop seule.
Elle comprenait maintenant. Elle suivait ses traces. Les traces d'un homme qui n'avait vu en elle qu'un objet. Elle devait, par un moyen ou un autre, retirer ces chaînes qui la reliaient inlassablement à son père. Elle devait prendre le chemin qui l'éloignait de lui. Elle devait cesser d'être seule. Comment? Elle n'eu pas le loisir d'y réfléchir, car une marée d'élèves entraient dans la salle, coupant cours à ses pensées. | |
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