La douleur la cisaillait de toute part, tel une épée acerée l'ayant traversée pour refrapper encore, encore et encore, de nouveau... Une souffrance bien plus intense encore que celles qu'elle avait eu jusqu'alors à endurer... puisque les souvenirs et le passé se déchaînaient tous en même temps dans une souffrance intenable, une mixture insupprtable dont on l'eut forcée à avaler... une seconde, une triple, une quadruple agression, tout s'enchainait en cascade lui donnant la sensation de trépasser à chaque seconde de son existence...
Le présent se mêla au passé, et puis bientôt au futur, se réunissant tous en un seul et unique poin; celui de la douleur... de l'impuissance... de la violence ce monde... de toute cette Haine... de toute cette colère...
Les enfants étaient toujours les première victimes des grands...
La souffance était telle qu'elle se demandait comment elle ne parvenait à en mourir, ou même à ne pas sombrer... srer dans l'inconscience, elle se disait à chaque seconde qu'elle ne tiendrait pas la suivante.. Et à la suivane, la douleur continait, plus intense encore... allant toujours vers le même chemin...
Etait-ce cela, l'Enfer... ? Une souffrance interminable, un râle éternel, une mort indéfinissable... ? La Haine et l'absurdité, la bstialité et le sang prenaient tout leur sens... dans un être humain, il y avait plus de poisons qu'il n'y en aurait jamais dans les crochets d'un serpent.. ce serent sinueux, humain, qui ne cessait de la mordre continuellement et embrasait sa peau de millier de piqûre insoutenable...
Elle ne sentait plus rien... Elle ne sentat plus ses mains, ses jambes, elle ne ressentait que cette douleur... Elle ne sentait plus les larmes rouler sur ses joues, ni la caresse d'un courant d'air quelconue sur sa chair meurtrie... seulement la souffrance.
Elle laissa échapper un cri etouffé, un cri déchirant autant qu'elle pouvait être déchirée de l'interieure... même dans ce lieu... même dans ce lieu elle mourrait à petits feux... ce lieu qu'elle avait consideré comme son seul véritable foyer... ce lieu en qui elle avait enfin pu ressentir ce sentiment si précieux, et si naturel pour les autres qu'ils ne le réalisaient même pas : la securité...
Sa vie avant n'avait été qu'une peur continuelle... peur qui n'avaitcessée d'être heurtée avec Evangeline, la mort de l'élève, son fantôme qui ne cessait de la hanter... la peur du dehors, du temps qui passe, de l'oubli dans le regard de Harry... désormais cette peur s'étendait sur Poudlard tout ntier, sur ses professeurs... sur ses élèves... sur ses pièces... ses gens... ses secrets...
Sa confiance s'éparpillait dans les airs en de minuscules particules, comme les larmes versées s'écrasant sur le sol froid qu'elle ne ressentait plus..
Le parhemin s'auréolait de noir, l'encre delavée par les larmes, effaçantles leçons, les sortilèges et les discours... effaçant sa confiance... sa vie..
Et puis, soudain, plus rien. La souffrance insoutenable relâcha so étreinte eurtrière sur son coeur, qui devint léger... si léger... Plus rien... Ee ressentait plus rien... elle n'osait pas bouger ses doigts. Peut-être était-elle morte... La question pouvait très bien se poser.. Elle n'osait pas ouvrir les yeux t découvrir sn corps, là, plus loin, et savoir qu'elle était morte...
Mais aucun sentiment d'apaisement ne l'avait envahie. Pas même uayon de lumière...
Le monde restait noir sous ses paupières crispée. Noir... Si sombre... Un froissement de papier non loin d'elle elle mit un temps à réaliser que c'était elle qui l'avait produit. Lentement, mais sûement, elle ouvrit les yeux. Elle vit sa main pâle, enserrant le parchemin me si sa vie en dépendait, les jointures plus blanche encore par la pression.
Elle sentait même sa respiration saccadée et sifflante sur sa peau, chaude et glacée à la fois. Elle sentait le galop effrené de son coeur de nouveau libre et effrayé.
Elle sentait, surtout, les meurtrissures qui parsemait son corps, liberé du fardeau de la souffrance mais concervant les séquelles...
Elle n'était pas blessée... ? Si, blessée de toute part... en même temps que ce sort l'avait brisée, elle avait vu s briser sa confiance, sa vie, sa fierté... toutes les valeurs auquelle elle avait tenue.. les seules qui lui restaient...
Elle se recroquevilla légèrement, le corps tremblant sans qu'elle ne puisse le réprimer.
Elle voyait maintenant sous son regard embrumé l'inscription noirâtre sur son bras, légèrement éparpillée comme si elle eut été noyée : En retenue.
Elle mit une éternité, lui sembla-t-elle, à redresser la tête. Puis le torse, s'appuyant sur se bras secoués de tremblements frénetiques.
Elle glissa. S'appuya sur ses coudes, à la manière d'un aimal blessé ou ecorché qui essayait encore de se relever. Elle prit conscience de sa respiration sifflante et effrenée, entre ses lèvres entre-ouvertes.
La douleur parcurent ses bras, ses jambes dans de légers chocs électriques, comme si des résidus de ce sort demeurait encore en elle.
Le choc le plus violent s'attaquait en particulier à son coeur, le comprimant comme sa gorge, qui se nouait à l'en faire mal.
Lever les yeux vers son bourreau lui parut autant douloureux que d'avoir subit le sort impardonnable. Elle avait perdue le semblant de droiture et de fierté dont elle s'était parée au début de leur conversation. Elle n'était plus que cette jeune fille, tremblante et glacée, disloquée, au sol.. elle n'était plus qu'une victime, victime d'une nouvelle agression...
A la manière de son passé, à la manière de son agression étant enfant, elle semblait brisée.
Elle avait du mal à voir les choses nettes. Tout était flou, imprécis. Elle ne vit pas la larme perdue du professeur. Etait-ce vraiment doté d'une quelconque importance... ?
Cet homme, qui s'était proclamé professeur, avait profané ce statut en la torturant... lentement, sûrement... d'abord le moral... puis le coeur... et l'esprit... et mantenant le corps.. souffrance physique, morale, sentimentale, spirituelle, tout semblaise multiplier dans un maëlstrom de douleur insoutenable.
La voix lui parvint vaguement à ses oreilles bourdonnante des battements de son coeur, sèche, impitoyable.
¤Lundi soir, terrain de quidditch. Ce ne sera pas une partie de plaisir, ni pour vous, ni pour moi.¤
L'inscription sur son bras lui revint comme un flash. En retenue. Retenue... si elle aurait pu, elle aurait eu un rire amer. Retenue, savait-il au moins ce que cela signifiait... ? Qu'allait-il lui faire subir... Allait-il achever son travail et la tuer désormais... ? Allait-il recommencer... ?Allait-il.. et si...
Ces questions, lointaines, fusaient dans son esprit embrumé par la douleur.
Déjà, la silhouette du professeur s'éloignait, piétinant ce qui lui restait de vie, piétses affaires.
Elle perdit la notion du temps. Restant longuement dans cette posture, encore tremblante, elle ne bougea que lorsque dedouloureuses crampes se firent ressentir dans ses coudes, puis ses bras, son dos.
Tout son corps gémissait, disloqué. Elle sissa glisser sur le côté, s'aidant de ses braspour se redresser un peu, ses jambes battant sur le sol, glissant sur les parchemins sans vraiment pouvoir la redresser.
Le professeur était parti depuis lontemps déjà. Personne ne se trouvait dans le hall.. Il n'y avait jamais personne de toute évidence, lorsqu'une véritable détresse éclatait.
Elle s'appuya sur ses coudes au sol, la tête penchée vers l'avant, secouée de spasmes. De sanglots. Les yeux grands ouverts, elle fixait le carnage que le professeur avait mit dans sa vie.
Des cadavres de feuilles et de livres jonchaient le sol, tel un champ de bataille, mêlé de larmes et d'encre delavée.
Les livres étaient comme éventré, libérant une vomissure de papier et de confettis, ses pages battant dans les airs comme un oiseau manchot.
La bouteille d'encre s'était brisée, déversantson flot continu sur les parchemins encore intacts et qui désormais ne l'étaient plus.
Ce fut seulement à ce moment, seulement une fois que son regard dechiré parcourait le sol qu'un sanglot étreignit sa gorge.
Ses poings se crispèrent, toujours appuyés sur le sol, chiffonnant définitivement le pachemin encore dans sa main.
Les larmes s'échappaient de son regard brisé par la souffrance, s'écrasaient sur sa main blanchie par la pression, sur les parchemins, les livres, toutes ces affaires envers qui elle avait mit toute sa maigre fortune pour paraître une élève normale...
Elle n'avait pas le moindre argent... jamais elle ne pourra se racheter tout ce qu'il avait massacré... de même que jamais elle ne pourra effacer entiremment la souffrance qu'elle avait epprouvée... elle n'avait pas la moindre pièce scintillante... Ses seuls vêtements n'étaient que cet uniforme de Poudlard... son seul foyer était ce château désormais incertain... Et s famille n'existait plus... n'avait jamais existé...
Voldemort... ? Comme si elle pouvait aller lui eprunter de l'argent... elle préfererait cent fois mourir que faire un pas envers lui...
Toujours secouée de sanglots silencieux, elle redressa soudain la tête et poussa un cri. Un long cri de douleur, un cri retentissant sur les murs vide et provoquant les échos glacials de l'indifférence... un cri qu'elle aurait du laisser échapper depuis fort longtemps... un cri contre le monde, contre cette Haine, contre les autres... contre cette maléiction qui avait fai de sa vie un véritable cauchemar...
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Sujet: Re: Après 2 ans .. 
Lun 24 Déc - 4:08
