On était dimache, il était tôt. Un soleil de l'aube matinal faisait paresseusement passé ses rayons dans la salle commune des serdaigles, comlme s'il voulait rentrer et se réchauffer au coin du feu. On était en octobre, et en effet, les jours devenaient de plus en plus froid, même si on pouvait quand même se baladait parfois en débardeur dans le parc.
Calypso s'était levée tôt. D'habitude, elle préférait se lever le plus tard possible, quand elle savait que tout le monde avait déserté la salle commune pour se retrouver dans la grande salle autour d'un bon petit déjeuner, ou dans le parc bavarder des dernières nouvelles, ou bien encore participer ou regarder une entrainement de quidditch. Oui, Calypso évitait toutes ces petites joies simples et faciles qui faisaient la jois de temps d'autres étlèves. Des plaisirs d'étudiants banals. Mais elle, était elle banale? Non, si elle l'était, elle se refusait de l'avouer. Elle ne pouvait se contenter de ces petits bonheurs quotidiens tellement les graines d'amour qu'elle avait porté au fond d'elle même avait germé et s'étaient épanouies jusqu'à l'étouffer. Elle aurait tant voulu le voir, entendre sa voix, peut être même lui parler! Mais elle se rappelait de ce que lui avait lancé avec tant de hargne Kate Black:
"On ne devient pas mangemort par amour!*
Elle avait tant raison par ces mots... Calypso le savait tellement... Mais cet amour qu'elle portait en son coeur était sa raison même de vivre, et elle refusait de s'avouer vaincu. Si elle ne pouvait l'apporcher, quel serait alors le but de sa vie ? Combattre à jamais l'homme qu'elle adorait ? La mort aurait été plus agréable...
Calypso avait ruminé ses sombres pensées toute la nuit et dès qu'elle avait senti la chaleur du soleil se reflétait sur ses draps, elle s'était silencieusement levée pour se changer les idées. Elle aurait voulu aller à la bibliothèque, mais celle ci était fermée. Calmypso se contenta d'attraper son sac et elle s'assit à une table. Elle ayttrappa ses affaires et réfléchit à son devoir de Défense contre les forces du mal.
Mais les mots lui échappait et elle ne parvenait pas à se concentrer tellemnt son esprit s'échauffait contre des murs virtuels qui lui paraissaient infranchissable. Elle rangea ses affaires.
Elle marcha un peu de long en large dans la salle, mais elle était si mal qu'elle avait sans cesse l'impression de tomber. Elle s'affala dans un fauteuil de tout son long devant la cheminée. Et là, elle se senti mieu.
La chaleur du feu réchauffait ses pieds glacées par les dalles du plancher de la salle, ses paupières fatiguaient se refermaient d'elles même devant cette sécurité rassurante que lui procurait le bien être des flames. A ce moment, elle se senti apaisée. Elle ferma les yeux et ses pensées se remirent en ordre. Certes, elle ne trouva aucune solution raisonnable, mais au moins, elle n'avait plus mal à la tête.
Elle aurit pu flotter des heures dans cette agréables léthargie quand elle entendit des pas. Quelqu'un descendait du dortoir.