Petit coin de Paradis [PV Andréa]

Gabriel avait passé une bonne nuit, chose qui était peut-être habituelle pour la plupart des gens, mais pas vraiment pour le jeune vampire qui dormait peu, et mal. Il avait repensé à Andréa, la jeune fille dont il avait fait connaissance dans les cachots...

*Vraiment un drôle d'endroit pour une première rencontre...* pensa-t-il, allongé sur son lit, les mains croisées sous sa nuque.

Il resta ainsi quelques minutes, pensant à rien de précis, si ce n'est à la chance qu'il avait eut de croiser la chemin d'Andréa.
Pourtant, une ombre planait encore au dessus de lui... Et si elle le laissait tomber ? Si elle n'avait fait que s'amuser avec lui, comme il le faisait bien souvent avec les autres ? Etait-elle sincère ?

Gabriel ferma les yeux. Non, il ne devait pas avoir des pensées aussi pessimistes. Lui qui avait toujours vécu au jour le jour sans se proccuper de l'avenir...il devait faire pareil à présent. Profiter d'aujourd'hui...

Il se leva donc, enfila un jean et une chemise noire, puis sortit de sa salle commune. Il alla directement devant la salle commune des Serpentard. Il en pouvait y entrer sans le code, bien sûr, mais il demanda au Portrait qui gardait l'entrée si Andréa était sortie.

"Non, elle est toujours à l'intérieur..." répondit l'homme étrange que représentait le tableau.

"Tu pourrais lui transmettre un message de ma part lorsqu'elle sortira ? Dis-lui que Gabriel l'attend au dernier étage dans l'aile est..."

"Je n'ai pas que ça à faire moi de transmettre vos petits messages ! Tu me prends pour un hibou jeune homme ?!?"

Gabriel le fixa d'un air froid. Ses yeux devinrent rouges durant une seconde à peine...mais l'homme du portrait l'avait vu, et il sembla alors que la peinture dont il était fait avait fané d'un seul coup.

"Je lui dirais..."

"Merci bien." fit Gabriel en faisant demi tour.

Il grimpa les escaliers 4 à 4, et arriva dans le couloir où il avait donné rendez-vous à Andréa.
Elle allait peut-être mettre des heures avant de sortir de sa salle commune, mais qu'importe, il l'attendrait.

Il d'adossa contre le mur, puis se laissa glisser et s'assis. La patience n'étant pas le point fort des Vampires, il espérait qu'elle aurait rapidement son message.

Andréa sentit soudain le besoin de sortir de la salle commune elle voulait aller prendre l'air pour réfléchir un peu.
Elle se dirigea donc vers la sortie quand un portrait l'interpella:
"Un jeune homme terrifiant est venu ici. Il vous attend au dernier étage aile est".

Andréa fut surprise. Un jeune homme terrifiant cela ne pouvait etre que Gabriel. Son coeur se mit a battre a plus fort. Elle avait eu tellement peur qu'il ne veuille plus la revoir.

*Il était sincére. Il veut vraiment me revoir..."

Andréa se mit donc a courir vers le dernier étage, ail est comme le lui avait indiqué le portrait.
Elle arriva donc dans le couloir toute a bout de souffle, pouvant a peine respirer. Il était la assis par terre.

*Il m'attendait.... il est tellement adorable* se dit elle avec le coeur rempli de joie et le sourir aux levres.

Elle n'alla pas directement vers lui. Elle se contenta de l'admirer et en profita pour essayé de récupérer son souffle.

Gabriel était plongé dans ses pensées, mais il sentit au bout de quelques minutes une présence agréable. Il eut un sourire avant même de lever les yeux...c'était elle.

Il la regarda. Elle semblait essoufflée, mais s'était arrêter et le regardait d'un air tendre.

Gabriel se leva et lui fit face.

"Bonjour Andréa. Bien dormi ?"

Il n'osait pas se montrer trop calin, car il se demandait si elle apprécierait ou pas... Il décida donc de la laisser agir, sans lui imposer quoi que ce soit.

Néanmoins, elle avait le sourire au lèvre et avait courru pour venir... Gabriel en était ravis.

Andréa fixait Gabriel avec tendresse et ce dernier avait du sentir ce regard sur lui car lorsqu'il releva la tete, un sourir était déja apparut sur ses levres....
Elle s'avanca alors vers lui. Il ne bougeait pas.

*Tant pis je suis assez entreprenante pour deux!!*

Ils étaient debout l'un en face de l'autre. Elle se blotti dans les bras de Gabriel. Elle sentait son coeur battre...
Elle leva la tete vers lui et lui répondit.

Oui j'ai merveilleusement bien dormi. Cela faisat des années que ca ne m'était pas arrivé...
Et toi ton retours s'est bien passé?

Elle ne voulait pas donné l'impression qu'elle le surveillait ou qu'elle ne lui faisait aps confiance c'est pourquoi elle prit un ton amical et calme. Elle voulait juste etre sure qu'il ne lui était rien arrivé.

Andréa lovée tout contre lui, il se sentait intouchable.

"J'ai tenue ma promesse...je suis allé directement dans mon lit sans détour..." dit-il avec un sourire.

Il resta quelques instant sans bouger ni parler, serrant contre lui cette jeune fille si particulière qu'il avait eu la chance de rencontrer.
Puis, quelque minutes après, il se dégagea doucement et la regarda avec le regard pétillant d'un enfant décourvant un cadeau à Noël.

"Je vais te montrer quelque chose ! Enfin...il est possible que tu connaisses déjà..." commença-t-il.

Il posa une main contre le mur, comme s'il cherchait une ouverture.

"Il y a une pièce de l'autre côté. On ne voit pas encore la porte, car il faut passer trois fois devant cet endroit en se répétant mentalement ce que l'on veut comme pièce avant que la porte apparaisse."

Gabriel regarda Andréa ave un grand sourire.

"Choisis la pièce que tu veux...et je te suis."

Qu'elle était bien, la dans ses bras. Elle y passerait le restant de ses jours si cela lui était possible. Cela faisait des années qu'elle ne s'était aps entie autant en sécurité.

*En sécurité avec un vampire décidémment on aura tout vu*

Cette pensée la fit sourir.

Puis elle senti le jeune homme se détacher doucement d'elle. Lorsqu'il la regarda, le regard triste et plein de rage qu'elel avait d'abord connu avait totalement disparu. C'était un regard joyeux et plein de vie qui s'offrait a elle.
"Je vais te montrer quelque chose ! Enfin...il est possible que tu connaisses déjà..." Il evaillait ainsi sa curiosité. Elle le regardait le ragard trahissant le spensées d'Andréa elle voulait a tout prix voir ce qu'il voulait lui montrer. En effet comme les enfant, Andréa n'avait aucune patience pour ce genre de choses.

"Il y a une pièce de l'autre côté. On ne voit pas encore la porte, car il faut passer trois fois devant cet endroit en se répétant mentalement ce que l'on veut comme pièce avant que la porte apparaisse."
Oui Andréa connaissait cette piece!!Je la connais. Enfin plutot , j'en ai entendu parler mais ne l'avait jamais trouver. Et pourtant c'est pas faute d'avoir cherché!! Toi a peine arrivé tu la trouve déja.

Andréa fit une moue boudeuse puis fit un clein d'oeil a Gabriel. Il lui proposa de choisir elle meme la piece qu'elle voulait.

D'accord mais tu prend le risque de te retrouver dans un truc de fille.....

Elle lui fit un sourir coquin et se mit a penser a ce qu'elle voulait.

*Je veux une piece aux lumiéres tamisées, avec de grandes banquettes confortables le tout dans les tons rouges...*

Romantique cet endroit? Non pas du tout. Andréa n'était pas le genre de fille a avoir des idées derriére la tete. Elle ne fit pas part a Gabriel de son choix elle lui ferait la surprise. Elle passa donc trois fois devant et une clanche apparut.

A toi l'honneur Gabriel moi je sais déja ce qu'il y a a l'interieur....

Je la connais. Enfin plutot ,
j'en ai entendu parler mais ne l'avait jamais trouver. Et pourtant
c'est pas faute d'avoir cherché!! Toi a peine arrivé tu la trouve déja.

La petite moue d'Andréa fit sourire Gabriel.

"A vrai dire, quelqu'un me l'a montrée, c'est pour ça..."

Andréa accepta de choisir le contenu de la pièce...mais le prévint qu'il risquait de se retrouver avec des trucs de filles...
Cela lui était bien égal, du moment que dans cette pièce il était avec elle, il pouvait y avoir tout et n'importe quoi, elle lui plairait forcément.

Andréa passa trois fois devant l'endroit qu'avait indiqué Gabriel et se concentrant sur ce qu'elle voulait. Mais elle ne dit rien à voix haute.

Lorsqu'elle eut fini, une porte apparu en effet sur le mur.

A toi l'honneur Gabriel moi je sais déja ce qu'il y a a l'interieur....

Un petit sourire au coin des lèvres, Gabriel s'avança vers la porte, posa la main sur la poignet et l'ouvrit doucement.

A l'intérieur règnait une ambiance feutrée. La pièce était remplie de canapé, poufs, coussins...et diverses choses confortables, toutes dans des tons de rouge. Au fond, Gabriel pouvait apercevoir une cheminée où brûlait un feu de bois, ainsi qu'une table avec des coupes de fruit et d'autres choses à manger.
Le silence était parfait, et seuls les crépitements du feu le rompaient de temps en temps.

Gabriel se tourna vers Andréa et lui prit la main pour l'entraîner dans la pièce avec lui. Il referma la porte, anfin qu'ils soient tranquilles.
Le fait d'être enfermé seul avec Andréa allait redéclancher certainement ses instincts de Vampire...il s'en doutait bien. Mais il les dominerait, de toutes ses forces.

Il alla tester l'un des canapé.

"C'est un très bon choix..." fit-il.

Elle restait avec lui, seule. Elle avait confience, il ne fallait pas qu'il la déçoit.

Il l'invita à venir s'assoir près de lui.

"Si l'endroit te plait c'est le principal. J'avais peur que trouve cel un peu tro "niais"."

"Tu es là, alors c'est parfait..." répondit le jeune homme.

Andréa accepta l'invitation et l'allongea, posant sa tête sur les genoux de Gabriel. Il caressa doucement son visage, ses cheveux...

"Tu sais...j'ai...pas toujours été comme ça..." commença Gabriel.

Parler de lui...il n'aimait pas ça...pas du tout même...Mais il devait, pour elle, et pour lui-même.

"Je veux dire que...je n'avais pas ses pulsions meurtrières...avant..."

Sa gorge se serra. Andréa allait certainement lui poser des questions. Après tout, c'était aussi pour cela qu'il voulait être ici, seul avec elle... Il était prêt à y répondre... mais il savait que cela allait être dur et éprouvant pour son pauvre petit coeur blessé.

Il voulait aussi en savoir plus sur elle...et sur cette personne, qu'elle avait évoqué lors de leur première rencontre.

Andréa se sentait bien avec lui, et Gabriel en était soulagé. Non seulement elle ne le fuyait pas, mais en plus il lui plaisait...beaucoup, apparemment.

Les paroles de Gabriel étaient hésitantes, troublées. La jeune fille se redressa, prit sa main dans les siennes et le regarda avec une tendresse que Gabriel n'avait certainement jamais connu auparavant.

Qu'est ce qui t'es arrivé Gabriel? Si tu
ne veux pas m'en parler maintenant et que tu préfere attendre je
comprendrais ne t'inquiéte pas.

"Non...il faut que je t'en parle...un peu...si l'on se voit tout les deux." dit-il.

Il était assez mal à l'aise. Parler de lui, de sa vie, de ses blessures...tout cela ne lui plaisait guère.

Il ferma les yeux, quelque secondes, en restant silencieux. Il savait qu'Andréa, même avide de savoir et de le connaître mieux, ne le presserait pas et lui laisserait tout le temps dont il aurait besoin.

"J'ai grandit dans un orphelinat de sorcier, à la frontière de l'Ecosse. Je ne connaissais pas mes origines, et j'avais beau les demander, personne ne pouvait vraiment me répondre. On m'a simplement raconté qu'une femme, que je suppose être ma mêre, m'a déposé à leur porte, avant de disparaître. Cela ne me dérangeait pas vraiment de ne pas les connaître, et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, j'ai eu une enfance paisible, et même agréable."

Il marqua une pause, afin de remmettre de l'ordre dans ses pensées, de calmer son coeur qu'il sentait pleurer, et choisir avec quels mots il expliquerait la suite.

"A l'école, j'étais très aimé de mes professeurs. Ils me trouvaient tous très intelligent, et très doué. J'étais un amour de petit élève, appliqué, gentil, altruiste..."

Gabriel eut un sourire à l'évocation de ses souvenirs, mais ce sourire fut fugace, et disparut bien vite.

"Mais j'avais un handicap...que tu ignores pour l'instant, mais que tu aurais fini par découvrir, car il est assez voyant... Je ne peux pas rester au soleil, car il me brûle. Alors, évidemment, enfant je croyait que c'était parce que j'avais la peau fragile, ou un sorte d'allergie...En tout cas, c'est ce que je disais au autre. Et ce côté fragile qui se dégageait de moi faisait que mes professeurs m'aimaient encore plus...en particulier ma prof de potion, Melle Swand."

Un autre sourire passa en un éclair sur les lèvres du jeune homme.

"Mais un jour...un ami à moi c'est fait agresser...au beau milieu de l'école. Le ton est monté rapidement, moi et d'autres amis sommes intervenus, et dans ma colère, je...enfin...j'ai pris mon apparence de vampire. C'est alors que tous m'ont rejeté, et en particulier celui que j'avais défendu, et qui voulait prendre depuis toujours ma place de "chouchou", comme il disait, auprès des professeurs. Cela m'était bien égal. Mais j'ai été contraint de me renseigner sur moi-même après cela, et j'ai apris que mon père avait été tué par les siens... C'était un vampire. Quand à ma mère, j'avais toujours vécu avec l'espoir qu'elle soit en vie, quelque part, mais j'ai appris qu'elle aussi était morte...de tristesse, dans la prison d'Azkaban."

Submergé par ses souvenirs qu'il s'était promis d'effacer, Gabriel dû faire un effort sur lui-même pour continuer.

"Je suis rejeté par mes deux peuples d'orgine, et mes parents ont été chacun tué par leur propres confrères... Cela m'a mis dans un grand état de révolte. J'ai été traité comme un animal sauvage. Certains me fuyaient...la plupart... Mais les plus téméraires me provoquaient. J'avais droit à des insultes en tout genre, mes professeurs ne voulaient plus de moi en cours, disant que j'étais bien trop dangereux. En fait, les seuls à me soutenir encore étaient Melle Swand, et mon meilleur ami Andrew. Mais la première a été virée, et expulsée dans un autre pays, et Andrew...j'ai plus de nouvelles...et je ne préfère pas savoir ce qu'il est devenu. Quant à moi, j'ai été rejeté de l'établissement...et du monde des sorciers, par la même occasion. J'ai donc laissé agir mes instincts de vampire, et j'ai fait souffrir les gens, autant que moi j'avais souffert. J'étais seul, enfermé...perdu. Puis, un jour...il s'est passé quelque chose...j'ai fait quelque chose...de terrible..."

La main de Gabriel que tenait Andréa s'était mise à trembler, comme tout le corps du jeune homme. Sans oser la regarder en face, de peur de voir du dégoût, de la peur, ou de l'indignation se lire sur son visage, il continua.

"Je ne voulais pas...mais...je me suis arrêté trop tard...c'était une jeune femme, qui était assez seule, se sentait seule... Elle m'a mis face à ma réalité, car pour moi, pour mon instinct de vampire, chasser une proie ce n'est qu'un jeu, d'autant que je n'ai pas besoin de sang pour vivre..."

"Je l'ai tuée..."

Andréa ni dit rien, elle garda le silence, après l'évocation par Gabriel de son acte qui lui-même le dégoutait.

Puis elle lui posa une question qui le surprit.

"Pourquoi tu ne m'as pas mordu moi? Tu en avait l'occasion, nous étions seuls dans ces cachots. Pourquoi Gabriel?"

Interloqué, il la regarda dans les yeux. Puis, il chercha à se rapeller exactement de ce moment. Qu'est-ce qui l'avait retenu ?

"Je...je ne sais pas...C'est la première fois que...que j'arrive à me contrôler..."

Il fit une pause, analysant son propre comportement.

"Je me suis rendu compte de ce que je faisais...pour la première fois, j'ai pu prendre du recul par rapport à moi-même, et...je me suis rendu compte que je ne voulais pas te faire de mal..."

Gabriel en avait la nausée de parler autant de lui, de ses sentiments, et surtout de ses douleurs. Il aurait voulu demander à Andréa qui était cette personne, qu'elle avait évoquée...
L'assassin de ses parents, sans doute...

Mais Gabriel ne dit rien, d'une part car il était encore sous le chocs de ses propres paroles, et d'autre part car il ne voulait pas l'obliger à parler. Si elle voulait le lui dire, elle le ferait.

Gabriel écouta Andréa san sun mot, même si, vu l'état dans lequel elle était, il avait eu envie de l'interrompre pour qu'elle ne se fasse pas autant souffrir.
Il se retint même d'essuyer ses larmes...

Mais lorsqu'elle eut fini et se laissa tomber sur un des coussins, Gabriel la releva et la prit dans ses bras. Il la serra fort contre son coeur.

La berçant doucement pour l'apaiser, il caressait ses cheveux, son dos.

Il resta un moment ainsi, puis il murmura :

"Je crois que, malgré la souffrance que cela a engendré pour nous deux, c'est bénéfique que l'on ai parlé de tout cela..."

Il prit un ton plus joyeux et dit avec un sourire :

"J'ai bien envie d'aller goûter ce qu'il y a sur la table là-bas....pas toi ?"

Se levant doucement en levant Andréa en même temps, il l'embrassa tendrement une fois qu'ils furent debout, puis il se dirigea vers la table en prenant le jeune fille par la main.

La table était remplie de toute sorte de chose, des coupelles de fruits variés, des petits gateaux, du chocolat (^^)...

Gabriel en prit un carré et le tendit vers la bouche d'Andréa.

Celle-ci le regardait d'un air....étrange. Gabriel suspendit son geste. Il la regarda lui aussi, avec un sourire, mais le regard interrogateur.

"Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Aurais-je dit quelque chose de mal ?"

Maintenant qu'ils avaient partagé leur histoires respectives, Gabriel voulait qu'ils mettent tout cela de côté pour profiter de cet instant passé tout le deux, seuls dans un endroit charmant.

"Tu pensais que les vampires ne se nourissaient pas de chocolat..."

Il avait les yeux pétillant de malice, tels qu'il les avaient lorsqu'il était enfant.

Gabriel lui sourit. Elle lui tendit elle aussi un carré de chocolat dont il approcha les lèvres, et mordit délicatement dedans pour le prendre des doigts d'Andréa. Il tendit celui qu'il tenait dans ses doigts jusqu'aux lèvres si douce de la jeune fille.

"Tu m'as dit, hier soir, que je ne devais pas te mordre sans ta permission..." fit-il en se remémorant les paroles de la jeune fille.

"Mais même si tu me la donnait, je ne pourrais pas. J'aurais bien trop peur de te faire mal, et surtout...de perdre contrôle."

Finalement, il reprit la carré de chocolat qu'il avait tendu à Andréa, avec un large sourire devant la tête que faisait la jeune fille. Il porta le carré à sa bouche, et en mordit un coin, sans le briser. Il approcha alors ses lèvres de celles d'Andréa, afin qu'elle prenne le carré de chocolat.

Gabriel s'approcha de la main d'Andréa délicatement pour s'emparer du chocolat tendu devant lui.

"Tu m'as dit, hier soir, que je ne devais pas te mordre sans ta permission..." "Mais même si tu me la donnait, je ne pourrais pas. J'aurais bien trop peur de te faire mal, et surtout...de perdre contrôle."
A cette phrase Andréa sourit tendrement au jeune homme.

J'ai totalement confiance en toi et je sais que tu ne perdra pas le controle. Je prefere que tu me morde moi plutot qu'un autre éleve. Je ne dis pas ca pour les protéger eux tu t'en doute, mais pour te protéger toi et protéger ton secret.
Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.

Puis Andréa redirigea son regard vers ce chocolat tendu devant elle. Elle allait approcher sa bouche quand Gabriel le retira.
Elle le regarda et prit un air boudeur ce qui fit sourir gabriel.
Il prit ce carré de chocolat et le mit dans sa bouche tout en s'approchant d'Andréa.
Elle fit donc de meme. Elle s'approcha lentement de Gabriel, de cette bouche qu'elle désirait tant. Bien plus que le morceau de chocolat (^^).
Elle prit donc l'autre bout de la friandise tout en regardant Gabriel droit dans les yeux... Un regard rempli d'amour.....


HJ on va finir par pleurer avec totu ca!!!!! lol

[mdr, c'est mimi tout plein^^...trop même, je vais faire dérapper tout ca...lol]

Gabriel lâcha le carré de chocolat et se recula.

"Tu sais, même si tu as confience en moi, il ne s'agit pas...enfin...j'ai quelque chose, en moi, qui me pousse à faire du mal."

Il baissa les yeux, un peu honteux de lui-même. Après tout, il s'agissait de lui, c'était lui qui était comme cela, c'était sans doute de sa faute...mais il ne savait pas comment faire pour s'améliorer. Pourtant, il y a quelques années, il n'était pas comme ça... Ne pouvait-il pas retrouver son caractère d'avant ?

Les blessures qu'il avait reçu...c'était bien cela le problème, et il se dit qu'il fallait peut-être se montrer patient, le temps qu'elles guérissent.

"Si je m'écoutais...je..."

Il la regarda, les yeux remplis de désirs... Il avait sentit sa chair sous ses dents une fois, et c'était déjà beaucoup trop. Même s'il ne l'avais pas mordu.

Son envie grandissait, et lui faisait peur. Pour ne pas inquiéter Andréa, il saisis au hasard un fruit rouge qu'il y avait dans l'un des plats, et l'avait porté à sa bouche.

Quelle heure était-il ? C'était pourtant le jour...encore. Ses pulsions ne le prennaient en général que la nuit, c'était dans ses moment là qu'il parvenait le moins à se contrôler. Enfin...il arrivait parfois que ses instincts le dominent en plein jour, mais c'était bien plus rare...

Etait-ce la lumière tamisée de la pièce ? Possible...

Déjà, la bête, le démon qui semblait sommeiller en lui se mettait à grogner.

*Chuuut...* suppliait mentalement Gabriel.

Il respira calmement, essayant de se reprendre.

Gabriel lacha le carré de chocolat et se recula. Il évoqua la chose en lui qui le poussait a faire du mal.

Si tu t'écoutais tu me mordrais.

Le ton employé par Andréa n'avait en rien celui de la repproche mais simplement de la déduction. Malgré totu c qu'il pouvait dire elle savait qu'il ne pourrait la tuer.
Elle vit que le fruit rouge n'était qu'un simple diversion. Il en avait envi. Oui il voulait la mordre.

Andréa le voyait a son regard. Il était perturbé il luttait contre lui meme

J'esper qu'un jour je pourrai te faire redevenir celui que tu étais avant. Je serai patiente et prete a subir les conséquences de ce choix. L'accident arrivera si nous passons beaucoup de temps ensemble. Un jour tu me mordra et j'en prend le risque.
Sache que je ne t'en voudrai pas. Je ne suis pas comme ces gens qui t'ont lachement abandonné.

Elle s'écarta de lui, son ton devint a la fois dur et suppliant. Elle voulait qu'il lui laisse une chance de l'aider.

Et toi Gabriel? Tu es pret a prendre ce risque? Pour redevenir celui que tu étais il te faudra de l'aide.

Si tu t'écoutais tu me mordrais.

Gabriel s'immobilisa et ferma les yeux.

Lorsque Andréa eut fini, elle lui posa des questions essentielles, qu'il se posait lui aussi finalement...

Prendre le risque ? Oui, certainement, il le fallait. Andréa voullait l'aider...mais aurait-il la force et le courgage de s'en sortir ? C'était une autre question.

"Je te remercie de tout ce que tu veux faire pour moi, mais ce démon est en moi, et c'est ma propre volonté qui est la clef de tout cela. Si je veux redevenir moi-même, il me faut le vouloir...or j'ai une grande partie de moi qui ne le veux pas..."

Il soupira.

"Comprends-moi, je ne peux pas...je ne peux résister à ce...à moi-même et à mon sang de Vampire...."

Il s'approcha d'Andréa, alors qu'une partie de lui hurlait de ne pas bouger, une autre voulait à tout prix l'approcher, la toucher...

Bien sûr, tout Gabriel voulait la toucher...mais pas pour les mêmes raisons.

Temblant, tellement il luttait pour dominer ses envies, il leva sa main et effleura du bout des doigts le visage d'Andréa.

Il s'avança et l'embrassa... mais il sentait aussi son corps se tranformer...

* Aaaahh ! Arrête donc de me refouler ! Je suis là ! *

* Lâche-là, éloigne-toi ! Tu ne dois pas...*

* Raaaaa !*

La bête hurlait de rage et d'envie, secouant le corps du jeune homme de frissons.
Il passa ses bras autour d'Andréa, en l'embrassant encore et toujours.

Puis il t'attira contre lui, et passa son visage près de son cou...

La voix tremblante, il murmura :

"Laisse-moi le satisfaire...sinon...il ne se calmera jamais..."

Tu as bien plus de volonté que lui Gabriel et tu en auras encore plus maintenant que tu n'es plus seul. A deux on y arriveras peut importe le temps que ca prendra.

Gabriel s'avanca d'Andréa qui ne bougea pas. Elle appréhendait. Elle savait qu'elle se mettait en position de faiblsse ce dont elle avait horreur. Tant pis elle n'avait pas le choix.

Elle vit la main de Gabriel s'approcherr de son visage. Il l'effleura tendrement. Sa main était toute tremblante elle comprit a ce moment la que la transformation allait avoir lieu.

Cependant lorsqu'il se pencha sur elle pour l'embrasser elle ne l repoussa pas. Elle l'embrassa a son tour avec tendresse. Puis le corps de gabriel se mit a trembler plus fort.

*Le moment approche...*

Leur doux baiser devint unb peu plus sauvage. Ce qui ne déplaisait pas a Andréa. Elle sentit les bras de gabriel l'entourer elle passa donc les siens également autour de lui. Il avait resséré son étreinte.

Puis le visage de Gabriel descendit dans le cou de la jeunne fille qui commencait a trembler. Car meme si elle acceptait ce qui allait dse passer elle avait peur.
Laisse-moi le satisfaire...sinon...il ne se calmera jamais...

Andréa prit une profonde inspiration fer ma les yeux et pour toute réponse elle pencha la tete sur le coté offrant ainsi son cou a Gabriel..

Elle se laissait faire, elle l'aidait ainsi, à satisfaire cette envie tellement forte.

Le démon qui rugissait en Gabriel se faisait de plus en plus violent, et le jeune homme devait redoubler d'effort pour ne pas céder à son agressivité.

Andréa avait penché la tête sur le côté, offrant son cou. Elle aussi s'était mise à trembler. Gabriel lui, était à deux doigts de se mettre à pleurer devant son impuissance à dominer son côté vampire.

Il caressa le visage d'Andréa le plus tendrement possible, mais ses gestes étaient plus rapides, puis impatients que d'habitude, il le sentait, et la jeune fille devait certainement le sentir aussi.

Il savait que, plus il retenait son démon, plus il se montrerait méchant au moment où il serait libéré. Il retarda la morsure pourtant, essayant encore, par une tentative désespérée de faire passer son envie par les baisers incessants qu'il donnait à Andréa, dans son cou, sur ses joues, sur ses lèvres...

Il lui semblait qu'on lui déchiquetait les entrailles avec de longues griffes.

*Laisse-moi ! Je t'en supplie !*

Le démon ne lui donnait même plus de mot, ce n'était que des grognements.
Gabriel approcha ses dents de la chair d'Andréa... Il allait lui faire mal...

*Non ! Non ! Je ne veux pas ! Non !*

Ses canines se posèrent sur sa peau...et si enfoncèrent le plus délicatement possible. Il savait qu'elle allait avoir un peu mal, mais il espérait que, étant très attirée par lui, elle parviendrait à tranformer cette sensation en plaisir...

Le sang d'Andréa coula dans la gorge de Gabriel. Il la tenait contre lui avec tant de tendresse et de passion qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait simplement d'un baiser dans le cou.